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Antarctique Ivan C. Dupont
A l’heure où l’on n’accepte bien souvent de voyager qu’à condition d’emporter avec soi son petit confort, à l’heure où le tourisme ne sort plus des chemins balisés, à l’heure où l’ailleurs se doit d’être avant tout un havre de paix, Ivan C Dupont a fait le choix de l’extrême, et ce en plusieurs sens. Extrême sa destination, puisqu’il a embarqué sur la Croix-Saint-Paul II pour une expédition vers l’Antarctique. Extrêmes ses conditions de vie car l’existence sur un cotre, sous ces latitudes, n’est pas une sinécure... Cependant, ce qui ressort de chacune des lignes de ce texte, c’est l’émerveillement d’un homme qui a touché à ces terres des antipodes, à cette faune aujourd’hui en danger et à préserver. Journal de bord d’une expédition vers l’Antarctique, égrainant avec passion les îles, les espèces et les bases scientifiques croisées, Antarctique parvient à nous transporter, au fil de la plume, vers ces espaces qui seront pour beaucoup d’entre nous inaccessibles. De page en page, de villes en caps, nous cheminons aux côtés d’un auteur qui, par-delà la description et l’introspection, réussit à nous sensibiliser, de manière vivante, à la splendeur, à la richesse, mais aussi à la fragilité de ce lieu géopolitiquement à part qu’est l’Antarctique.
Expédition antarctique française (1903-1905)
Expédition antarctique française, Jean Charcot, Louis Joubin, France. Ministère de l'éducation nationale
Vendée Globe - jour 49 - une ile mystérieuse pour Arnaud Boissière
Revivez les temps forts du vendredi 28 décembre, 49ème jour de course sur le Vendée Globe 2012-2013.
Ça bouge sur le Pacifique.
Alors que les deux leaders sont encore aux prises avec des vents faibles, derrière on s'active. Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) a réduit son retard de plus de 150 milles en vingt-quatre heures. Plus à l'arrière, Arnaud Boissières (Akena Vérandas) commence à envisager de jouer sa partition dans l'harmonie des Tontons Flingueurs. Jean Le Cam qui les a quittés, préfère jouer les troubadours solitaires. Pour les deux solistes en tête de course, le Pacifique a troqué les cuivres symphoniques pour une petite musique de chambre. Le vent, qui a singulièrement molli, ne permet pas d'aller très vite, mais permet à Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) comme François Gabart (MACIF) de recharger leurs batteries avant le dernier tronçon qui les mènera jusqu'au cap Horn.
Avec encore près de 400 milles d'avance sur Jean-Pierre Dick, les deux leaders ne sont pas encore sous la menace immédiate de leur premier poursuivant. L'occasion est donc belle pour faire un check-up complet du bateau, engranger quelques heures de sommeil bénéfiques et commencer à se projeter sur le passage du cap Horn, d'ici quelques jours.
Les batteries de Bernard.
Pas de départ en fanfare pour Bernard Stamm. Le skipper de Cheminées Poujoulat a quitté Dunedin en toute discrétion, après un arrêt forcé et plus de vingt-quatre heures de travail de forçat pour remettre en état son bateau. Les deux hydrogénérateurs sont maintenant en place et le navigateur suisse fait à nouveau route. Joint ce midi à l'occasion du direct, lors d'une brève conversation, Bernard attendait de vérifier si la charge de ses batteries se faisait convenablement, maintenant que les deux hélices sont solidement fixées au tableau arrière du bateau. Du coup, les quelques heures à venir vont sûrement lui paraître longues, en attendant le verdict. Toutes les péripéties de son escale forcée ont fortement entamé le capital sommeil du solitaire qui avouait avoir besoin de dormir, maintenant que le bateau avance sous pilote. Entre la décompression survenant après une forte période d'incertitudes et de tension, et la fatigue physique d'un travail aussi usant qu'ingrat, la perspective d'une sieste réparatrice est plus que bienvenue.
Petite musique de nuit.
Pendant ce temps, derrière les deux leaders, tout baigne dans le meilleur des mondes. Jean-Pierre Dick avance à grande vitesse sur une mer qui s'est bien ordonnée, propice aux grandes vitesses. Il manque juste le souffle de vent supplémentaire pour aller titiller la barre des records, mais ce qui est pris n'est plus à prendre.
Même son de cloche chez Jean Le Cam. Le skipper de SynerCiel, toujours à l'affut derrière Alex Thomson (Hugo Boss), avouait dans un message à son équipe technique avoir dormi presque huit heures d'affilée. Lui aussi profite d'une mer rangée, d'un vent stable et de la lune qui, chaque nuit, se dévoile un peu plus pour avaler les milles en direction de la porte Pacifique Ouest. Ce trio devrait creuser, au moins provisoirement, les écarts avec le groupe Mike Golding (Gamesa), Dominique Wavre (Mirabaud) et Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered). Les trois sont, en effet, sous la menace d'une petite dorsale anticyclonique qui s'étend progressivement depuis le sud de la Nouvelle-Zélande vers la zone de course.
Bel Canto pour Alessandro.
La situation fait aussi les affaires d'Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui revient à grand pas sur ce petit peloton. Le Sablais d'adoption démontre, qu'au fur et à mesure de l'avancée de son Vendée Globe, il se sent de plus en plus en phase avec son bateau. Il tient actuellement la deuxième meilleure moyenne des dernières vingt-quatre heures, juste derrière Jean-Pierre Dick.
Dans son sillage, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) est entré à son tour dans le Pacifique. Ils ne sont plus que deux à être encore dans l'Indien, Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur) et Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) qui a fêté le passage du cap Leeuwin par un tonitruant air d'opéra. On ne renie pas ses origines d'un trait de plume.
Vendée Globe 2012 - Résumé de la septième semaine de course
Revivez les temps forts de la septième semaine de course du Vendée Globe 2012-2013. Alors que François Gabart sur Macif et Armel le Cleac'h sur banque Populaire naviguent à vue dans le Pacifique Sud, Bernard Stamm sur Cheminée Poujoulat doit faire escale dans la Baie de Dunedin pour réparer son hydrogénérateur.
