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Gabriel de La Landelle (1812-1886)
« Pour
le marin, le navire n'est pas simplement un corps matériel, une
machine, un meuble, une caserne, c'est un être doué de vie et de
sensibilité, qui gémit pendant la tempête, qui se lamente et pleure
lorsque le calme l'enchaîne, qui dort au mouillage, qui veille et
travaille au large. ». Cette description de l’attachement viscéral du
matelot à son navire se trouve dans Un corsaire sous la terreur, écrit par quelqu'un qui sait de quoi il parle, Gabriel de La Landelle.
De La Landelle, romancier, photographie, tirage de démonstration, Atelier Nadar
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53050468b
Cet écrivain est né à Montpellier le 5 mars 1812. Descendant d’une famille de marins bretons, il s’engage dans la "Royale" à 16 ans, après une scolarité de quatre années dans un collège de Strasbourg. Il va naviguer sur plus de dix batiments entre 1828 et 1839, allant du Brésil à la Martinique, de la Guadeloupe au Portugal et l’Algérie. Il monte en grade, passant de simple matelot à enseigne de vaisseau, pour finir capitaine de frégate.
Mais, le 14 septembre 1839, il démissionne, pour s’embarquer dans une autre aventure, celle de l'écriture. Dès 1840, il rédige Les Gens de la mer, ensemble d’articles insérés dans Les Français peints par eux-mêmes : encyclopédie morale du dix-neuvième siècle, qui le font connaître et l’introduisent dans la sphère journalistique. D’abord dans des périodiques spécialisés : La France maritime, puis le Journal de la Flotte dont il est l'un des fondateurs et le rédacteur en chef. Il élargit ensuite sa palette, collaborant à d’autres titres : L’Union catholique, La Mode, Le Commerce. Profondément chrétien, il combat farouchement les révolutionnaires de 1848, qu’il appelle « les incendiaires », à travers rubriques et pamphlets publiés dans des journaux réactionnaires, comme La Liberté, L’Avenir national, Le Lampion. Ce qui ne l’empêchera pas de fulminer toujours contre la guerre : « Oh la guerre ! J’enrage du matin au soir de la sottise universelle de l’espèce féroce prétendue humaine » (lettre du 1er octobre 1884).
Outre ses articles nombreux et divers, touchant tous à l’univers maritime dont il est considéré comme une des grandes références, il devient un écrivain prolifique, et rédige durant sa carrière près de 90 ouvrages dont la plupart touchent, de près ou de loin, au monde des océans.
Le Passe-temps publie Sans-Peur le corsaire, roman maritime par G. De La Landelle. Affiche par Horace Castelli, 1880
Il s’agit essentiellement de romans, parus d’abord en feuilletons dans la presse, puis la plupart du temps réédités en librairie. La grosse majorité sont des récits « maritimes », thématique devenue à la mode grâce à Fenimoore Cooper (L’Écumeur de mer ou La vie d’un matelot) et Eugène Sue (La vigie de Koat-Ven : roman maritime (1780-1830) et Atar-Gull). La Landelle en fait un des grands courants de la littérature populaire. On y trouve ce qui est devenu par la suite les codes et les lieux communs de ce type de récit : enlèvements, bistrots à marins et entrepôts, atmosphère confinée du bateau et air du grand large, détente au port et tempêtes apocalyptiques, rythme rapide. La Landelle y rajoute sa profonde connaissance de la vie en mer du temps de la marine à voile. C’est d’ailleurs ce savoir professionnel qui plait : « Ses descriptions portent plutôt le cachet de l'exactitude, écrit Cherbuliez, il expose fidèlement l'état actuel des choses, et son récit, entremêlé d'épisodes plus ou moins dramatiques, sera lu, nous n'en doutons pas, avec beaucoup d'intérêt » (Revue critique des livres nouveaux, 1862) .
Son premier grand succès est La Gorgone, publié d’abord dans le journal L’Époque en 1844, puis repris en livre. Et les titres de s’enchainer : Les Quarts de nuit, contes et causeries d'un vieux navigateur (1845, constamment réédités et augmentés pendant plus de 20 ans), Aventures d'un gentilhomme (1846), Une Haine à bord (1851, le plus connu), Les Princes d’ébène (1852), Le dernier des flibustiers (1856), etc.
