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Dans le golfe d'Aden, au large des côtes yémenites, une cinquantaine de migrants seraient morts après avoir été jetés à la mer par des passeurs.
C'est
un nouveau naufrage meurtrier de migrants. Il a cette fois eu lieu au
large du Yémen, dans le golfe d'Aden. Depuis mardi 9 août, environ
300 Africains ont été inconditionnellement jetés à la mer par les
passeurs, selon l'Organisation mondiale pour les migrations. Il y a au
moins une cinquantaine de victimes.
Ce sont les survivants qui racontent l'impensable. Pendant la traversée du golfe d'Aden par grosse mer, sur un bateau de fortune, près de 300 migrants sont poussés à l'eau par leurs passeurs, de manière volontaire. Ces derniers pensent avoir vu des garde-côtes et ils ne veulent pas être pris en flagrant délit. Depuis peu, les contrôles en mer ont en effet été renforcés dans cette zone.
La plupart des migrants ne savent pas nager ou sont trop faibles pour rejoindre le rivage à la nage. La scène, inhumaine, s'est produite deux fois en quelques heures. Et les victimes sont, en moyenne, très jeunes : 16 ans selon les humanitaires. Ces migrants viennent en grande majorité de la Somalie ou d'Éthiopie et fuient la famine qui touche la corne de l'Afrique.
Les migrants espéraient rejoindre les riches émirats arabes, promesse d'une vie meilleure. Mais avant de les atteindre, la traversée de ce bras d'océan, puis du Yémen, un pays déchiré par la guerre, est une réelle épreuve. Certains d'entre eux racontent encore que les passeurs, délestés d'une partie de leur cargaison humaine, ont ensuite repris la route de la Somalie pour y charger de nouveaux migrants.
Les équipes de l'Organisation mondiale pour les migrations enterrent les morts. Une grande partie des cadavres ont été découverts dans des tombes creusées à la hâte sur la plage ou échoué sur la côte. Depuis le début de l'année 2017, environ 55 000 migrants sont arrivés au Yémen en provenance de la corne de l'Afrique.
Ce sont les survivants qui racontent l'impensable. Pendant la traversée du golfe d'Aden par grosse mer, sur un bateau de fortune, près de 300 migrants sont poussés à l'eau par leurs passeurs, de manière volontaire. Ces derniers pensent avoir vu des garde-côtes et ils ne veulent pas être pris en flagrant délit. Depuis peu, les contrôles en mer ont en effet été renforcés dans cette zone.
La plupart des migrants ne savent pas nager ou sont trop faibles pour rejoindre le rivage à la nage. La scène, inhumaine, s'est produite deux fois en quelques heures. Et les victimes sont, en moyenne, très jeunes : 16 ans selon les humanitaires. Ces migrants viennent en grande majorité de la Somalie ou d'Éthiopie et fuient la famine qui touche la corne de l'Afrique.
Les migrants espéraient rejoindre les riches émirats arabes, promesse d'une vie meilleure. Mais avant de les atteindre, la traversée de ce bras d'océan, puis du Yémen, un pays déchiré par la guerre, est une réelle épreuve. Certains d'entre eux racontent encore que les passeurs, délestés d'une partie de leur cargaison humaine, ont ensuite repris la route de la Somalie pour y charger de nouveaux migrants.
Les équipes de l'Organisation mondiale pour les migrations enterrent les morts. Une grande partie des cadavres ont été découverts dans des tombes creusées à la hâte sur la plage ou échoué sur la côte. Depuis le début de l'année 2017, environ 55 000 migrants sont arrivés au Yémen en provenance de la corne de l'Afrique.
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