Rencontre avec Jean-Robert Petit
Glaciologue à laboratoire de glaciologie de Grenoble, Jean-Robert Petit a effectué douze missions à Vostok. Pendant deux décennies il a partagé la vie des hommes de Vostok et porte un regard émouvant sur cette épopée hors norm
L'exploration de l'Antarctique
Présentation du livre L'exploration de l'Antarctique de Jean-René Vanney. Des premières navigations au 15e siècle jusqu'à l'installation des bases Antarctiques, l'auteur raconte avec autant de précision que de style les expéditions audacieuses qui osèrent affronter cet immense inconnu. Christian de Marliave, directeur éditorial des éditions Paulsen et considéré comme l'un des meilleurs spécialistes français des régions polaires, présente ce livre hors du commun.
L'exploration de l'Antactique
Grand format, 620 pages, 450 photos, le texte de référence sur l'Antarctique.
Vostok, le dernier secret de l'Antarctique
Voici la bande-annonce du livre évènement de Jean-Robert Petit, le climatologue français qui a travaillé pendant 20 ans aux cotés des Russes et des Américains dans la base de Vostok. Perdue au cœur de l'Antarctique, à près de 4000m d'altitude, au pôle du froid (-89,2°C), cette base est la plus isolée de la planète. C'est pourtant là qu'une poignée de scientifiques et de foreurs ont remonté le temps en perçant les 3700 m de la calotte glaciaire pour en extraire des carottes de glace dans lesquels sont enfermées des minuscules bulles d'air, témoins des climats du passé. Ces chercheurs hors du commun ont ainsi prouvé au monde que l'accélération du réchauffement climatique est due à l'action de l'homme. Mais cette base n'a pas fini de livrer ses secrets. Demain, les hommes de Vostok auront, peut-être découvert une forme de vie inconnue, enfouie depuis plus d'un million d'années dans le lac de Vostok sous 3700 mètres de glace. Le dernier secret de l'Antarctique, publié aux éditons Paulsen, révèle, sous la plume du glaciologue Jean-Robert Petit, comment la petite station polaire, au cœur de l'Antarctique ébranla le monde et entra dans l'histoire .
Blizzard sur l'Antarctique
Les jours de "blizzard", les manchots se regroupent pour se protéger des très forts vents chargés de particules de neige et de l'abaissement soudain du mercure qui plonge à une température ressentie de près de -60°C. .
Sous les Quarantièmes Rugissants
Après plusieurs années d'études sous les Quarantièmes Rugissants, une équipe de jeunes scientifiques a voulu faire partager sa passion pour ces régions à mi-chemin entre les tropiques et l'Antarctique. Rassemblant leurs compétences, leurs souvenirs et leur magnifique documentation photographique, ils expliquent comment oiseaux et mammifères marins vivent, se reproduisent, se nourrissent dans un environnement réputé hostile. On apprend par exemple comment les partenaires d'un couple se reconnaissent, comment un manchot royal retrouvera immanquablement son poussin dans une crèche regroupant des milliers d'individus, comment un albatros utilise les vents avec le maximum d'efficacité, ou comment les espèces se partagent les ressources des mers australes... Dans un style simple, accessible à tous, servi par des images d'une richesse exceptionnelle, ce livre de référence nous entraîne passionnément vers ces minuscules îles australes aux côtes inhospitalières et vers les glaces immenses du continent Antarctique. Il évoque leur découverte, les erreurs du passé, les menaces qui pèsent aujourd'hui sur ces écosystèmes, afin que nous prenions tous conscience de l'intérêt vital pour l'humanité de préserver ce patrimoine, par respect pour la vie et les générations futures...
Le maître de la Désolation: 35 ans aux îles Kerguelen, 1860-1895
Joseph J. Fuller (1839-1920) fut un capitaine baleinier célèbre en son temps. Durant plus de trente-cinq ans, il consacra sa vie à la chasse à l'éléphant de mer dans les mers australes et principalement dans l'Océan Indien, aux îles Heard et Kerguelen. C'est sur les côtes déchiquetées de cette dernière qu'il fit naufrage en 1880 et passa un an dans des conditions dramatiques, avec un équipage en révolte. Ce livre est le passionnant récit de cette vie d'aventure, des nombreux" périls affrontés et de cette expérience éprouvante qui fit du capitaine Fuller le " Maître de la Désolation ", nom donné à l'époque aux îles Kerguelen. A travers ses mémoires, Fuller témoigne du rude quotidien des marins baleiniers et porte un regard éclairé sur une industrie, ses enjeux, ses dangers et indirectement sur le désastre écologique qu'elle provoqua dans cette région du monde. Le Maître de la Désolation n'avait jusqu'alors jamais été traduit en français. La présente édition est précédée d'une introduction par Jean-Claude Bousquet, " Ancien des Terres australes ", qui longtemps travailla sur les îles Kerguelen. Préfacé par Jean-Claude Hureau, professeur honoraire du Muséum national d'histoire naturelle de Paris, Le Maître de la Désolation est, au-delà du témoignage rare, une émouvante et authentique histoire de marin.
Chasseurs d'éléphants de mer aux îles Kerguelen
En 1850, les chasseurs américains de Nantuckett partaient chasser l'éléphant de mer et l'otarie sur les rivages encore vierges des îles Kerguelen. Un massacre perpétré par des hommes rudes qui ne craignaient ni le froid ni les naufrages et les années de solitude sur ces terres inhospitalières.
A bord du Marion Dufresne
A bord du Marion Dufresne, navire ravitailleur des terres Australes et Antarctiques Françaises: Crozet, Kerguelen, Amsterdam et Saint Paul.
A bord du Marion-Dufresne
Visite du Marion-Dufresne, navire des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf), durant une escale à la Réunion
Voyage aux îles de la Désolation - Futuropolis..