Outre les romans maritimes, il publie, toujours sur le thème de la mer, des poésies (La Vie du marin, symphonie dramatique ) et des chansons (Le Gaillard d’avant, chansons maritimes). Et surtout des livres de témoignages et d’érudition, notamment Le Tableau de la mer et Le Langage des marins , ainsi que des biographies (sur Jean Bart, Dugay-Trouin, Surcouf ou Magellan, toutes d’ailleurs à la limite du roman historique).
Il lui arrive cependant de prendre d’autres directions : romans sociaux (Pauvres et mendiants, récompensé en1874 par l’Académie des sciences morales et politiques) et sentimentaux (La Plus heureuse des femmes).
Il s’intéresse encore aux premiers pas de la navigation aérienne et construit en 1861 avec Ponton d’Amécourt un prototype d’hélicoptère, dont se souviendra Jules Verne dans son roman Robur le Conquérant (1886) et qui lui rendra hommage. En 1863, il crée avec Nadar la Société d’encouragement pour la locomotion aérienne au moyen d’appareils plus lourds que l’air. C'est La Landelle qui inventa le mot « aviation » avec son livre : Aviation ou Navigation aérienne : « L'analogie nous a conduit M. Ponton d'Amécourt et moi à créer le verbe avier, synonyme de voler dans les airs et ses dérivés aviation, aviateur, aviable, aviablement » (cité par le Trésor de la langue française informatisé, dictionnaire établi par le CNRS). Comme écrivain il publie plusieurs livres sur l’aéronautique naissante. Dans les airs, histoire élémentaire de l'aéronautique (1884), et même un roman : Pigeon vole, aventures en l'air, aviation (1868).
Le 15 août 1863, il est nommé officier de la Légion d’honneur. Vingt ans plus tard, atteint par la tuberculose, il s’éteint le 19 janvier 1886. A 74 ans, il avait, selon le langage qu’il a si bien popularisé , « filé son câble par le bout ».
Une haine à bord, grand roman maritime, par G. de La Landelle, Éditeur : F. Roy (Paris), 1885
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53050468b
Cet écrivain est né à Montpellier le 5 mars 1812. Descendant d’une famille de marins bretons, il s’engage dans la "Royale" à 16 ans, après une scolarité de quatre années dans un collège de Strasbourg. Il va naviguer sur plus de dix batiments entre 1828 et 1839, allant du Brésil à la Martinique, de la Guadeloupe au Portugal et l’Algérie. Il monte en grade, passant de simple matelot à enseigne de vaisseau, pour finir capitaine de frégate.
Mais, le 14 septembre 1839, il démissionne, pour s’embarquer dans une autre aventure, celle de l'écriture. Dès 1840, il rédige Les Gens de la mer, ensemble d’articles insérés dans Les Français peints par eux-mêmes : encyclopédie morale du dix-neuvième siècle, qui le font connaître et l’introduisent dans la sphère journalistique. D’abord dans des périodiques spécialisés : La France maritime, puis le Journal de la Flotte dont il est l'un des fondateurs et le rédacteur en chef. Il élargit ensuite sa palette, collaborant à d’autres titres : L’Union catholique, La Mode, Le Commerce. Profondément chrétien, il combat farouchement les révolutionnaires de 1848, qu’il appelle « les incendiaires », à travers rubriques et pamphlets publiés dans des journaux réactionnaires, comme La Liberté, L’Avenir national, Le Lampion. Ce qui ne l’empêchera pas de fulminer toujours contre la guerre : « Oh la guerre ! J’enrage du matin au soir de la sottise universelle de l’espèce féroce prétendue humaine » (lettre du 1er octobre 1884).
Outre ses articles nombreux et divers, touchant tous à l’univers maritime dont il est considéré comme une des grandes références, il devient un écrivain prolifique, et rédige durant sa carrière près de 90 ouvrages dont la plupart touchent, de près ou de loin, au monde des océans.
