Corto Maltese a toujours été cela : une histoire d’hommes (et de
femmes…) ballotés par l’Histoire au sein de laquelle le marin vénitien a
toujours gardé une distance prudente et quelquefois ironique avec une
élégance du personnage qui répondait à celle du trait. Dans ce nouvel
album, le deuxième depuis la reprise, Juan Diaz Canales et Pellejero
réussissent plutôt bien l’exercice.
La force d’Hugo Pratt, c’est que ses histoires font rêver. Une fois le voyage terminé, l’esprit vagabonde et prolonge la sensation passée dans une espèce de plaisir cotonneux où l’imagination s’étire. La reprise de Corto Maltese par Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero prospère sur cette indolence : le pinceau de Pellejero, faut-il le nier ?, perpétue avec fidélité l’univers de Corto Maltese. Il rend bien le charme propre à la série, qui s’attarde sur des icônes surannées d’un temps où l’aventure était possible, d’un siècle qui fut capable d’enfanter de concert les esprits les plus brillants et les plus grands crimes.
Idem pour Pellejero qui pense rendre hommage aux zèbres d’Hugo Pratt en ouvrant l’album sur les taches de la girafe de Lord Byron. Ces procédés sont trop connotés, pour tout dire grossiers, ils manquent d’élégance.
Il leur manque le détachement singulier de Corto qui transforme avec humour et charme les tragédies de son temps en de baroques comédies.
La force d’Hugo Pratt, c’est que ses histoires font rêver. Une fois le voyage terminé, l’esprit vagabonde et prolonge la sensation passée dans une espèce de plaisir cotonneux où l’imagination s’étire. La reprise de Corto Maltese par Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero prospère sur cette indolence : le pinceau de Pellejero, faut-il le nier ?, perpétue avec fidélité l’univers de Corto Maltese. Il rend bien le charme propre à la série, qui s’attarde sur des icônes surannées d’un temps où l’aventure était possible, d’un siècle qui fut capable d’enfanter de concert les esprits les plus brillants et les plus grands crimes.
- Corto Maltese T. 14 : Equatoria – Par Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero - Casterman
- Corto Maltese T. 14 : Equatoria – Par Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero - Casterman
- Corto Maltese T. 14 : Equatoria – Par Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero - Casterman
Idem pour Pellejero qui pense rendre hommage aux zèbres d’Hugo Pratt en ouvrant l’album sur les taches de la girafe de Lord Byron. Ces procédés sont trop connotés, pour tout dire grossiers, ils manquent d’élégance.
Il leur manque le détachement singulier de Corto qui transforme avec humour et charme les tragédies de son temps en de baroques comédies.
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