Version longue du teaser réalisé par Jacques Ledoux, au printemps 2010. Emmanuel Lepage, auteur de bande dessinée a embarqué sur le Marion Dufresne pour rejoindre les Terres Australes et Antarctiques Françaises. Des confettis d'empire, égarés dans l'immensité bleue à des milliers de kilomètres de toute terre habitée. Îles inconnues, sauvages, inhospitalières, mystérieuses. Battues par des vents violents, elles ne comptent d'humains que les scientifiques, de toutes disciplines, venus le temps de missions pouvant durer plusieurs mois, et les quelques militaires et contractuels chargés de faire fonctionner leurs bases d'habitation et de travail. Emmanuel Lepage a écrit et dessiné plus de cent cinquante planches, dans lesquelles il a inséré peintures, croquis et portraits réalisés sur place, donnant à son récit de voyage une dimension exceptionnelle et une densité impressionnante, publié aux éditions Futuropolis (Voyage aux îles de la Désolation, parution le 10 mars 2011, www.futuropolis.fr).
Les Corsaires des Terres Australes
En décembre 1940, le corsaire allemand Atlantis se réfugie aux îles Kerguelen pour réparations et envoie une équipe par voie terrestre afin de vérifier si la station de Port-Jeanne d'Arc n'est pas occupée par les Britanniques. Pendant ce temps, le navire se dirige sur le volcan de Saint-Paul pour y construire une base secrète.... Ce roman sur fond historique permet au lecteur de visiter les îles australes françaises et de s'initier au fameux syndrome austral.
Trois Naufrages pour trois îles - kerguelen, crozet
Présentation des récits de trois naufrages qui ont eu lieu entre 1825 et 1875 dans l'Océan Indien austral aux îles Crozet et Kerguelen et réunis en un ouvrage abondemment illustré "Trois naufrages pour trois îles" publié en 1998 aux Editions de la Dyle.
Vendée Globe: Les images des dégâts sur PRB
Vincent Riou raconte sa collision avec une bouée métallique et montre les dégâts engendrés sur PRB.
Un tour du monde à la voile sur Amzer Zo
A soixante ans, enfin libres après une vie professionnelle bien remplie, Yvonne et René, simples plaisanciers, décident de faire un tour du monde à la voile. Ils vont le réussir et de belle manière, sans incident, sans surprise durant cinq années de navigation, quarante mille milles marins parcourus et des centaines d'îles dans leur sillage. Une croisière à la voile comme on en rêve ! Cet ouvrage apporte de précieux et minutieux conseils - construction, aménagement et vie à bord - pour ceux qui souhaitent vivre une grande aventure en mer.
Tant qu'il y aura la mer...
Ce livre raconte la fabuleuse circumnavigation, du 11 septembre 2005 au 1er juillet 2008, du navigateur au prestigieux palmarès, Guy Bernardin : Six cent mille milles de navigation hauturière avec cinq tours du monde dont trois en solitaire et six passages du cap Horn. C'est aussi l'histoire de l'impossible voyage autour du monde de Spray of Saint-Briac : Un voilier en bois vieux de trente ans, réplique exacte d'un huîtrier du XVIIIe siècle et du Spray de Joshua Slocum qui a accompli, de 1895 à 1898, le premier tour du monde en solitaire avec escales. Seulement ce tour sans escale ne se déroule pas comme prévu, mais pas question pourtant d'abandonner pour Guy Bernardin et Spray of Saint-Briac.
Seul sur les océans
A la fin des années cinquante, on compte sur les doigts d'une main les navigateurs français qui ont bouclé un tour du monde en solitaire. C'est l'époque où, confiné dans un sanatorium où il soigne sa tuberculose, Pierre Auboiroux lit le récite des grands pionniers, devenus marins de légende : Le Toumelin, Bardiaux et les autres... Puis, tout bonnement, il se dit : " Pourquoi pas moi ? ". Beaucoup d'autres le pensent, qui ne vont pas au bout de leur rêve. Mais lui, rien ne l'arrêtera. Pierre Auboiroux ne doute de rien et surtout pas de lui-même. Car le défi qu'il se lance est inouï. A la différence des marins célèbres, il n'est pas né au bord de la mer, une écoute à la main... Chauffeur de taxi à Paris, il ne connaît ni la mer ni les bateaux, ni la navigation... et n'a pas un sou vaillant. A l'aube de la plaisance naissante, nulle école pour se former. Pour apprendre tout seul la manœuvre, il fait quelques sorties en dériveur. Pour faire un tour du monde, il retape un voilier d'occasion de huit mètres, sans le moindre des équipements que nous jugeons indispensables. Puis, un beau matin, il largue les amarres, réinvente au fil des jours, tout ce qu'il faut savoir pour naviguer au long cours, en solitaire. Piqué au vif par les moqueries des " pros " de la mer, qui prédisent son retour dans les trois jours, il tiendra bon, serrant les dents pour naviguer deux ans autour du globe, " à la branquignole "... Auboiroux ne cache rien, ni ses peurs, ni ses erreurs. Est-il un branquignol, un gavroche des océans, un titi parisien égaré sur la grande bleue ou u, héros des sept mers ? Pierre Auboiroux, c'est d'abord une force de décision peu commune, un homme de caractère. Ce carnet de bord, ironique et drôle, dévoile les péripéties d'une incroyable croisière. Elles forgeront un grand marin de ce débutant qui osa se jeter à l'eau.
Naviguer en solitaire ou en équipage réduit
La navigation en solitaire est une excellente école : prendre la bonne décision et bien agir du premier coup, anticiper, économiser ses forces, aller à l'essentiel...par un langage vivant et clair, les auteurs transmettent les connaissances spécifiques et indispensables à ce type de navigation. Ils proposent notamment des exercices pratiques et des conseils concrets pour aider le lecteur à mieux comprendre et à s'améliorer avec efficacité. Alors que de nombreuses illustrations agrémentent le texte et illustrent les points fondamentaux, différents témoignages de professionnels apportent des informations complémentaires.
