Le croisiériste norvégien Hurtigruten va utiliser d'ici trois ans un biogaz liquéfié fabriqué à base de restes de poisson pour propulser six de ses navires.
La compagnie norvégienne Hurtigruten va utiliser des
restes de poissons pour propulser des navires de croisière. Une manière
originale d'améliorer l'image d'un secteur critiqué pour ses effets
néfastes sur le climat et la qualité de l'air.
Des restes de production de l'industrie de la pêche seront mélangés à d'autres déchets organiques afin de créer un biogaz. Il sera liquéfié afin de remplacer le fioul, a indiqué lundi la compagnie qui organise notamment des croisières dans l'Arctique et l'Antarctique. "Ce que d'autres considèrent comme un problème, nous l'envisageons comme une ressource et une solution", explique le directeur général de Hurtigruten, Daniel Skjeldam. "En utilisant le biogaz pour alimenter ses navires, Hurtigruten devient la première compagnie du secteur à propulser ses bateaux à l'aide de carburants exempts de combustibles fossiles", ajoute-t-il.
Hurtigruten, qui exploite aujourd'hui une flotte de 17 unités, souhaite équiper d'ici à 2021 "au moins" six de ses navires de systèmes de propulsion biogaz et de batteries associés à des moteurs à gaz naturel liquéfié (GNL), la plus propre des énergies fossiles.
Un gros navire de croisière propulsé au fioul lourd, carburant peu onéreux mais très polluant, émet quotidiennement autant de particules fines qu'un million de voitures, selon l'organisation allemande de défense de l'environnement Nabu.
Lundi, la justice française a d'ailleurs pour la première fois condamné une compagnie de croisière et l'un de ses capitaines pour avoir enfreint les normes environnementales.Après avoir été épinglé avec du fioul trop polluant, le capitaine de l'Azura exploité par le leader mondial du secteur, l'américain Carnival, a été condamné à 100.000 euros d'amende, dont 80.000 devront être acquittés par son employeur.
La Norvège, quant à elle, a décidé d'appliquer d'ici à 2026 au plus tard une exigence de "zéro émission" pour les navires de croisière et les ferries naviguant dans ses célèbres fjords classés au patrimoine mondial de l'Unesco.
Des restes de production de l'industrie de la pêche seront mélangés à d'autres déchets organiques afin de créer un biogaz. Il sera liquéfié afin de remplacer le fioul, a indiqué lundi la compagnie qui organise notamment des croisières dans l'Arctique et l'Antarctique. "Ce que d'autres considèrent comme un problème, nous l'envisageons comme une ressource et une solution", explique le directeur général de Hurtigruten, Daniel Skjeldam. "En utilisant le biogaz pour alimenter ses navires, Hurtigruten devient la première compagnie du secteur à propulser ses bateaux à l'aide de carburants exempts de combustibles fossiles", ajoute-t-il.
Hurtigruten, qui exploite aujourd'hui une flotte de 17 unités, souhaite équiper d'ici à 2021 "au moins" six de ses navires de systèmes de propulsion biogaz et de batteries associés à des moteurs à gaz naturel liquéfié (GNL), la plus propre des énergies fossiles.
Un navire de croisière émet autant de particules qu'un million de voitures
La Norvège, où des bus roulent déjà au biogaz, dispose d'industries piscicole et forestière très développées, générant d'importants volumes de déchets organiques. Cette annonce survient alors que le secteur de la croisière est vivement critiqué pour son empreinte climatique et sa contribution à la qualité de l'air.Un gros navire de croisière propulsé au fioul lourd, carburant peu onéreux mais très polluant, émet quotidiennement autant de particules fines qu'un million de voitures, selon l'organisation allemande de défense de l'environnement Nabu.
Lundi, la justice française a d'ailleurs pour la première fois condamné une compagnie de croisière et l'un de ses capitaines pour avoir enfreint les normes environnementales.Après avoir été épinglé avec du fioul trop polluant, le capitaine de l'Azura exploité par le leader mondial du secteur, l'américain Carnival, a été condamné à 100.000 euros d'amende, dont 80.000 devront être acquittés par son employeur.
La Norvège, quant à elle, a décidé d'appliquer d'ici à 2026 au plus tard une exigence de "zéro émission" pour les navires de croisière et les ferries naviguant dans ses célèbres fjords classés au patrimoine mondial de l'Unesco.
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