Le Passe-temps publie Sans-Peur le corsaire, roman maritime par G. De La Landelle. Affiche par Horace Castelli, 1880
Il s’agit essentiellement de romans, parus d’abord en feuilletons dans la presse, puis la plupart du temps réédités en librairie. La grosse majorité sont des récits « maritimes », thématique devenue à la mode grâce à Fenimoore Cooper (L’Écumeur de mer ou La vie d’un matelot) et Eugène Sue (La vigie de Koat-Ven : roman maritime (1780-1830) et Atar-Gull). La Landelle en fait un des grands courants de la littérature populaire. On y trouve ce qui est devenu par la suite les codes et les lieux communs de ce type de récit : enlèvements, bistrots à marins et entrepôts, atmosphère confinée du bateau et air du grand large, détente au port et tempêtes apocalyptiques, rythme rapide. La Landelle y rajoute sa profonde connaissance de la vie en mer du temps de la marine à voile. C’est d’ailleurs ce savoir professionnel qui plait : « Ses descriptions portent plutôt le cachet de l'exactitude, écrit Cherbuliez, il expose fidèlement l'état actuel des choses, et son récit, entremêlé d'épisodes plus ou moins dramatiques, sera lu, nous n'en doutons pas, avec beaucoup d'intérêt » (Revue critique des livres nouveaux, 1862) .
Son premier grand succès est La Gorgone, publié d’abord dans le journal L’Époque en 1844, puis repris en livre. Et les titres de s’enchainer : Les Quarts de nuit, contes et causeries d'un vieux navigateur (1845, constamment réédités et augmentés pendant plus de 20 ans), Aventures d'un gentilhomme (1846), Une Haine à bord (1851, le plus connu), Les Princes d’ébène (1852), Le dernier des flibustiers (1856), etc.
Outre les romans maritimes, il publie, toujours sur le thème de la mer, des poésies (La Vie du marin, symphonie dramatique ) et des chansons (Le Gaillard d’avant, chansons maritimes). Et surtout des livres de témoignages et d’érudition, notamment Le Tableau de la mer et Le Langage des marins , ainsi que des biographies (sur Jean Bart, Dugay-Trouin, Surcouf ou Magellan, toutes d’ailleurs à la limite du roman historique).
Il lui arrive cependant de prendre d’autres directions : romans sociaux (Pauvres et mendiants, récompensé en1874 par l’Académie des sciences morales et politiques) et sentimentaux (La Plus heureuse des femmes).
Il s’intéresse encore aux premiers pas de la navigation aérienne et construit en 1861 avec Ponton d’Amécourt un prototype d’hélicoptère, dont se souviendra Jules Verne dans son roman Robur le Conquérant (1886) et qui lui rendra hommage. En 1863, il crée avec Nadar la Société d’encouragement pour la locomotion aérienne au moyen d’appareils plus lourds que l’air. C'est La Landelle qui inventa le mot « aviation » avec son livre : Aviation ou Navigation aérienne : « L'analogie nous a conduit M. Ponton d'Amécourt et moi à créer le verbe avier, synonyme de voler dans les airs et ses dérivés aviation, aviateur, aviable, aviablement » (cité par le Trésor de la langue française informatisé, dictionnaire établi par le CNRS). Comme écrivain il publie plusieurs livres sur l’aéronautique naissante. Dans les airs, histoire élémentaire de l'aéronautique (1884), et même un roman : Pigeon vole, aventures en l'air, aviation (1868).
Le 15 août 1863, il est nommé officier de la Légion d’honneur. Vingt ans plus tard, atteint par la tuberculose, il s’éteint le 19 janvier 1886. A 74 ans, il avait, selon le langage qu’il a si bien popularisé , « filé son câble par le bout ».
Roger Musnik
Département Littérature et art
Une haine à bord, grand roman maritime, par G. de La Landelle, Éditeur : F. Roy (Paris), 1885
16 juin 1896 : le Drummond-Castle fait naufrage
"Qui voit Molène voit sa peine, qui voit Ouessant voit son sang…"
Le 16 juin 1896, le Drummond Castle, un vapeur de 110 mètres appartenant à la compagnie britannique Castle Line, transportant du fret et des passagers, arrive au large de la pointe bretonne, dans le secteur des Iles du Ponant, entre Molène et Ouessant. Il a quitté Le Cap en Afrique du Sud le 29 mai et fait route vers Londres. C’est dans la soirée que le drame survint. Naviguant dans un brouillard intense, le capitaine, pensant avoir doublé Ouessant plus au nord, mit le cap sur ce qu’il croyait être le phare du Créac'h. En fait, il se dirigeait droit sur le récif des Pierre-Vertes, à l’entrée du passage du Fromveur, à l’ouest de l’archipel de Molène.