Vendée Globe Résumé de la deuxième semaine de course
Revivez les temps forts de la deuxième semaine de course, marquée par le passage du pot au noir et de l'équateur, ainsi que les abandons de Jérémie Beyou et Gutek.
Sam Davies après son démâtage - vendée globe
"J'y crois pas. Après tout ce travail, c'est ça qui me rend encore plus triste. C'est pas que moi, c'est toute mon équipe, ma famille, tout le monde qui a travaillé trop dur pour moi. Et c'est pas juste pour tout le monde qui attendait un super Vendée Globe."
Vendée globe Sam Davies - Savéol « Il faut surmonter ça »
La navigatrice britannique était jointe ce matin à 9h45 lors d'une conférence de presse au PC Course de Montparnasse.
« Ça pourrait aller mieux. Je suis dégoûtée parce que mon Vendée Globe est fini mais je ne suis pas blessée. Donc ça va. Quand c’est arrivé, hier soir, je venais de passer le front, j’étais tribord amure. Au passage du front, il y avait quasiment pas de vent. C’était hyper dur, il y avait des moments où il y avait 30 nœuds, d’autres où il y avait 5 nœuds. Ça commençait à s’établir, j’avais entre 25 et 30 nœuds. J’étais sous ORC et deux ris. Un peu sous toilée, mais comme depuis le début, je ne voulais pas prendre de risques. J’étai au largue et le problème c’est qu’il y avait beaucoup de mer. Le bateau sautait entre les vagues. Et puis j’ai eu un premier grain à 40 nœuds. J’ai abattu pour ne pas taper dans les vagues. J’étai en train de préparer mon ciré pour aller prendre le 3e ris. Prête à sortir. Le bateau s’est pris une vague et j’ai entendu le choc. J’ai tout de suite compris ce que c’était.
C’était compliqué cette nuit car il y avait beaucoup de mer, le mât tapait sur le bateau, la bôme sur le pont. Un winch sur le mât était en train de faire des trous sur le pont. Je voulais attendre le jour pour être plus en sécurité pour dégager le mât mais finalement, j’ai tout coupé. Le bon côté de cette infortune c’est que ça aurait pu arriver ans des endroits beaucoup plus hostiles et plus difficiles à gérer. Là, je suis à 100 milles, au vent de Madère. J’ai du gasoil, j’ai le moteur et je fais route vers Madère.
J’ai le moral dans mes chaussettes rouges (ses chaussettes porte bonheur, comme celles que portait le Néo-zélandais Peter Blake lors de sa Coupe de l’America victorieuse en 1995, ndlr). C’est dur, pas seulement pour moi, mais aussi pour mon équipe technique, pour tous mes amis, les partenaires qui m’ont suivis et qui ont tout donné, toute leur énergie dans ce projet. Mais je ne suis pas la seule avec le moral très bas. C’est là que c’est bien d’être une famille, on peut se soutenir. Il faut surmonter ça, trouver le prochain défi et renaviguer très vite. »
Sam est attendue à Madère samedi 17 novembre, dans la matinée. Son équipe technique sera sur place.
Vendée Globe : démâtage et abandon pour Samantha Davies sur Saveol
Saveol, le monocoque de Sam Davies a démâté. Heureusement, la navigatrice n'est pas blessée mais la course est terminée pour elle.
"Samantha est en sécurité à l’intérieur de son bateau dont elle a fermé toutes les portes étanches. Elle contrôle la situation et ne demande pas assistance. Elle est en combinaison de survie, son matériel de sécurité à portée de main." selon la direction de course.
"Au moment de l'incident, Sam se trouvait à l'intérieur du bateau, tribord amure au largue avec des conditions de vent de 35 nœuds dans un grain et une mer croisée très dure. Alors qu'elle s'apprêtait à sortir sur le pont pour prendre un 3ème ris ; elle a entendu un bruit puis a senti le mat tomber coté bâbord. Ne pouvant intervenir immédiatement pour couper le gréement dans ces conditions, elle s'est mise en sécurité à l'intérieur du bateau avec combinaison et matériel de survie en attendant un fléchissement du vent."
Elle devrait faire route pour Madère au moteur. Le voilier de la Britannique, Savéol, a perdu son mât à environ 130 milles (200 km) dans le nord-ouest de Madère.
C'est le quatrième abandon sur ce Vendée Globe 2012-2013.
Cours de stratégie avec Vincent Riou - vendée globe
Dans des conditions plus clémentes, Vincent Riou nous propose un exposé de la situation de course, carte à l'appui. S'il reconnaît être en retard sur Macif, le skipper de PRB pense que tout peut changer à l'approche du pot-au-noir.
"Les naufragés du Bounty" affrontent l'ouragan Sandy
Ce ne sont plus les "révoltés" mais les naufragés du Bounty ! Le trois-mâts, construit pour le célèbre film avec Marlon Brando, naviguait toujours, jusqu'à ce qu'il trouve sur sa route l'ouragan Sandy. L'équipage a lancé un appel de détresse car la voie d'eau dans le navire était de plus en plus importante, puis au large de Hatteras, en Caroline du Nord, les 17 marins ont dû se résoudre à abandonner le Bounty.
Ce n'est plus du cinéma. Les membres d'équipage du Bounty se sont retrouvés à bord de deux radeaux de sauvetage en pleine tempête. Les gardes-côtes américains les ont repérés depuis leurs hélicoptères, et une opération de sauvetage a été menée. 14 marins sur 17 ont été secourus.
Sandy: 14 membres d'équipage du Bounty secourus, deux disparus
Quatorze des 16 membres d'équipage du HMS Bounty, le trois-mâts en perdition au large de la Caroline du Nord (sud-est des Etats-Unis) en raison de l'ouragan Sandy, ont été secourus par les gardes-côtes, qui recherchent toujours les deux autres membres d'équipage.
