© INSTITUT POLAIRE FRANÇAIS - IPEV
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Publié le 22/11/2017 par Vincent Groizeleau
Pour sa toute première
rotation de soutien logistique des bases scientifiques en Antarctique,
L’Astrolabe n’accostera pas à Dumont d’Urville. Le site est en effet
rendu inaccessible par la banquise, qui bloque le bateau à 40 kilomètres
de sa destination finale. Ce n’est pas une première, l’ancien Astrolabe
ayant déjà rencontré de telles conditions, surtout pour une première
rotation en début d’été austral, où la glace n’a pas encore totalement
fondu. Mais l’Institut Polaire Paul-Emile Victor, qui a la
responsabilité du soutien logistique, constate que rejoindre la côte
devient de plus en plus difficile. Les changements climatiques
complexifient en effet, depuis peu, l’accès au port de la base Dumont
d’Urville (DDU). Ces dernières années, les remontées d’eau froide et la
rupture de grands glaciers ont en effet entrainé une augmentation de la
banquise autour du site de la base.
L'Astrolabe s'est arrêté à 40 kilomètres de DDU (© INSTITUT POLAIRE FRANCAIS - IPEV)
Parti le 3 novembre du port australien de Hobart, en Tasmanie, L’Astrolabe va donc débarquer sa cargaison autrement qu’à quai. Tout d’abord au moyen des deux hélicoptères AS350 B3 Ecureuil qu’il a embarqués à Hobart. Ces appareils assurent une noria vers la base, pouvant emporter à chaque voyage environ une tonne de matériel. Les vols ont commencé le 16 novembre. Dans le même temps, une partie du chargement a été directement débarqué sur la banquise : « Une partie du fret est déposé sur la glace de mer et des sondages sont en cours pour définir un passage où la glace est suffisamment solide pour que le matériel soit acheminé jusqu'à la station. Ces transferts seront ensuite conduits au fur et à mesure », explique-t-on à l’IPEV, où l’on souligne qu’aujourd’hui, la quasi-totalité du ravitaillement en fioul, qui était la priorité de cette rotation afin de réapprovisionner rapidement DDU mais aussi la station Concordia, située à 1100 kilomètres de là, a été déchargé du navire.
Livré cet été par le chantier Piriou de Concarneau, L’Astrolabe remplace pour mémoire un navire du même nom qui a assuré pendant 30 ans la logistique polaire, mais aussi le patrouilleur austral Albatros. Propriété de l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), il est armé par la Marine nationale. Le navire de 72 mètres est chargé pendant l’été austral (octobre à mars) de ravitailler les bases scientifiques en Antarctique, et le reste de l’année de patrouiller en océan Indien.
- Voir notre dossier sur la logistique polaire en Antarctique
- Voir notre reportage à bord de L'Astrolabe
L'Astrolabe s'est arrêté à 40 kilomètres de DDU (© INSTITUT POLAIRE FRANCAIS - IPEV)
Parti le 3 novembre du port australien de Hobart, en Tasmanie, L’Astrolabe va donc débarquer sa cargaison autrement qu’à quai. Tout d’abord au moyen des deux hélicoptères AS350 B3 Ecureuil qu’il a embarqués à Hobart. Ces appareils assurent une noria vers la base, pouvant emporter à chaque voyage environ une tonne de matériel. Les vols ont commencé le 16 novembre. Dans le même temps, une partie du chargement a été directement débarqué sur la banquise : « Une partie du fret est déposé sur la glace de mer et des sondages sont en cours pour définir un passage où la glace est suffisamment solide pour que le matériel soit acheminé jusqu'à la station. Ces transferts seront ensuite conduits au fur et à mesure », explique-t-on à l’IPEV, où l’on souligne qu’aujourd’hui, la quasi-totalité du ravitaillement en fioul, qui était la priorité de cette rotation afin de réapprovisionner rapidement DDU mais aussi la station Concordia, située à 1100 kilomètres de là, a été déchargé du navire.
Livré cet été par le chantier Piriou de Concarneau, L’Astrolabe remplace pour mémoire un navire du même nom qui a assuré pendant 30 ans la logistique polaire, mais aussi le patrouilleur austral Albatros. Propriété de l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), il est armé par la Marine nationale. Le navire de 72 mètres est chargé pendant l’été austral (octobre à mars) de ravitailler les bases scientifiques en Antarctique, et le reste de l’année de patrouiller en océan Indien.
- Voir notre dossier sur la logistique polaire en Antarctique
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