Le 16 juin 1896, le Drummond Castle, un vapeur de 110 mètres appartenant à la compagnie britannique Castle Line, transportant du fret et des passagers, arrive au large de la pointe bretonne, dans le secteur des Iles du Ponant, entre Molène et Ouessant. Il a quitté Le Cap en Afrique du Sud le 29 mai et fait route vers Londres. C’est dans la soirée que le drame survint. Naviguant dans un brouillard intense, le capitaine, pensant avoir doublé Ouessant plus au nord, mit le cap sur ce qu’il croyait être le phare du Créac'h. En fait, il se dirigeait droit sur le récif des Pierre-Vertes, à l’entrée du passage du Fromveur, à l’ouest de l’archipel de Molène.
Le steamer Drummond Castle in Le Monde illustré du 27 juin 1896, p.444
Peu avant 23 heures, le navire heurta un récif. La coque fut déchirée sur toute sa longueur et l’avant du navire commença à s’enfoncer. Faute de double-fond, l’eau s’engouffra rapidement à l’intérieur du paquebot : en moins de cinq minutes le bateau sombra, emportant avec lui 248 personnes, hommes d’équipage et passagers, britanniques pour la plupart. Au matin et pendant plusieurs semaines, tous les navires des environs se dévouèrent pour repêcher les corps rendus par la mer. À Ouessant et Molène, des chapelles ardentes furent dressées et les corps inhumés dans des cercueils ou, faute de bois, dans de simples linceuls confectionnés dans des draps. Seules trois personnes purent être sauvées et une centaine de corps fut retrouvée. Vingt-neuf victimes furent inhumées à Ladanez-Molène, un îlot en face de Molène, dans ce que l’on appelle aujourd’hui le cimetière des Anglais.
Carte particulière d'une partie de la côte du sud de Bretagne qui prend depuis la rivière de Quimper jusqu'au Conquet, vû dans le temps de la basse mer de vive eaux, 1758
En Angleterre, l’émotion fut considérable. Pour exprimer sa gratitude envers les habitants d’Ouessant, de Molène, de Camaret, de Brest, du Conquet et de Ploudalmézeau, qui avaient participé aux recherches et avaient montré beaucoup de dévouement envers les victimes, la presse britannique lança une souscription nationale qui fut un succès. De son côté, la reine Victoria versa une aide financière aux populations bretonnes et fit graver des médailles commémoratives en l’honneur des sauveteurs. Elle offrit à Molène un calice en vermeil orné de pierres fines et précieuses, une horloge indiquant l’heure solaire et finança la construction d’une citerne pour conserver l’eau douce. L’île d’Ouessant pu terminer la construction du clocher de l’église Saint-Pol-Aurélien et y ériger une flèche, tandis que la commune de Ploudalmézeau reçut la somme de cinq mille francs pour la construction d’un nouveau quai et le réaménagement du port de Portsall.
Les Grands Naufrages, drames de la mer, par Henri de Noussanne, Paris : Hachette, 1903
En France, la presse nationale se fit l’écho de ce drame. Les grands quotidiens de l’époque comme Le Petit journal, le Petit parisien, Le Figaro, La Croix, Le Matin, Le journal, ou Le Monde illustré couvrirent l’événement.
La mer d’Iroise est une des zones maritimes les plus dangereuses d’Europe. Parsemée d’écueils et de puissants courants, elle fut le théâtre de nombreux naufrages ; entre 1891 et 1896, on comptabilisa pour les seules Pierre-Vertes une quinzaine de naufrages, et dans le passage du Fromveur, 30 navires sombrèrent entre 1888 et 1904.
Le Petit Parisien. Supplément illustré du 5 juillet 1896
La catastrophe du Drummond-Castle incita la Commission des phares à améliorer le balisage dans cette zone. C’est ainsi qu’en 1904 fut décidé la construction d’un phare à l’entrée du Fromveur, sur le récif d’Ar Gazeg, appelé « La Jument ». Sa construction, effectuée dans des conditions extrêmement difficile, dura sept années. Après Le Stiff allumé en 1700 et Le Créac’h en 1863, La Jument est le troisième phare à baliser la zone d’Ouessant. Deux autres édifices seront construits plus tard, Kéréon en 1907 et Nividic en 1912.