Sandy: 14 membres d'équipage du Bounty secourus... par afp
Les pontons vus du mât de MACIF
Découvrez les pontons du Vendée Globe 2012-2013 et les vingt bateaux qui participeront à la course depuis un point de vue unique, perché tout en haut du mât de MACIF, le monocoque de François Gabart.
Détour(s) de mob
François Skyvington part en quête du bout du monde !
François Skyvington part à la rencontre de Bretons pour qui la mer est le bien le plus précieux...
François Skyvington part à la rencontre de Bretons pour qui la mer est le bien le plus redouté, mais aussi le plus précieux. Ce sont les sentinelles de la mer : sauveteurs ou gardiens de phare, ces hommes et ces femmes sont tous, directement ou indirectement, des acteurs de la protection du littoral.
Portait de Samanthe Davies, skipper de Saveol
Unique femme engagée sur le prochain Vendée Globe, qui s'élancera le 10 novembre prochain des Sables d'Olonne, Samantha Davies a franchi un cap dans sa préparation. Elle partira à bord de son monocoque Saveol.
Une fille dans le vent Par Samantha Davies
Grasset, 27 oct. 2010 - 256 pages
Samantha Davies : signes particuliers ? Le sourire, l'optimisme, un brin d'accent anglais, une fille dans un monde d'hommes. Au terme du dernier Vendée Globe 2009-2010, tour du monde en solitaire et sans escale, Samantha Davies n'est pas arrivée la première, mais quatrième. Une performance ? Oui, bien sûr. D'autant plus appréciable que la navigatrice a gagné en prime le cœur du public.
Trois mois durant, le poids plume de la course, agée de 36 ans, sa bonne humeur, son savoir-faire, ont incarné une autre manière de naviguer. Les moyens de communication toujours plus sophistiqués - photos en ligne, blogs partagés, vidéos minute - ont rameuté dans son sillage des légions entières de terriens épatés par tant de spontanéité.
Au gré de son livre, Samantha Davies fait valoir d'autres arguments. Une enfance salée, des parents passionnés, des études à Cambridge, un esprit d'équipe - mais, plus encore un goût pour le bonheur à nul autre pareil. Un goût qu'aujourd'hui cette navigatrice hors normes voudrait paratager avec le plus grand nombre.
Coureur des océans
Parti bon dernier, Michel Desjoyeaux est arrivé premier, pulvérisant tous les records : le Vendée Globe 2009 est une extraordinaire victoire, une réussite superbe. C'est que Michel Desjoyeaux n'est pas un marin comme les autres. Il a une détermination, une volonté, une rage de vaincre qui le placent à part. Dans ce livre, il se confie pour la première fois. De son enfance à l'ombre des Glénans, fondés par son père, à ses chevauchées solitaires, en passant par ses années d'apprentissage avec Éric Tabarly, il retrace ses aventures au grand large, avec le franc-parler et la verve qui sont les siens. Mousquetaire des océans, capitaine courageux, Michel Desjoyeaux nous fait découvrir la grandeur de la lutte contre la mer déchaînée, le combat pour rester à flot, le feu nécessaire pour avoir la gagne. Un livre passionnant, qui nous fait découvrir un homme hors norme. Une leçon de vie et aussi une belle leçon de rêve.
Michel Desjoyeaux
Michel Desjoyeaux
Le roman du Vendée-Globe
Vendée Globe - Dans les coulisses de la légende est le récit documenté d'une saga extraordinaire : celle d'une course à la voile autour du monde (en solitaire et sans assistance) hors norme, le Vendée Globe, dont le départ de la 5e édition est prévu le dimanche 7 novembre 2004 aux Sables d'Olonne. Le destin de « L'Everest de la voile », comme on surnomme cette course, est exceptionnel. Depuis sa création dans un bar du Cap, jusqu'au scandale qui a éclaboussé son organisateur, avant qu'elle ne soit rachetée par Philippe de Villiers en 2003. Le Vendée Globe, c'est le sauvetage de Philippe Poupon par Loïck Peyron ; Bertrand de Broc qui se recoud la langue lui-même ; le naufrage de Thierry Dubois et Tony Bullimore dans le Grand Sud ; Raphaël Dinelli sauvé d'une mort certaine par Pete Goss ; la disparition de Gerry Roufs ; le sacre d'Ellen MacArthur. Autant de moments légendaires que ce livre écrit par deux passionnés éclaire d'un nouveau jour, grâce à une enquête précise, des archives jamais exploitées et une centaine d'entretiens. Quel rôle jouent véritablement les sponsors ? Comment les coureurs acceptent de jouer les VRP ? Quelles sont les relations entre Philippe Jentot et Philippe de Villiers l'ex et le nouveau propriétaires ? Quel rôle jouent les patrons vendéens ? Comment Michel Desjoyaux et Ellen MacArthur ont géré leur communication ?
Christophe Agnus, Pierre-Yves Lautrou
Détour de mob
François Skyvington part en quête du bout du monde !
François commence son périple dans la rade de Brest à bord du Mari Lizig. Cette coquille de noix se fraye facilement un chemin vers l'océan, où des centaines d'autres vieux gréements se sont réunis pour les Tonnerres de Brest. Il retrouve très vite le Conquet pour embarquer vers les îles de Molène et d'Ouessant. À Molène, petit caillou posé dans l'océan, le maire l'autorise exceptionnellement à utiliser sa Mobylette sur les chemins de sa commune...
(France, 2011, 26mn) ARTE F
Raid Muscadet 2009
Course croisière itinérante sur ce merveilleux petit croiseur dessiné par Philippe Harlé.
Le phare de légende Ar'men, la vie au phare de Sein en 1962
Jean Pierre Abaraham de Nantes/Hennebont (20 ans en 1962, décédé en 2003) raconte sa vie dans ce phare qui a mis 30 ans à construire à raison de 10 heures/an à cause des 5 marées basses de l'année sur ce rocher..
