La belle saison a commencé. Et sur le littoral, cela se voit. Le nombre de plaisanciers qui a pris la mer commence à grimper, autant que les opérations d’assistance pour cause d’avarie. C’est même un grand classique du retour sur les flots, qui incite le Crossmed à lancer un appel à la vigilance.
Exemple au large du Cap Camarat ce vendredi après-midi, avec une vedette où cinq personnes avaient embarqué. À cause d’une avarie moteur, c’est une embarcation de la SNSM, société nationale de sauvetage en mer, qui est allé les chercher pour les remorquer en sécurité vers le port le plus proche. En l’occurrence, Cavalaire.
Le remorquage, ce n’est pas gratuit
Mais si le secours à la personne est bien sûr gratuit, le remorquage d’un bateau de plaisance ne l’est pas. « Nous avons parfois des plaisanciers qui ne savent pas s’ils sont assurés et qui ne veulent pas devoir payer », relate le Cross.
Puis, faute de trouver une solution par leurs propres moyens, les plaisanciers rappellent finalement à la rescousse. « L’important est de mettre les gens à l’abri avant la nuit. Mais cela peut aussi dégénérer, avec les gens qui s’affolent, qui dérivent ou ne savent pas se localiser », poursuit la femme officier.
En mer, la moindre avarie peut dégénérer et mobiliser d’importants moyens de sauvetage. Autre difficulté, le vent « collant » qui ramène près des côtes, avec le risque de percuter des récifs.
Ce vendredi encore, dans le golfe de Saint-Aygulf, une vedette de huit mètres a été ramenée au port Ferréol, grâce à l’entraide des gens de mer. Un autre plaisancier avait entendu le message d’alerte diffusé par le Cross. Et lui a prêté main-forte.
Alors avant de partir, vérifier moteur, batterie, plein d’essence et gilets de sauvetage. Même si la mer est belle.
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