Pour
briller en société, faire le malin à l'apéro bref, pour frimer auprès
des copains, voici LA question absolument essentielle du soir.
Aujourd'hui, on s'est demandé combien pouvait coûter une opération de
sauvetage en mer, lorsque sont mobilisés vedettes de la SNSM et
hélicoptère Caïman.
En solitaire, à 83 ans, sur un voilier de 8 m, sans aucun moyen de
communication, par plus de 100 de coefficient de marée et temps de
brouillard annoncé par la météo... Heureusement, l’histoire s’est finie
sans dommage, le plaisancier s’en est tiré « sans frais ». Pour lui, en
tout cas... Car cette importante opération de recherches, si elle n'est pas facturée au marin en détresse, a néanmoins un coût.
Le plaisancier qui a fait l’objet d’un important dispositif de recherches maritimes dimanche et lundi, entre la baie de Morlaix et Locquirec, a fini par rentrer par ses propres moyens à son mouillage. Celui qui naviguait sans aucun moyen de communication (ni VHF, ni portable), et qui a déclenché pour la troisième fois cette année des moyens nautiques de secours, ne déboursera pas un centime. L’alerte a été donnée par sa fille qui l’attendait aux écluses de Morlaix, dimanche soir, vers 21 h. Dans la nuit, deux vedettes de la SNSM appareillaient de Plougasnou et de Locquirec. Les recherches menées jusqu’à 4 h du matin ne donnaient aucun résultat. Le lendemain matin, des patrouilles terrestres (gendarmerie et pompiers) complétaient le dispositif alors que trois moyens SNSM supplémentaires (Trébeurden, Batz et Roscoff) venaient prêter main-forte. Au retour d’un transfert hospitalier à Rennes, l’hélicoptère NH 90 de la Marine nationale (Caïman) arrivait sur zone lundi, en début d’après-midi. Finalement, le plaisancier était localisé à son point de départ, à 15 h lundi, et expliquait que le brouillard l’avait empêché de trouver la baie de Morlaix puis son mouillage à Locquirec. Ce n’est qu’une fois la brume levée qu’il avait réussi à rejoindre son point de départ, alors qu’il ignorait tout du dispositif de recherches.
En plus du déploiement humain et de la prise de risque à effectuer des recherches par temps bouché, à combien se chiffre ce dispositif de secours ? 30.000 € l’heure et demie de vol pour l’hélicoptère marine, et autour de 10.000 € la vingtaine d’heures de recherches effectuées par les cinq vedettes de la SNSM (moyenne de 400 € de l’heure). Soit 40.000 € le coût de la sortie en mer, sans compter la mobilisation des gendarmes maritimes et terrestres ainsi que celle des pompiers déployés sur la côte. Un déploiement de moyens qui aurait pu être évité par un simple coup de fil ou un message radio. Bien entendu ?
Le plaisancier qui a fait l’objet d’un important dispositif de recherches maritimes dimanche et lundi, entre la baie de Morlaix et Locquirec, a fini par rentrer par ses propres moyens à son mouillage. Celui qui naviguait sans aucun moyen de communication (ni VHF, ni portable), et qui a déclenché pour la troisième fois cette année des moyens nautiques de secours, ne déboursera pas un centime. L’alerte a été donnée par sa fille qui l’attendait aux écluses de Morlaix, dimanche soir, vers 21 h. Dans la nuit, deux vedettes de la SNSM appareillaient de Plougasnou et de Locquirec. Les recherches menées jusqu’à 4 h du matin ne donnaient aucun résultat. Le lendemain matin, des patrouilles terrestres (gendarmerie et pompiers) complétaient le dispositif alors que trois moyens SNSM supplémentaires (Trébeurden, Batz et Roscoff) venaient prêter main-forte. Au retour d’un transfert hospitalier à Rennes, l’hélicoptère NH 90 de la Marine nationale (Caïman) arrivait sur zone lundi, en début d’après-midi. Finalement, le plaisancier était localisé à son point de départ, à 15 h lundi, et expliquait que le brouillard l’avait empêché de trouver la baie de Morlaix puis son mouillage à Locquirec. Ce n’est qu’une fois la brume levée qu’il avait réussi à rejoindre son point de départ, alors qu’il ignorait tout du dispositif de recherches.
En plus du déploiement humain et de la prise de risque à effectuer des recherches par temps bouché, à combien se chiffre ce dispositif de secours ? 30.000 € l’heure et demie de vol pour l’hélicoptère marine, et autour de 10.000 € la vingtaine d’heures de recherches effectuées par les cinq vedettes de la SNSM (moyenne de 400 € de l’heure). Soit 40.000 € le coût de la sortie en mer, sans compter la mobilisation des gendarmes maritimes et terrestres ainsi que celle des pompiers déployés sur la côte. Un déploiement de moyens qui aurait pu être évité par un simple coup de fil ou un message radio. Bien entendu ?
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