Vive La Croisière !
Construit dans les années 1930, le Sea Cloud, un quatre-mâts, est le plus vieux navire de croisière au monde et accueille cinquante personnes pour un voyage sur les côtes françaises et espagnoles de la mer Méditerranée. Le MS Europa est l'un des plus luxueux. De l'Islande au cap Nord, il sillonne les mers parfois gelées au milieu de bancs de brouillard et de champs de glace. Aida est une grande compagnie de croisière autrefois est-allemande qui cible un public plus jeune. Les passagers de sa flotte apprécient particulièrement les animations et les spectacles proposés à bord, mais concoctés à Hambourg.
L'Aida diva, par exemple, navigue d'Istanbul à l'île de Santorin, où jusqu'à dix navires de croisière jettent l'ancre simultanément en haute saison. Quant au MSY Windsurf, il a été affrété par un voyagiste de Miami, spécialisé dans les croisières gay, qui va balader 450 hommes entre Rome, le Monténégro et Venise. Mais le sociologue Ross Klein qui étudie le tourisme maritime constate que le succès grandissant des croisières va de pair avec une hausse de la criminalité à bord (agressions sexuelles, vols, etc.) et produit des effets de plus en plus désastreux sur l'environnement.
L'Aida diva, par exemple, navigue d'Istanbul à l'île de Santorin, où jusqu'à dix navires de croisière jettent l'ancre simultanément en haute saison. Quant au MSY Windsurf, il a été affrété par un voyagiste de Miami, spécialisé dans les croisières gay, qui va balader 450 hommes entre Rome, le Monténégro et Venise. Mais le sociologue Ross Klein qui étudie le tourisme maritime constate que le succès grandissant des croisières va de pair avec une hausse de la criminalité à bord (agressions sexuelles, vols, etc.) et produit des effets de plus en plus désastreux sur l'environnement.
Brest 2012 vers Douarnenez 2012 : Navigation
A bord de Marie Fernand Côtre pilote du Havre - 1894 -
de l'association hirondelle de la manche
Les Tonnerres de Brest 2012 - Le programme de la fête
Du 13 au 19 juillet 2012, Brest accueillera les plus belles flottilles du patrimoine maritime mondial. Un superbe spectacle à ne pas manquer !
L'Hermione en images
Le défi de L'Hermione en images
Pilotée par l'Association Hermione-La Fayette, une aventure exceptionnelle, et unique.
La reconstruction à Rochefort,en Charente-Maritime, de l'Hermione, la Frégate qui emmena La Fayette en Amérique. Visite de l'Hermione de la cale au pont de Gaillards..
Une descendante de La Fayette à Rochefort
Sabine Renault-Sablonnière est une descendante du marquis de La Fayette. Elle est venue à Rochefort pour participer à la mise à l'eau de l'Hermione.
Les "Filles de la révolution" et l'Hermione
Les "Filles de la révolution" est une association de femmes américaines qui peuvent prouver qu'un de leur ancêtre à participer à la guerre d'indépendance. Parmi les américains présents aux festivités de Rochefort, l'une de "ces filles de la révolution".
Erik Orsenna et l'Hermione, une histoire de passion
Erik Orsenna est parmi les précurseurs du projet de reconstruction de l'Hermione. L'académicien évoque pour nous la légende de l'Hermione et se félicite de l'engouement du public pour le bateau légendaire de Le Fayette.
Michel Tonnerre - Reportage de l'émission Littoral
Laurianne Courson avait eu un coup de coeur pour Michel Tonnerre, l'artiste de l'île de Groix, le chanteur marin. Son reportage avait été diffusé le 10 mars 2010.
Le Tonnerre ne gronde plus
Michel Tonnerre a définitivement largué les amarres, emporté par la maladie. Si ses amis ont aujourd'hui le coeur à marée basse, ils savent aussi que ses chansons résonneront encore dans les ports de France et d'ailleurs. Comme un hommage à l'auteur de «Quinze marins».
Mickael Yaouank, chanteur du groupe Djiboudjep:
«On s'est rencontré en 1970. Moi je chantais des chants traditionnels. Il est arrivé avec ses textes. On a créé le groupe Djiboudjep, en empruntant le surnom donné à un mousse groisillon. Avec le groupe, on a popularisé le chant de marin. Avant, il n'y avait ni concert, ni chorale de chants de marins. Michel a enrichi le patrimoine maritime. 42ans après notre rencontre, nous avions décidé d'enregistrer un album tous les deux.
Michel est parti. Mais l'album sortira». Jean-Jacques Mel, auteur-compositeur interprète: «C'est le pape de la chanson de marins qui vient de partir. C'est lui qui a fait le chant de marins. Michel, c'était Corto Maltese incarné. Moi, je m'occupais de ses productions. Il y a encore une semaine, il m'avait demandé de l'accompagner dans l'enregistrement de quelques chansons, en compagnie de Mickael Yaouank. Pendant quelques heures, ils ont encore enregistré une dizaine de chansons. Michel savait qu'il n'en avait plus pour très longtemps, mais il voulait chanter jusqu'au bout... Le chant de marins est orphelin, aujourd'hui».
