C’est un des secteurs les plus polluants. Le transport
maritime devrait représenter, d’ici 2050, 17 % des émissions de gaz à
effet de serre. Et pour cause, un seul cargo pollue autant qu’un million de voitures.
Face à ce constat alarmant, la startup toulousaine Airseas a créé une
aile volante, baptisée SeaWing, pour tirer les bateaux et réduire de 20 %
leur consommation de fioul.
L’aile est encore en test mais elle pourrait arriver sur le marché en 2019. Le projet, créé par des anciens ingénieurs d’Airbus et soutenu par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a levé 1,2 million d’euros.
Une économie de 1 à 2 millions de dollars par navire
Concrètement, cette voile "s’adapte de manière autonome aux conditions", explique Airseas. "Elle analyse une pléthore de données afin d’optimiser les performances du navire tout en garantissant une sécurité maximale. Un logiciel de routage et de gestion propose au capitaine la route la plus économique, et lui indique les périodes d’utilisation possible afin de le guider", souligne Airseas.
Selon la start-up, SeaWing offre un retour sur investissement de seulement un an car elle permet de réduire de 1 à 2 millions de dollars les coûts opérationnels par navire. Une somme considérable quand on sait que le carburant représente la moitié des coûts opérationnels.
Des expérimentations en 2018 sur les navires d'Airbus
Un prototype de 16 mètres carrés est d’ailleurs en train d’être testé en mer sur un navire, en espérant de passer à la vitesse supérieure l’année prochaine. En 2018, des navires d’Airbus se prêteront à l’expérimentation et seront équipés d’une SeaWing de 500 puis de 1000 mètres carrés.
L'objectif de la startup est d'équiper, d’ici 2030, 15 % des navires de plus de 100 mètres. Les 28 000 bateaux de ce type en activité transportent 90 % du fret mondial. D'ici cinq ans, la startup prévoit de produire une centaine d'unités, en France, chaque année.
Marina Fabre @fabre_marina
L’aile est encore en test mais elle pourrait arriver sur le marché en 2019. Le projet, créé par des anciens ingénieurs d’Airbus et soutenu par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a levé 1,2 million d’euros.
Une économie de 1 à 2 millions de dollars par navire
Concrètement, cette voile "s’adapte de manière autonome aux conditions", explique Airseas. "Elle analyse une pléthore de données afin d’optimiser les performances du navire tout en garantissant une sécurité maximale. Un logiciel de routage et de gestion propose au capitaine la route la plus économique, et lui indique les périodes d’utilisation possible afin de le guider", souligne Airseas.
Selon la start-up, SeaWing offre un retour sur investissement de seulement un an car elle permet de réduire de 1 à 2 millions de dollars les coûts opérationnels par navire. Une somme considérable quand on sait que le carburant représente la moitié des coûts opérationnels.
Des expérimentations en 2018 sur les navires d'Airbus
Un prototype de 16 mètres carrés est d’ailleurs en train d’être testé en mer sur un navire, en espérant de passer à la vitesse supérieure l’année prochaine. En 2018, des navires d’Airbus se prêteront à l’expérimentation et seront équipés d’une SeaWing de 500 puis de 1000 mètres carrés.
L'objectif de la startup est d'équiper, d’ici 2030, 15 % des navires de plus de 100 mètres. Les 28 000 bateaux de ce type en activité transportent 90 % du fret mondial. D'ici cinq ans, la startup prévoit de produire une centaine d'unités, en France, chaque année.
Marina Fabre @fabre_marina
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