Le
niveau de la plus grande mer intérieure du monde a baissé d'un mètre
cinquante en vingt ans, principalement parce qu'elle s'évapore sous
l'effet du réchauffement climatique !
La puissance du réchauffement climatique va jusqu'à faire
s'évaporer les mers. C'est littéralement le cas de la Mer Caspienne, la
plus grande mer intérieure du monde (c'est au sens strict un lac salé,
de la taille de l'Allemagne), dont les scientifiques constatent que,
depuis 1995, le niveau baisse rapidement : moins 6,72 cm/an, soit 1,5
mètre en 20 ans !
Une équipe internationale vient de révéler qu'une évaporation accrue, provoquée par le réchauffement climatique, est en est l'explication principale. « Trois paramètres seulement contrôlent le niveau de la Caspienne, détaille Anny Cazenave, du laboratoire toulousain LEGOS : l'apport des rivières - principalement la Volga-, l'évaporation, et les pluies. Grâce à cette étude, on a enfin des chiffres sur ces trois postes. »
L'équipe a calculé les pluies à l'aide de mesures satellites, déduit l'apport fluvial des débitmètres installés sur la Volga, estimé l'évaporation à l'aide d'un modèle... et s'est aperçue qu'à elle seule, l'évaporation, dopée par un réchauffement d'environ 1°C en 40 ans, représentait 50% de la baisse du niveau de l'eau !
Reste que, de l'aveu même de l'équipe, des fluctuations de niveau importantes (plusieurs mètres) et mal comprises ont eu lieu au cours du vingtième siècle, probablement liées au débit des fleuves. Des surprises restent donc possibles - bonnes ou mauvaises.
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Une équipe internationale vient de révéler qu'une évaporation accrue, provoquée par le réchauffement climatique, est en est l'explication principale. « Trois paramètres seulement contrôlent le niveau de la Caspienne, détaille Anny Cazenave, du laboratoire toulousain LEGOS : l'apport des rivières - principalement la Volga-, l'évaporation, et les pluies. Grâce à cette étude, on a enfin des chiffres sur ces trois postes. »
L'équipe a calculé les pluies à l'aide de mesures satellites, déduit l'apport fluvial des débitmètres installés sur la Volga, estimé l'évaporation à l'aide d'un modèle... et s'est aperçue qu'à elle seule, l'évaporation, dopée par un réchauffement d'environ 1°C en 40 ans, représentait 50% de la baisse du niveau de l'eau !
Au rythme actuel, un cinquième de la mer disparaîtrait en 75 ans
Une information plutôt inquiétante, « car le réchauffement climatique va aggraver le phénomène, dans cette région qui est à la même latitude que la Méditerranée, indique Anny Cazenave ; or toute la partie nord de la Caspienne fait moins de 5 mètres de profondeur, et ce sera donc un profond bouleversement. » Au rythme actuel, en 75 ans, environ, un cinquième de cette mer disparaîtrait !Reste que, de l'aveu même de l'équipe, des fluctuations de niveau importantes (plusieurs mètres) et mal comprises ont eu lieu au cours du vingtième siècle, probablement liées au débit des fleuves. Des surprises restent donc possibles - bonnes ou mauvaises.
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