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Cette exposition est une invitation au voyage et à l’aventure, symboles de la vie et de l’œuvre de l’écrivain Jack London. Réalisée par le Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens (MAAOA), en coproduction avec la Compagnie des Indes, elle propose de revivre l’un de ses paris les plus audacieux : le voyage effectué sur son voilier, le Snark, à travers les îles du Pacifque Sud, entre 1907 et 1909.
S’articulant autour des différents archipels traversés (Hawaï, les
îles Marquises, Tahiti, Fidji, Samoa, Vanuatu et les îles Salomon), elle
constituera une formidable opportunité pour chaque visiteur de s’ouvrir
à la diversité des cultures de cette région du monde.
Une sélection exceptionnelle d’œuvres d’art océanien sera présentée, issue des collections du MAAOA et d’autres grands musées (Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Musée Barbier-Mueller, Musée d’Aquitaine,...). Celles-ci seront exposées aux côtés d’autres objets rapportés par Jack London lui-même, montrés au public pour la première fois.
La scénographie nous plongera au cœur de cette odyssée mythique, grâce à la présentation de nombreux tirages photographiques issus de la collection personnelle de l’écrivain, mais aussi des installations audiovisuelles composées à partir d'éléments historiques et ethnographiques, ainsi que de nombreux objets d’époque (éditions originales, objets de marine) et une maquette inédite du Snark réalisée pour cette occasion.
Riche et surprenante, l’exposition Jack London dans les Mers du Sud permettra, en empruntant les pas d’un personnage hors du commun, de partager avec lui la magie de ses rencontres et de ressentir, à notre tour, le souffle de son aventure.
La croisière du Snark
En 1907, Jack London, son épouse Charmian et un équipage d’amateurs, embarquent à Oakland, Californie, à bord du Snark, un voilier de 17,5 mètres spécialement conçu pour cette aventure hors du commun. Un rêve fou, sans limites, les anime alors : un voyage de sept ans autour du monde. Marin dans l’âme depuis ses jeunes années, vécues auprès des pirates de la Baie de San Francisco ou des chasseurs de phoques en mer de Béring, Jack London entend avec le Snark marcher sur les traces de ses grands héros littéraires : Robert Louis Stevenson et Herman Melville.
Dès le début de la croisière, Jack peut mesurer les risques encourus : avant de rejoindre Hawaï, près de 4 000 kilomètres sans escale à travers l’Océan Pacifique, où tous doivent endurer de terribles tempêtes, révélant implacablement les défauts de construction du voilier et le manque de préparation de l’équipage. Après un long séjour aux îles Hawaï, le Snark met le cap vers les Marquises. Il jette l’ancre à Nuku Hiva où Jack et son épouse explorent à cheval la mythique vallée de Taïpi.
Dans les îles de la Société — Tahiti, Moorea, Raiatea, Bora Bora... — les London se lient d’amitié avec Tehei, un pêcheur polynésien qui leur apprend à pêcher sur une pirogue à balancier et qui décide de les accompagner pour le reste du voyage...
Puis, durant des mois, ce sera l’aventure de la Mélanésie, plus reculée, plus sauvage, dont la réputation cannibale des populations exerce à l’époque fascination et effroi sur le public occidental.
Aux Fidji, aux Nouvelles-Hébrides (Vanuatu) et enfin aux îles
Salomon, les London assistent aux danses et cérémonies traditionnelles
et s’émerveillent devant les villages coralliens. Mais ils ressentent
aussi les tensions existant entre les planteurs et les populations
locales, littéralement réduites en esclavage et déplacées d’île en
île...
Dans les îles Salomon, la santé de l’équipage du Snark ne cesse de se dégrader. Jack, lui-même gravement atteint, comprend qu’il n’a plus d’autre choix que de mettre un terme à sa croisière autour du monde.
Ce périple lui inspirera de nombreux récits d’aventures : Les Contes des mers du sud, La Croisière du Snark, Fils du soleil, L’Aventureuse...
Outre ses récits et des centaines de photographies, Jack London ramène de ces terres lointaines des objets ethnographiques qu’il gardera précieusement dans son ranch à Glen Ellen, en Californie.
Conçue par Marianne Pourtal Sourrieu, conservatrice du MAAOA, et l’auteur-réalisateur Michel Viotte, l’exposition Jack London dans les Mers du Sud, s’organise autour de grandes sections chronologiques et géographiques, correspondant aux archipels traversés par l’écrivain durant le périple du Snark.
Des objets ethnographiques à travers une sélection d’œuvres muséales
Collectés tout au long de son voyage par Jack London lui-même, quelques-uns de ces objets traditionnels, conservés actuellement en Californie, sont présentés au public pour la première fois.
Les photos prises et des écrits de Jack London
En résonance avec les objets et les œuvres ethnographiques, des photos prises par Jack London lors du voyage nous plongent en immersion au cœur de l’expédition : vie à bord, rites observés, portraits...
Dans la scénographie sont reproduites des citations de Jack London, empruntées à ses différents récits, apportant à chaque fois un éclairage personnel de leur auteur. Des extraits du Journal de bord du Snark, rédigé par Charmian London, sont également proposés.
Jack London : l'appel de l'aventure – Nane ; Jean-Luc Vezinet – Editions Oskar – 9791021405516 – 13,95 €
Voyages de Jack London sur le Snark, voilier à travers les îles du Pacifique
Cette exposition est une invitation au voyage et à l’aventure, symboles de la vie et de l’œuvre de l’écrivain Jack London. Réalisée par le Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens (MAAOA), en coproduction avec la Compagnie des Indes, elle propose de revivre l’un de ses paris les plus audacieux : le voyage effectué sur son voilier, le Snark, à travers les îles du Pacifque Sud, entre 1907 et 1909.
Une sélection exceptionnelle d’œuvres d’art océanien sera présentée, issue des collections du MAAOA et d’autres grands musées (Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Musée Barbier-Mueller, Musée d’Aquitaine,...). Celles-ci seront exposées aux côtés d’autres objets rapportés par Jack London lui-même, montrés au public pour la première fois.
La scénographie nous plongera au cœur de cette odyssée mythique, grâce à la présentation de nombreux tirages photographiques issus de la collection personnelle de l’écrivain, mais aussi des installations audiovisuelles composées à partir d'éléments historiques et ethnographiques, ainsi que de nombreux objets d’époque (éditions originales, objets de marine) et une maquette inédite du Snark réalisée pour cette occasion.
Riche et surprenante, l’exposition Jack London dans les Mers du Sud permettra, en empruntant les pas d’un personnage hors du commun, de partager avec lui la magie de ses rencontres et de ressentir, à notre tour, le souffle de son aventure.
La croisière du Snark
En 1907, Jack London, son épouse Charmian et un équipage d’amateurs, embarquent à Oakland, Californie, à bord du Snark, un voilier de 17,5 mètres spécialement conçu pour cette aventure hors du commun. Un rêve fou, sans limites, les anime alors : un voyage de sept ans autour du monde. Marin dans l’âme depuis ses jeunes années, vécues auprès des pirates de la Baie de San Francisco ou des chasseurs de phoques en mer de Béring, Jack London entend avec le Snark marcher sur les traces de ses grands héros littéraires : Robert Louis Stevenson et Herman Melville.
Dès le début de la croisière, Jack peut mesurer les risques encourus : avant de rejoindre Hawaï, près de 4 000 kilomètres sans escale à travers l’Océan Pacifique, où tous doivent endurer de terribles tempêtes, révélant implacablement les défauts de construction du voilier et le manque de préparation de l’équipage. Après un long séjour aux îles Hawaï, le Snark met le cap vers les Marquises. Il jette l’ancre à Nuku Hiva où Jack et son épouse explorent à cheval la mythique vallée de Taïpi.
Dans les îles de la Société — Tahiti, Moorea, Raiatea, Bora Bora... — les London se lient d’amitié avec Tehei, un pêcheur polynésien qui leur apprend à pêcher sur une pirogue à balancier et qui décide de les accompagner pour le reste du voyage...
Puis, durant des mois, ce sera l’aventure de la Mélanésie, plus reculée, plus sauvage, dont la réputation cannibale des populations exerce à l’époque fascination et effroi sur le public occidental.
Dans les îles Salomon, la santé de l’équipage du Snark ne cesse de se dégrader. Jack, lui-même gravement atteint, comprend qu’il n’a plus d’autre choix que de mettre un terme à sa croisière autour du monde.
Ce périple lui inspirera de nombreux récits d’aventures : Les Contes des mers du sud, La Croisière du Snark, Fils du soleil, L’Aventureuse...
Outre ses récits et des centaines de photographies, Jack London ramène de ces terres lointaines des objets ethnographiques qu’il gardera précieusement dans son ranch à Glen Ellen, en Californie.
Conçue par Marianne Pourtal Sourrieu, conservatrice du MAAOA, et l’auteur-réalisateur Michel Viotte, l’exposition Jack London dans les Mers du Sud, s’organise autour de grandes sections chronologiques et géographiques, correspondant aux archipels traversés par l’écrivain durant le périple du Snark.
Des objets ethnographiques à travers une sélection d’œuvres muséales
Collectés tout au long de son voyage par Jack London lui-même, quelques-uns de ces objets traditionnels, conservés actuellement en Californie, sont présentés au public pour la première fois.
Une sélection d’œuvres issues des collections du MAAOA et de
grands musées spécialisés dans les Arts Premiers (musée du quai
Branly-Jacques Chirac, musée Barbier-Mueller, musée d’Aquitaine,...)
jalonne l’exposition. Ils témoignent de la vie quotidienne, de
l’habitat, des croyances, du savoir-faire et du raffinement des
différentes populations rencontrées.
Collectées au cours du XIXe siècle, ces œuvres démontrent aujourd’hui l’excellence artistique et la diversité des populations du Pacifique Sud. À l’image de Jack London, navigateurs, savants ou simples curieux sont partis explorer ces terres lointaines, à la découverte de leurs habitants, et en ont ramené des objets rares, symboles de prestige et de puissance.
Des objets personnels de l’écrivain qui l’ont accompagné tout au long de ce périple complètent également l’exposition.Collectées au cours du XIXe siècle, ces œuvres démontrent aujourd’hui l’excellence artistique et la diversité des populations du Pacifique Sud. À l’image de Jack London, navigateurs, savants ou simples curieux sont partis explorer ces terres lointaines, à la découverte de leurs habitants, et en ont ramené des objets rares, symboles de prestige et de puissance.
Les photos prises et des écrits de Jack London
En résonance avec les objets et les œuvres ethnographiques, des photos prises par Jack London lors du voyage nous plongent en immersion au cœur de l’expédition : vie à bord, rites observés, portraits...
Dans la scénographie sont reproduites des citations de Jack London, empruntées à ses différents récits, apportant à chaque fois un éclairage personnel de leur auteur. Des extraits du Journal de bord du Snark, rédigé par Charmian London, sont également proposés.
Jack London : l'appel de l'aventure – Nane ; Jean-Luc Vezinet – Editions Oskar – 9791021405516 – 13,95 €
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