Après Irma, José ou encore Maria, place à Ophelia. Classé en catégorie 1 (sur cinq), le dixième ouragan de la saison
sur l’Atlantique nord promet certes d'être beaucoup moins dévastateur,
mais devrait tout de même être à l'origine d'un temps très perturbé sur
l'ouest de l'Europe dans les prochains jours. Deux scénarios sont encore
envisagés : dans l'un d'entre eux, le plus privilégié à ce stade,
l'ouragan frôlerait le nord-ouest de la France.
Une telle trajectoire rappellerait celle de l'ouragan Floyd, qui avait durement touché la Bretagne en 1993, faisant au moins cinq morts et privant 40.000 foyers d'électricité dans le Finistère, voire celle de la grande tempête d'octobre 1987 en Bretagne et en Basse-Normandie… il y a trente ans jour pour jour. À l’époque, les côtes du nord-ouest de la France avaient été balayées par des vents soufflant à plus de 200 km/h.
Si ce deuxième scénario parait le plus probable à l'heure actuelle, les conséquences devraient cependant être beaucoup moins importantes.
De l'air d'origine tropicale sera également insufflé vers la France, ce qui ne manquera pas de faire grimper le mercure à des températures inhabituellement élevées pour une mi-octobre. Il devrait ainsi faire jusqu’à 28 degrés dans le sud-ouest du pays samedi, dimanche et lundi prochains, et entre 23 et 24 degrés sur la moitié nord. Il est toutefois possible qu’après le passage d’Ophelia, d’autres coups de vent balaient l’ouest de la France dans le courant de la semaine.
Dans les prochaines années, ce genre de phénomène devrait même s'accentuer. Dans un rapport de 2014 réalisé par des chercheurs de Météo-France, intitulé "Le climat de la France au XXIe siècle", les climatologues français prévoient ainsi "un renforcement des précipitations extrêmes sur une large partie du territoire".
Quelle est la trajectoire prévue ?
Alors que l'ouragan se dirige lentement vers les Açores, où les rafales devraient atteindre 130 à 140 km/h samedi, deux scénarios semblent donc envisagés pour la suite. Tout en s'affaiblissant, Ophelia pourrait soit se diriger vers le Portugal, comme Vince en 2005 ou Nadine en 2012, soit remonter vers le golfe de Gascogne, en direction de l'Irlande et frôler l'île d'Ouessant, en Bretagne.Une telle trajectoire rappellerait celle de l'ouragan Floyd, qui avait durement touché la Bretagne en 1993, faisant au moins cinq morts et privant 40.000 foyers d'électricité dans le Finistère, voire celle de la grande tempête d'octobre 1987 en Bretagne et en Basse-Normandie… il y a trente ans jour pour jour. À l’époque, les côtes du nord-ouest de la France avaient été balayées par des vents soufflant à plus de 200 km/h.
Si ce deuxième scénario parait le plus probable à l'heure actuelle, les conséquences devraient cependant être beaucoup moins importantes.
Quelles pourraient être les conséquences sur la France ?
Il est encore un peu tôt pour se prononcer sur les possibles conséquences d'Ophelia sur l'Hexagone. Mais si ce deuxième scénario venait à se confirmer, les vents - assez violents – ne concerneraient que la pointe bretonne, produisant néanmoins des vagues pouvant aller jusqu'à huit mètres, selon La Chaîne Météo.De l'air d'origine tropicale sera également insufflé vers la France, ce qui ne manquera pas de faire grimper le mercure à des températures inhabituellement élevées pour une mi-octobre. Il devrait ainsi faire jusqu’à 28 degrés dans le sud-ouest du pays samedi, dimanche et lundi prochains, et entre 23 et 24 degrés sur la moitié nord. Il est toutefois possible qu’après le passage d’Ophelia, d’autres coups de vent balaient l’ouest de la France dans le courant de la semaine.
Dans les prochaines années, ce genre de phénomène devrait même s'accentuer. Dans un rapport de 2014 réalisé par des chercheurs de Météo-France, intitulé "Le climat de la France au XXIe siècle", les climatologues français prévoient ainsi "un renforcement des précipitations extrêmes sur une large partie du territoire".
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