Comixtrip vous propose une sélection des meilleures bandes dessinées sur le thème des bateaux. De Barbe Rouge à Long John Silver, en passant par Les Passagers du vent ou Esteban,
découvrez notre sélection d’albums valant le détour. Forcément
subjectif, notre Top 10 des meilleures BD sur le thème des bâteaux peut
prêter à discussion. Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine,
n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la
rubrique commentaires.
Barbe Rouge
de Victor Hubinon et Jean-Michel Charlier (Dargaud)
La
plus grande série de pirates de la bande dessinée à redécouvrir à
travers les intégrales de Barbe-Rouge. Le terrible pirate imaginé par
Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon connait des aventures maritimes
inoubliables. Entre batailles navales, courses-poursuites et trahisons,
Barbe-Rouge le démoniaque devra déjouer les pièges les plus terribles.
Une galerie de personnages haute en couleur : Éric, le jeune corsaire ;
Triple-Pattes, le vieil érudit ; Baba, l’esclave affranchi ; et,
surtout, Barbe-Rouge, le cruel, le démoniaque, le terrible pirate. Une
fabuleuse galerie de personnages hauts en couleur !
Les Passagers du vent
de François Bourgeon (Glénat)
Cette
série d’aventure historique et maritime se situe au XVIIIe siècle et
raconte les aventures singulières et tragiques d’Isa. Cette très jeune
femme, à qui on a usurpé l’identité, était destinée à un avenir doré
dans l’aristocratie. Pour se venger et fuir, Isa choisit l’exil.
Passagère du vent sur les routes océanes, elle subit les guerres,
rencontre les prisons et découvre l’horreur de la traite négrière qui
assure l’enrichissement des Amériques et des Antilles. à jamais éprouvée
par toutes ces expériences, Isa n’en aime pas moins la vie. Elle aimera
des hommes. Elle aimera des femmes… et encore plus sa liberté. Elle
n’oubliera jamais de demeurer rebelle.S’appuyant sur une documentation très riche, François Bourgeon décrit avec minutie la vie en mer et les horreurs du commerce triangulaire. Son héroïne, Isa, fait preuve de détermination, d’une grande modernité et affronte un monde dominé par les hommes, souvent lâches et brutaux. Ses aventures ont fait l’objet de cinq premiers albums parus entre 1979 et 1984. La série des Passagers du vent s’est enrichie en 2009 d’un tome 6 – livre 1, et achevée en janvier 2010 avec le livre 2.
Long John Silver
de Mathieu Lauffray et Xavier Dorison (Dargaud)
Si
chacun connaît L’Île au trésor, qui sait réellement ce qu’il est advenu
du pirate Long John Silver ? Xavier Dorison et Mathieu Lauffray ont
tout simplement entrepris de raconter son histoire, nourris par les
récits de grande aventure et de piraterie. Un graphisme époustouflant au
service d’un récit de grande aventure.
Esteban
de Matthieu Bonhomme (Dupuis)
Engagé
comme mousse sur le baleinier Le Léviathan, Esteban, un jeune Indien de
la Terre de Feu, découvre l’âpreté de la vie à bord, mais aussi la
solidarité qui lie les hommes entre eux face aux dangers de la mer.
Alors que les premiers navires à vapeur font leur apparition, en ce
début du XXe siècle, et avec eux les prémices de la pêche industrielle,
c’est tout un monde qui est en train de basculer, la violence et la
cupidité des hommes se substituant à toute autre loi.
One Piece
de Eiichiro Oda (Glénat)
Nous
sommes à l’ère des pirates. Luffy, un garçon espiègle, rêve de devenir
le roi des pirates en trouvant le « One Piece », un fabuleux trésor. Par
mégarde, Luffy a avalé un jour un fruit démoniaque qui l’a transformé
en homme caoutchouc. Depuis, il est capable de contorsionner son corps
élastique dans tous les sens, mais il a perdu la faculté de nager.Avec l’aide de ses précieux amis, dont le fidèle Shanks, il va devoir affronter de redoutables pirates dans des aventures toujours plus rocambolesques.
