Bijoux, argent liquide ou appareils électroniques. Lors du naufrage du paquebot Costa Concordia, le 13 janvier 2012 près de l'île du Giglio (Italie), des passagers ont laissé leurs effets personnels. Quatre ans et demi plus tard, ils ne les ont toujours retrouvés, révèle Le Parisien
dans son édition du samedi 3 septembre. 32 passagers sont morts au
cours de ce naufrage, tandis que 4 200, dont 450 Français, ont pu être
sauvés.
Il a fallu attendre la fin du procès du commandant du paquebot, Francesco Schettino, au printemps, pour que le processus de restitution commence. "Mais à l'arrivée, le compte n'y est pas", indique Le Parisien. "Ce n'est pas de la perte, mais du vol manifeste", estime dans le quotidien Anne Decré, la responsable du Collectif des naufragés français du Costa Concordia. D'autres ont reçu un colis avec des objets qui ne leur appartiennent pas.
"Il y a peut-être eu quelques erreurs administratives", reconnaît Costa Croisières, la maison mère du paquebot. Pour le reste, elle nie toute responsabilité, "arguant que pendant les deux ans durant lesquels elle est restée échouée au Giglio, l'épave était sous la responsabilité de la justice". Personne n'aurait dû y avoir accès, mais Le Parisien insinue que "beaucoup" se sont "nourris sur la bête".
Le quotidien a également interrogé deux autres passagers français. Marie-Dolores n'a jamais revu trois bagues ayant appartenu à sa mère, ainsi qu'une chaîne, d'une valeur totale de 8 000 euros. Claude a reçu son appareil photo, mais pas le collier de perles et des boucles d'oreilles en brillants laissées par sa femme, dans une cabine jamais immergée. "Costa se fout de nous", dénonce-t-il.
Il a fallu attendre la fin du procès du commandant du paquebot, Francesco Schettino, au printemps, pour que le processus de restitution commence. "Mais à l'arrivée, le compte n'y est pas", indique Le Parisien. "Ce n'est pas de la perte, mais du vol manifeste", estime dans le quotidien Anne Decré, la responsable du Collectif des naufragés français du Costa Concordia. D'autres ont reçu un colis avec des objets qui ne leur appartiennent pas.
"Il y a peut-être eu quelques erreurs administratives", reconnaît Costa Croisières, la maison mère du paquebot. Pour le reste, elle nie toute responsabilité, "arguant que pendant les deux ans durant lesquels elle est restée échouée au Giglio, l'épave était sous la responsabilité de la justice". Personne n'aurait dû y avoir accès, mais Le Parisien insinue que "beaucoup" se sont "nourris sur la bête".
Le quotidien a également interrogé deux autres passagers français. Marie-Dolores n'a jamais revu trois bagues ayant appartenu à sa mère, ainsi qu'une chaîne, d'une valeur totale de 8 000 euros. Claude a reçu son appareil photo, mais pas le collier de perles et des boucles d'oreilles en brillants laissées par sa femme, dans une cabine jamais immergée. "Costa se fout de nous", dénonce-t-il.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire