Un plan est en cours d’élaboration pour renflouer l’Ophélie, un
bateau de pêche qui a fait naufrage le 4 décembre dernier en baie de
Saint-Brieuc. Pour les autorités, impensable de laisser un bateau au
fond de l’eau s’il est possible de le relever, afin de ne pas saturer
les fonds d’épaves dangereuses pour la sécurité nautique.
Qu’est-il prévu pour l’Ophélie, ce bateau de pêche qui a fait naufrage le 4 décembre dernier en Baie de Saint-Brieuc ?
« L’objectif est de relever le navire dans les prochains jours », explique Eamon Mangan, directeur adjoint de la Direction des territoires et de la mer des Côtes-d’Armor, et délégué mer et littoral. Qui précise : « Ce relèvement est primordial tant pour des motifs de sécurité de la navigation - éviter le risque de suraccident -, que de préservation de l’environnement. » Mais avant d’engager une telle manœuvre, l’assureur, mandaté par l’armateur, a désigné un expert maritime : lundi une plongée de reconnaissance a été organisée. « Cet expert doit présenter un plan d’action, en l’occurrence à la préfecture maritime et la DDTM, pour relever cette épave. La date sera fixée en fonction des coefficients de marée et des conditions météorologiques. »
Laisser ou non les épaves au fond de l’eau ?
Suite au drame, les autorités doivent aussi gérer une problématique de sécurité autour de la zone concernée. « Une information nautique est diffusée aux usagers, complétée par une réglementation temporaire de la préfecture maritime interdisant la navigation à proximité », détaille Eamon Mangan.
Pour l’administration, l’objectif est d’éviter de maintenir des épaves dans des secteurs sensibles, en terme d’activité maritime. « Nous veillons donc à ce que les épaves soient relevées. Il peut s’agir aussi bien de navires de pêche ou de plaisance que de pièces détachées. Par exemple, une ancre de navire de commerce perdue, comme cela a été le cas récemment devant Le Légué. Il s’agit d’assurer la sécurité de la navigation. En cas d’urgence, nous demandons à ce qu’un avis urgent aux navigateurs - Avurnav - soit diffusé afin d’informer d’un danger immédiat. »
Et les antiquités ?
Pour les épaves anciennes ou ou dans l’hypothèse où un navire ne pourrait être relevé à cause de la profondeur d’immersion, « le Service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) est informé et c’est lui qui mentionne sur ses cartes l’existence d’un danger. Il est donc important de connaitre la cartographie marine et les instructions nautiques du SHOM lorsque l’on navigue. Le site internet du Shom, data.shom.fr, est par ailleurs accessible à tous. »
Un article de la rédaction du Télégramme
Qu’est-il prévu pour l’Ophélie, ce bateau de pêche qui a fait naufrage le 4 décembre dernier en Baie de Saint-Brieuc ?
« L’objectif est de relever le navire dans les prochains jours », explique Eamon Mangan, directeur adjoint de la Direction des territoires et de la mer des Côtes-d’Armor, et délégué mer et littoral. Qui précise : « Ce relèvement est primordial tant pour des motifs de sécurité de la navigation - éviter le risque de suraccident -, que de préservation de l’environnement. » Mais avant d’engager une telle manœuvre, l’assureur, mandaté par l’armateur, a désigné un expert maritime : lundi une plongée de reconnaissance a été organisée. « Cet expert doit présenter un plan d’action, en l’occurrence à la préfecture maritime et la DDTM, pour relever cette épave. La date sera fixée en fonction des coefficients de marée et des conditions météorologiques. »
Laisser ou non les épaves au fond de l’eau ?
Suite au drame, les autorités doivent aussi gérer une problématique de sécurité autour de la zone concernée. « Une information nautique est diffusée aux usagers, complétée par une réglementation temporaire de la préfecture maritime interdisant la navigation à proximité », détaille Eamon Mangan.
Pour l’administration, l’objectif est d’éviter de maintenir des épaves dans des secteurs sensibles, en terme d’activité maritime. « Nous veillons donc à ce que les épaves soient relevées. Il peut s’agir aussi bien de navires de pêche ou de plaisance que de pièces détachées. Par exemple, une ancre de navire de commerce perdue, comme cela a été le cas récemment devant Le Légué. Il s’agit d’assurer la sécurité de la navigation. En cas d’urgence, nous demandons à ce qu’un avis urgent aux navigateurs - Avurnav - soit diffusé afin d’informer d’un danger immédiat. »
Et les antiquités ?
Pour les épaves anciennes ou ou dans l’hypothèse où un navire ne pourrait être relevé à cause de la profondeur d’immersion, « le Service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) est informé et c’est lui qui mentionne sur ses cartes l’existence d’un danger. Il est donc important de connaitre la cartographie marine et les instructions nautiques du SHOM lorsque l’on navigue. Le site internet du Shom, data.shom.fr, est par ailleurs accessible à tous. »
Un article de la rédaction du Télégramme
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