Peu avant 23 heures, le navire heurta un récif. La coque fut déchirée sur toute sa longueur et l’avant du navire commença à s’enfoncer. Faute de double-fond, l’eau s’engouffra rapidement à l’intérieur du paquebot : en moins de cinq minutes le bateau sombra, emportant avec lui 248 personnes, hommes d’équipage et passagers, britanniques pour la plupart. Au matin et pendant plusieurs semaines, tous les navires des environs se dévouèrent pour repêcher les corps rendus par la mer. À Ouessant et Molène, des chapelles ardentes furent dressées et les corps inhumés dans des cercueils ou, faute de bois, dans de simples linceuls confectionnés dans des draps. Seules trois personnes purent être sauvées et une centaine de corps fut retrouvée. Vingt-neuf victimes furent inhumées à Ladanez-Molène, un îlot en face de Molène, dans ce que l’on appelle aujourd’hui le cimetière des Anglais.
Carte particulière d'une partie de la côte du sud de Bretagne qui prend depuis la rivière de Quimper jusqu'au Conquet, vû dans le temps de la basse mer de vive eaux, 1758
En Angleterre, l’émotion fut considérable. Pour exprimer sa gratitude envers les habitants d’Ouessant, de Molène, de Camaret, de Brest, du Conquet et de Ploudalmézeau, qui avaient participé aux recherches et avaient montré beaucoup de dévouement envers les victimes, la presse britannique lança une souscription nationale qui fut un succès. De son côté, la reine Victoria versa une aide financière aux populations bretonnes et fit graver des médailles commémoratives en l’honneur des sauveteurs. Elle offrit à Molène un calice en vermeil orné de pierres fines et précieuses, une horloge indiquant l’heure solaire et finança la construction d’une citerne pour conserver l’eau douce. L’île d’Ouessant pu terminer la construction du clocher de l’église Saint-Pol-Aurélien et y ériger une flèche, tandis que la commune de Ploudalmézeau reçut la somme de cinq mille francs pour la construction d’un nouveau quai et le réaménagement du port de Portsall.
Les Grands Naufrages, drames de la mer, par Henri de Noussanne, Paris : Hachette, 1903
En France, la presse nationale se fit l’écho de ce drame. Les grands quotidiens de l’époque comme Le Petit journal, le Petit parisien, Le Figaro, La Croix, Le Matin, Le journal, ou Le Monde illustré couvrirent l’événement.
La mer d’Iroise est une des zones maritimes les plus dangereuses d’Europe. Parsemée d’écueils et de puissants courants, elle fut le théâtre de nombreux naufrages ; entre 1891 et 1896, on comptabilisa pour les seules Pierre-Vertes une quinzaine de naufrages, et dans le passage du Fromveur, 30 navires sombrèrent entre 1888 et 1904.
Le Petit Parisien. Supplément illustré du 5 juillet 1896
La catastrophe du Drummond-Castle incita la Commission des phares à améliorer le balisage dans cette zone. C’est ainsi qu’en 1904 fut décidé la construction d’un phare à l’entrée du Fromveur, sur le récif d’Ar Gazeg, appelé « La Jument ». Sa construction, effectuée dans des conditions extrêmement difficile, dura sept années. Après Le Stiff allumé en 1700 et Le Créac’h en 1863, La Jument est le troisième phare à baliser la zone d’Ouessant. Deux autres édifices seront construits plus tard, Kéréon en 1907 et Nividic en 1912.
Plan canoé & barque du Népal
3.20m Planked canoe | ||||
GENERAL ARRANGEMENT | ||||
Scale: 1:10, 1:1 | Project No. | Drwg. No. | ||
Design CDN | Drawn AB | NEP-73 | 1 | |
Pokhara, May 1977 |
4.20m Tourist Boat | ||||
GENERAL ARRANGEMENT | ||||
Scale: 1:10, 1:2, 1:1 | Project No. | Drwg. No. | ||
Design CDN | Drawn AB | NEP-73 | 2 | |
Pokhara, April 1977 |
5.50m Fishing Boat | ||||
GENERAL ARRANGEMENT | ||||
Scale: 1:10, 1:1 | Project No. | Drwg. No. | ||
Design CDN | Drawn AB | NEP-73 | 3 | |
Pokhara, April 1977 |
7.30m Transport boat | ||||
GENERAL ARRANGEMENT | ||||
Scale: 1:10, 1:2 | Project No. | Drwg. No. | ||
Design CDN | Drawn AB | NEP-73 | 4 | |
Pokhara, July 1977 |
ONE-MAN FISHING BOAT. POKHARA, NEPAL, 1977.
5.5 m FISHING BOAT IN USE. POKHARA, NEPAL 1977.
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