Norbert Métairie, maire de Lorient: «L'albatros a pris son envol», a réagi hier Norbert Métairie. «C'est avec une immense tristesse que j'apprends le décès de Michel Tonnerre. Je voudrais rendre hommage à ce voyageur ailé, ébloui de mer et d'azurs; à cet auteur à la prose débordante de vie, d'humanité, à la voix de roc et de rage. Ses textes, au ton juste, qui charriaient toute la rumeur des océans, débarquaient le tumulte des ports et portaient l'infini de l'aventure, resteront, pour plusieurs générations, une puissante invitation à l'ailleurs, une ode à la liberté. Je garde aussi en mémoire un ami, au tempérament océanique, qui a su, toute sa vie, chanter dans la tempête.Il nous laisse un témoignage maritime d'une redoutable intensité poétique mais aussi une oeuvre artistique d'une grande sensibilité: celle d'un homme déchiré entre l'absolu de ses rêves et le poids de l'actuel, du réel». Jean-Yves Le Drian, président du conseil régional: «Un pirate breton s'en est allé. Un poète lorientais nous a quittés. C'est avec infiniment de tristesse que je viens d'apprendre le décès de Michel Tonnerre, artiste bourlingueur unique qui laisse derrière lui une oeuvre déjà immortelle. Un répertoire tombé dans notre patrimoine commun, taillé comme lui à la serpe, avec du caractère, avide de liberté et d'envie de partir, mais surtout gorgé de bordées maritimes. LaBretagne vient de perdre un «Gabier noir» qui aura nourri les songes de nombreux d'entre nous d'histoires de flibustiers et d'envies d'ailleurs». Guy Carton, président de l'association «Les Arts en portée»: «Depuis 2003, on avait monté l'association «Les Arts en portée» en invitant plusieurs artistes. Michel en faisait partie. Ce n'était pas un luxe: Michel manquait un peu d'ordre... Son dernier album, on l'a enregistré alors qu'il était déjà bien affaibli par la maladie. On a réussi à «faire» les voix en enregistrant Michel chez lui, à son domicile. C'est en grande partie grâce au travail de David Bellec, son guitariste. Michel était un homme attachant. Son public lui pardonnait tout, même ses colères, qui étaient légendaires». Guy Lucas, programmateur musical de l'Océanis, à Ploemeur: «Je trouve que Michel n'avait pas la place qu'il méritait. C'était un très grand de la chanson française. Tout le monde chante du Michel Tonnerre sans savoir que c'est du Michel Tonnerre. "Libertalia, son "opéra pirate", était un projet cher à son coeur. C'était un regret d'en avoir pu le jouer que deux fois. Il y a peu, il me disait: "Je ne serai pas là pour le voir, mais il faut remettre ça". Ce serait en effet un bel hommage... C'était quelqu'un qui avait une grande classe, un énorme charisme...». Bernard Le Cabellec, des Gabiers d'artimon: «Nous avons participé à l'enregistrement de deux albums de Michel Tonnerre et à quelques-uns de ses concerts. Il était à nos côtés pour le concert de nos30 ans au Grand théâtre. C'est un grand monsieur de la chanson de marins et de la mer qui disparaît. Mais ses textes resteront. Et sa chanson "Quinze marins" sera toujours un classique» Pierre Morvan, directeur du Festival du chant de marins à Paimpol: «C'était un habitué du festival, une figure incontournable du chant de marins. Si Paimpol est la Mecque du chant de marins, Michel en est le pape! Beaucoup de groupes reprennent du Michel Tonnerre en pensant jouer des chants traditionnels. Ces chansons sont interprétées partout en France où il y a des fêtes de chant de marins. Et même à l'étranger. Je me souviens avoir entendu à Cracovie un groupe polonais reprendre ses chansons! Au festival de Paimpol, il y aura toujours, d'une manière ou d'une autre, un hommage à Michel Tonnerre puisque l'on chantera toujours autour du port ses chansons».
Source LeTelegramme
Michel Tonnerre a embarqué pour son dernier voyage
Michel Tonnerre se battait contre la maladie depuis plusieurs mois. C'est elle qui a finalement gagné. Il laissera un grand vide sur les scènes lorientaises mais aussi dans toute la Bretagne, où les foules affluaient pour reprendre avec lui, les refrains de quinze marins du bahut du bord ou Mon petit garçon, deux de ses titres emblématiques, parmi 250 autres. À la fin de l'année dernière, il avait sorti son septième album, baptisé Ar Mor. Yvonnig Le Merdy, gérante de la Coop Breizh à Lorient, se souvient : « Michel est venu ici en mars dernier. Il était déjà très affaibli. Il y a fait une de ses dernières dédicaces d'Ar Mor. C'était émouvant, car il savait que ses jours étaient comptés. Beaucoup de gens sont venus, de tous âges, pour le saluer. »
« Il rêvait du Grand-Théâtre »
Ce dernier CD est classé parmi les cinq meilleures ventes de sa librairie et magasin de disques. « Michel m'a parlé de son projet de huitième album qu'il avait commencé à enregistrer avec Mikaël Yaouank des Djiboudjep. Cela l'a aidé ces derniers mois. Il m'avait demandé, s'il ne pouvait le faire, de lui trouver un titre, en breton.... » Souhait d'Yvonnig le Merdy, qui est également présidente de la fédération des associations bretonnes Emglev Bro An Oriant : « Michel rêvait de se produire un jour au Grand-Théâtre. J'espère que nous pourrons y organiser un concert d'hommage, un jour. »
Une carte blanche en 2010
Père de deux grands enfants, Jacques et Marie, Michel Tonnerre s'est éteint à Lorient, dans la ville qu'il aimait tant, et qui a inspiré ses plus beaux refrains. Guy Carton et Brigitte, de l'association « les Arts en portée » implantée sur la rive gauche de la rade, l'ont également accompagné ces dernières semaines. « On a coproduit son livre « une bordée de rimes » et son album Ar Mor. » Ils ont également été aux côtés de l'artiste, pour les enregistrements et pour le grand concert organisé l'été 2010, au Courégant à Ploemeur. « Une carte blanche, pour ses 60 ans. Il y avait Gilles Servat, le bagad de Lann-Bihoué, et presque tous ses copains musiciens. » Ils envisagent, eux aussi, d'organiser une manifestation d'hommage dans les prochains mois. Sans doute à l'Océanis de Ploemeur. Pour que résonnent encore et encore, les belles paroles du bourlingueur. Les obsèques de Michel Tonnerre se dérouleront ce vendredi à 10 h 30, en l'église de Larmor-Plage.
