Quel intérêt de parler de ce drapeau, nous direz-vous. On le connait assez avec sa tête de mort et ses deux tibias…
Et bien nous vous suggérons de réviser vos cours et d’arrêter les films hollywoodiens, car ce célèbre pavillon ne représente pas tous les pirates ! et toc !
C’est au 17ème siècle qu’il fait son apparition dans les récits de piraterie. Le navire anglais « His Majesty’s Ship Pool » rapporta avoir été attaqué par le pirate français Emmanuel Wynn, dont le bateau arborait un certain pavillon noir.
Ce drapeau porte chez nos amis Anglais le nom de Jolly Roger, dont l’étymologie n’est pas certaine. Une théorie raconte que les Français appelaient ce pavillon « le joli Rouge » (il pouvait avoir cette couleur, nous vous l’expliquons ci-dessous), en mettant un accent sur le « e ». Un mixage linguistique et phonétique entre pirates anglais et français aurait transformé « joli Rouge » en « Jolly Roger ».
Voici maintenant les rudiments du langage JollyRogertesque :
Aaaah, ils savaient y mettre les formes quand même, non ?!
Bien que les pirates de l’île au trésor n’existent plus vraiment le pavillon noir est encore utilisé, par les sous-marins britanniques par exemple qui le dressent, depuis la Première Guerre Mondiale, lorsqu’ils rentrent de mission.
Comme vous le savez tous, le côté d’un bateau s’appelle un bordé. Aborder un navire consiste donc à se placer flanc contre flanc avec un autre vaisseau, position idéale pour faire un abordage !
Les pavillons étaient généralement réalisés sur le bateau par les matelots, à l’aide de bouts de voile. C’est pour cela que les symboles étaient assez simples : ils n’étaient pas cousus par des demoiselles aux doigts fins et agiles !
Différents motifs, avec chacun leur signification, étaient associés pour donner à chaque drapeau son identité. C’était comme une sorte de rébus : les os illustraient la mort, les sabres la force, le sablier le temps qui passe (surtout celui des victimes !)…
Il n’y avait plus qu’à mélanger !
Le but principal était évidement de foutre la pétoche à l’adversaire.
Et voici pour conclure en beauté quelques exemples de pavillons
Et bien nous vous suggérons de réviser vos cours et d’arrêter les films hollywoodiens, car ce célèbre pavillon ne représente pas tous les pirates ! et toc !
Origines
Ce symbole de mort n’est pas une création de pirates puisqu’il était déjà utilisé par les marines européennes au 15ème siècle.C’est au 17ème siècle qu’il fait son apparition dans les récits de piraterie. Le navire anglais « His Majesty’s Ship Pool » rapporta avoir été attaqué par le pirate français Emmanuel Wynn, dont le bateau arborait un certain pavillon noir.
Ce drapeau porte chez nos amis Anglais le nom de Jolly Roger, dont l’étymologie n’est pas certaine. Une théorie raconte que les Français appelaient ce pavillon « le joli Rouge » (il pouvait avoir cette couleur, nous vous l’expliquons ci-dessous), en mettant un accent sur le « e ». Un mixage linguistique et phonétique entre pirates anglais et français aurait transformé « joli Rouge » en « Jolly Roger ».
Voici maintenant les rudiments du langage JollyRogertesque :
Aaaah, ils savaient y mettre les formes quand même, non ?!
Bien que les pirates de l’île au trésor n’existent plus vraiment le pavillon noir est encore utilisé, par les sous-marins britanniques par exemple qui le dressent, depuis la Première Guerre Mondiale, lorsqu’ils rentrent de mission.
Expressions de flibustier
Puisque nous sommes dans les explications, autant être généreux et vous donner la signification de certaines expressions de combat maritimesÀ l’abordage !
Probablement la plus simple à comprendre.Comme vous le savez tous, le côté d’un bateau s’appelle un bordé. Aborder un navire consiste donc à se placer flanc contre flanc avec un autre vaisseau, position idéale pour faire un abordage !
Branle-bas de combat !
Branle est le nom donné aux hamacs des bateaux. Il fallait les décrocher pour laisser la place aux canons quand il y avait bataille… d’où l’expression !Pas de quartier !
Les « quartiers de sauveté » étaient un espace dans lequel les soldats étaient en sécurité et où ils pouvaient se reposer. Le terme quartier désigna par la suite la grâce et la vie sauve. Pas de quartier signifiait aucune miséricorde !Prendre son pied !
Le pied désignait la part du butin que chaque pirate récupérait à la suite d’un abordage. Son sens changea dans l’Histoire à cause des femmes : pour elles, le butin était un homme dans leur lit. Elles prenaient aussi leur pied !Décris-moi ton Jolly Roger, je te dirai qui tu es !
Les pavillons étaient généralement réalisés sur le bateau par les matelots, à l’aide de bouts de voile. C’est pour cela que les symboles étaient assez simples : ils n’étaient pas cousus par des demoiselles aux doigts fins et agiles !
Différents motifs, avec chacun leur signification, étaient associés pour donner à chaque drapeau son identité. C’était comme une sorte de rébus : les os illustraient la mort, les sabres la force, le sablier le temps qui passe (surtout celui des victimes !)…
Il n’y avait plus qu’à mélanger !
Le but principal était évidement de foutre la pétoche à l’adversaire.
Et voici pour conclure en beauté quelques exemples de pavillons
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