Dunkerque
Long de 158 mètres, large de 21, capable de contenir 18 000 tonnes,
le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) le « Somme »
s’étend le long du quai Freycinet 8 dans le port de Dunkerque depuis
vendredi matin. Le pétrolier ravitailleur et ses 190 marins actuellement
à bord, sont en escale ce week-end pour entretenir les liens avec la
jeunesse.
Par Giulia De Meulemeester (Texte) Et Marc Demeure (Photos)
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«
Nous sommes dans le lieu le plus emblématique, au cœur de l’action quand le bâtiment est en mission.
» Passé la coupée, depuis le PC cargaison, le
commandant, capitaine de frégate Arnaud Paquet, détaille les différents
rôles du navire.
« En mer, formée ou calme, le bâtiment ravitaille souvent deux bâtiments en même temps postés à 40 mètres, et parfois un troisième situé 150 mètres à l’arrière. Il est capable de ravitailler en carburant, en vivres, en munition, en pièces de rechange et peut transférer du personnel. Tout cela sans avoir à mettre une embarcation à l’eau. Nous manions les câbles pour faire passer un chariot. » Des ravitaillements qui s’effectuent au moyen d’impressionnants mâts et de treuils installés en son centre. « On dresse un câble jusqu’au ravitaillé, on le tend pour qu’il soit le plus droit possible, précise Hugues, le commissaire de bord. Pour le carburant, on envoie le probe, qui est l’équivalent du pistolet à la station essence. Le BCR contient deux types de carburant, le diesel marine pour les navires et le kérosène pour les avions et hélicoptères. »
Un équipement que les curieux ne pourront admirer que depuis le quai. La visite n’est pas ouverte au public ce week-end. Ce samedi, l’équipage accueille 63 jeunes lycéens de Dunkerque et de Lille inscrits en Préparation militaire maritime. L’occasion de « faire vivre le lien armée-nation et avec la ville marraine Amiens ».
« En mer, formée ou calme, le bâtiment ravitaille souvent deux bâtiments en même temps postés à 40 mètres, et parfois un troisième situé 150 mètres à l’arrière. Il est capable de ravitailler en carburant, en vivres, en munition, en pièces de rechange et peut transférer du personnel. Tout cela sans avoir à mettre une embarcation à l’eau. Nous manions les câbles pour faire passer un chariot. » Des ravitaillements qui s’effectuent au moyen d’impressionnants mâts et de treuils installés en son centre. « On dresse un câble jusqu’au ravitaillé, on le tend pour qu’il soit le plus droit possible, précise Hugues, le commissaire de bord. Pour le carburant, on envoie le probe, qui est l’équivalent du pistolet à la station essence. Le BCR contient deux types de carburant, le diesel marine pour les navires et le kérosène pour les avions et hélicoptères. »
« Faire vivre le lien armée-nation »
Construit entre 1987 et 1988 à Seyne-sur-Mer, le Somme a été admis au service actif en 1990, son port d’attache est celui de Brest. Sa mission ne se cantonne pas au ravitaillement : « Le Somme est un bâtiment de commandement, poursuit Arnaud paquet. Il peut accueillir un état-major, il participe aux missions de la Marine, de sauvegarde maritime, de défense au large, etc. Il est très complet pour être le plus opérationnel. » S’il achève une mission de cinq semaines en mer Baltique, certaines peuvent durer plusieurs mois.Un équipement que les curieux ne pourront admirer que depuis le quai. La visite n’est pas ouverte au public ce week-end. Ce samedi, l’équipage accueille 63 jeunes lycéens de Dunkerque et de Lille inscrits en Préparation militaire maritime. L’occasion de « faire vivre le lien armée-nation et avec la ville marraine Amiens ».
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