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Les conservateurs de Caroline du Nord, travaillant sur l’épave du navire amiral de Barbe Noire, la Queen Anne’s Revenge, ont en effet réalisé une découverte épatante. Dans un « désordre de boue humide », seize minuscules fragments de parchemins ont été mis à jour. Le plus grand ne dépasse pas la taille d’une pièce de 50 centimes, mais quelques mots étaient encore lisibles.
Né en 1680 à Bristol, Edward Teach a tout de même laissé deux ou trois choses sur sa biographie, bien que largement incomplète. Il est d’ailleurs présenté comme intelligent et stratège, loin de l’image stéréotypée du pirate despote. Mais après tout, personne n’est encore là pour réellement en témoigner.
Quoi d’étonnant alors à ce que l’on retrouve un livre d’Edward Cooke ? « Cette découverte unique dans l’épave du Queen Anne’s Revenge apporte la preuve archéologique que des livres étaient transportés sur les navires au début du XVIIIe siècle. Cela ajoute à notre connaissance de l’histoire du vaisseau amiral de Barbe Noire et de ses marins », explique le Département des ressources naturelles et culturelles de la Caroline du Nord.
L’épave du vaisseau ne fut découverte au large de l’État qu’en 1996, alors que le pirate s’y échoua en 1718. Depuis plus de 20 ans, un travail de restauration est entrepris. Et les scientifiques qui s’y attellent tentent surtout de reconstituer des bribes du passé.
Cependant, la présence de livres pourrait aussi s’expliquer par des faits très pragmatiques : pour maintenir la charge de poudre dans un canon, il était commun d’utiliser du papier pour la coincer. « L’amateur de livres en moi déteste le fait que les pirates aient pu arracher une page de livre pour l’utiliser avec leur arme », note l’historien Angus Konstam.
L'extrait découvert...
Le fragment découvert est tiré du livre de 1712 écrit par le Capitaine Edward Cooke, A Voyage to the South Sea, and Round the World, Perform’d in the Years 1708, 1709, 1710 and 1711. Il s’agit d’annales sur ses propres périples en mer du Sud. Un ouvrage dont l’historien estime qu’il aurait pu être « une assez bonne histoire pour aider un pirate à s’endormir ».
Et d’ailleurs : « Qui sait ? Teach aurait pu avoir un penchant pour les livres de voyage et d’aventures », avance-t-il pour se rassurer du bon usage fait par Barbe Noire des livres...
Cette année 2018 marque d’ailleurs le 300e anniversaire de la mort de Barbe Noire. Une belle occasion en soi...
via Guardian, National geographic
Voici une authentique histoire de pirates, et d’un des plus fameux : Barbe Noire. Il terrorisa les Antilles et les colonies britanniques durant la fin du XVIIe siècle. Son nom vint de ce qu’il avait pris l’habitude d’attacher des mèches de canon allumées à ses cheveux. Diable d’homme. Et Edward Teach de son vrai nom vient de révéler un grand secret.
Les conservateurs de Caroline du Nord, travaillant sur l’épave du navire amiral de Barbe Noire, la Queen Anne’s Revenge, ont en effet réalisé une découverte épatante. Dans un « désordre de boue humide », seize minuscules fragments de parchemins ont été mis à jour. Le plus grand ne dépasse pas la taille d’une pièce de 50 centimes, mais quelques mots étaient encore lisibles.
Né en 1680 à Bristol, Edward Teach a tout de même laissé deux ou trois choses sur sa biographie, bien que largement incomplète. Il est d’ailleurs présenté comme intelligent et stratège, loin de l’image stéréotypée du pirate despote. Mais après tout, personne n’est encore là pour réellement en témoigner.
Quoi d’étonnant alors à ce que l’on retrouve un livre d’Edward Cooke ? « Cette découverte unique dans l’épave du Queen Anne’s Revenge apporte la preuve archéologique que des livres étaient transportés sur les navires au début du XVIIIe siècle. Cela ajoute à notre connaissance de l’histoire du vaisseau amiral de Barbe Noire et de ses marins », explique le Département des ressources naturelles et culturelles de la Caroline du Nord.
L’épave du vaisseau ne fut découverte au large de l’État qu’en 1996, alors que le pirate s’y échoua en 1718. Depuis plus de 20 ans, un travail de restauration est entrepris. Et les scientifiques qui s’y attellent tentent surtout de reconstituer des bribes du passé.
Cependant, la présence de livres pourrait aussi s’expliquer par des faits très pragmatiques : pour maintenir la charge de poudre dans un canon, il était commun d’utiliser du papier pour la coincer. « L’amateur de livres en moi déteste le fait que les pirates aient pu arracher une page de livre pour l’utiliser avec leur arme », note l’historien Angus Konstam.
L'extrait découvert...
Le fragment découvert est tiré du livre de 1712 écrit par le Capitaine Edward Cooke, A Voyage to the South Sea, and Round the World, Perform’d in the Years 1708, 1709, 1710 and 1711. Il s’agit d’annales sur ses propres périples en mer du Sud. Un ouvrage dont l’historien estime qu’il aurait pu être « une assez bonne histoire pour aider un pirate à s’endormir ».
Et d’ailleurs : « Qui sait ? Teach aurait pu avoir un penchant pour les livres de voyage et d’aventures », avance-t-il pour se rassurer du bon usage fait par Barbe Noire des livres...
Cette année 2018 marque d’ailleurs le 300e anniversaire de la mort de Barbe Noire. Une belle occasion en soi...
via Guardian, National geographic
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