Récemment adapté en dessin animé pour la télévision, One Piece remporte un beau succès au Japon. La sortie de ce manga en France permet à Eiichiro Oda de faire montre de tout son talent de graphiste et de narrateur.
Terre Neuvas
de Christophe Chabouté (Vents d’Ouest)
Chaque année des milliers de pêcheurs de morues partaient en direction de Terre-Neuve, vers des mers froides et dangereuses.Durant ces longues campagnes qui pouvaient durer six à neuf mois, la maladie, les blessures, les noyades, l’hygiène déplorable, la saleté repoussante, la violence et l’alcoolisme étaient le lot quotidien de ces pêcheurs que l’on surnommait aussi les ?forçats de la mer?. 3 avril 1913, après avoir navigué pendant trente-sept jours, la goélette ?la Marie-Jeanne? et ses 28 hommes d’équipage arrivent enfin au large de Terre-Neuve? mais les poissons ne ?donnent? pas. L’absence de bancs de morues présage une mauvaise pêche et un maigre salaire? Les tensions montent. L’ambiance à bord s’échauffe? Quand un matin, on découvre le corps inerte du second dans sa couchette, un couteau planté dans le dos? Autour du manche, un petit ruban de soie?
Chabouté nous immerge avec brio dans les conditions de vie extrêmes de ces marins du début du XXe siècle et signe un thriller captivant et inquiétant.
La Lune est blanche
de Emmanuel et François Lepage (Futuropolis)
Après Voyage aux îles de la Désolation et Un printemps à Tchernobyl,
Emmanuel Lepage livre un documentaire, vivant, incarné. Humain en un
mot ! d’une mission scientifique en Antarctique, en résonnance avec
l’homme, l’humaniste, qu’il est. La Lune est blanche est aussi
un beau témoignage sur la fraternité. Fraternité de la fratrie et
fraternité de la famille humaine. Emmanuel Lepage dessine les portraits
magnifiques de ces scientifiques en mission au bout du monde, de ces
femmes et ces hommes discrets, se refusant en héros polaires, se voyant
au contraire comme les maillons d’une chaîne qui oeuvre pour l’humanité.
« Mais le voyage râpe les peaux qu’on se donne, les apparences
sociales. On est nu, la peau à vif. C’est un miroir sans concession. »
Tout à la fois bande dessinée documentaire, reportage, récit de voyage
et introspection autobiographique, où textes, dessins et photos
s’articulent et se répondent dans une harmonie sensible et émouvante, la
Lune est blanche est aussi pour les auteurs, fascinés par ce grand
désert blanc d’une « beauté pure, rare et unique », l’occasion de se
questionner sur l’art et la création…
Black Crow
de Jean-Yves Delitte (Glénat)
En 1778, dans l’arsenal de Rochefort la frégate l’Hermione est
mise en chantier d’après les plans de l’ingénieur Chevillard Aîné.
Pendant près d’un an, charpentiers, perceurs, calfats, forgerons et
bagnards se relaient pour construire ce navire de près de 45 mètres,
doté d’une voilure de 1500 m2, de 26 canons pouvant tirer des boulets de 12 livres. En 1779, Gilbert Motier, marquis de La Fayette, décide d’embarquer sur l’Hermionepour combattre aux côtés des insurgés dans le conflit qui oppose l’Angleterre et ses treize colonies en Amérique du Nord…À l’occasion de la nouvelle traversée de l’Atlantique par l’Hermione prévue en juillet 2015, Jean-Yves Delitte ressort cet album de référence dans une nouvelle édition grand format. Bénéficiant d’une nouvelle couverture et de nombreux bonus incluant le plan du navire, cet ouvrage permet d’admirer dans les moindres détails ce splendide gréement, fleuron du patrimoine naval français.
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