Françoise ROSSI et Christel MARTEEL
Source OuestFrance
Les LIGNEURS du RAZ de SEIN | 23 Mai 2012 à 19h58mn
« Les derniers prédateurs » comme ils s'appellent parfois, des passionnés... Leur terrain de « jeu »: le Raz de Sein, juste aux pieds de la Pointe du Raz...
le site des pêcheurs de l'extrême
Terrifiant naufrage dans le Raz de Sein
Voici des images inouïes filmées par un touriste de passage. Le 18 mai dernier, les ligneurs d’Audierne sont en plein travail dans le Raz de Sein ; la pêche au bar n’attend pas. Temps dur, mer démente, ils y vont quand même. Soudain, le bateau de Sylvain Normant, Le Brisant, 8 m à peine, se fait surprendre par une déferlante qui le cueille par le travers ; le petit côtier est immédiatement couché, chaviré, roulé comme un fétus de paille… Par bonheur l’homme réussit à s’accrocher à l’épave, ses collègues volent à son secours, mais peinent à le récupérer. Manœuvre délicate, dangereuse, haletante… Finalement, le pêcheur est arraché à la mer, épuisé mais sauvé. De justesse…
C’est absolument terrifiant. Mais regardez plutôt, tous ceux qui vont sur l’eau – et même les autres – apprécieront.
Jean Maurel n'est plus. Le monde de la course au large en deuil
Dimanche soir, Jean Maurel (51ans), navigateur et directeur de course, a tiré son dernier bord. Un long bord vers le large.
Pour la jeune génération, Maurel était ce directeur de course intransigeant, mais juste, toujours à l'écoute des marins. Pour les autres, plus anciens, il était surtout un très bon marin au palmarès bien fourni.
Douloureux chavirage
Pour tous ceux qui l'ont côtoyé, Jean Maurel était de ces personnages qui ne laissaient pas indifférent. Droit, franc, il n'y allait pas par quatre chemins face à son interlocuteur. «T'as écrit une connerie dans ton journal ce matin!». C'était parfois sa façon de dire bonjour. A un confrère qui lui demandait pourquoi il avait pris la décision de retarder le départ d'une transat, il répondait ceci: «Si je donne le départ dans ces conditions très musclées et qu'un marin perd la vie le lendemain, vous serez le premier à m'en faire reproche» Jean était ainsi, direct. Comme tous les marins, Maurel n'a pas été épargné par les coups durs au cours de sa carrière. Des chavirages, il en a connu. Dont un qui s'est, hélas, mal terminé. C'était le 21octobre 1999, lors de la Transat Jacques Vabre disputée entre LeHavre et Carthagène. Maurel était l'équipier de Paul Vatine sur le trimaran «Groupe André». Il y avait du vent. Jean dormait à l'intérieur. Paulo était à la barre quand, au large des Açores, le multicoque s'est retourné. Jean sera sauvé, non sans difficultés, par un cargo. Pas Paul... Maurel n'a jamais réussi à envoyer son deuil par le fond. Contrairement à la légende qui affirme que tout bon marin doit avoir grandi au bord de l'eau (ndlr: il est le 10novembre 1960 à Nantes), Jean Maurel, lui, avait été élevé dans l'ouest parisien.
Les années «multicoque»
Une mère dans l'immobilier, un père négociant en cacao. «Ma mère m'avait même inscrit en médecine, en me le cachant. Elle aurait tant voulu que je fasse des études». En guise d'études, Jean avait embarqué sur le «Bel Espoir» du père Jaouen où l'équipage était composé en grande partie de drogués et dépressifs. C'est là qu'il était tombé amoureux du large. Puis, ce furent les années «multicoque» avec «Elf-Aquitaine». A notre confrère Jean-Louis Le Touzet, le marin avait confié ceci dans les colonnes de Libération en novembre1999: «Les années Elf, c'était une période heureuse, je ne voyais pas le risque. Aujourd'hui, je pense que les marins eux-mêmes ont oublié que l'on peut mourir à 20 milles des côtes. Je sais qu'on ne gagne jamais en prenant des risques, mais parce qu'on sait freiner à temps. J'aimerais dire tout ça, mais je ne sais pas si les jeunes skippers sont prêts à l'entendre».
«Vous me manquez déjà»
Si, les skippers en herbe étaient prêts à l'entendre. D'ailleurs, ils l'écoutaient. Il fallait assister à un briefing d'avant course animé par Jean Maurel pour voir que les marins, vieux ou jeunes, expérimentés ou novices, tendaient tous l'oreille. Quand Maurel parlait, il n'imposait rien. Il suggérait. Comme en mer, où le marin propose et l'océan dispose. Le 20avril dernier, veille du départ de la Transat Concarneau - Saint-Barth', alors qu'il menait son dernier combat contre la maladie, Jean avait tenu à saluer les marins, par téléphone: «Je vais reprendre les propos d'Annie Girardot qui, lors de la remise des César, avait dit ceci: «Je ne sais pas si j'ai manqué au cinéma français, mais le cinéma français m'a manqué...» Moi, je ne sais pas si je vais vous manquer mais vous, vous me manquez déjà beaucoup. Bon vent à vous tous». Bon vent Jean!
Source LeTelegramme
Au bar du Yacht-Club Par Jean-Michel Barrault
Le gerfaut, 2007 - 126 pages
Au bar du yacht-club, un verre à la main, les marins amateurs racontent des histoires...
Capitaines de la Route de New-York Par Édouard Peisson
Ancre de Marine Editions, 2005 - 221 pages
Dans l'immensité glacée de l'Atlantique Nord, entre l'Europe et l'Amérique, la ligne de New York emmène des passagers insoucieux du danger. Ils ont confié leur vie à des hommes courageux, mais faillibles, aux prises avec d'indomptables tempêtes dont la nature n'est pas avare sous ces latitudes. Le poids de décisions, vitales, dans le conflit entre l'intérêt commercial, le devoir sacré de porter secours et le risque pour la vie des passagers tissent la trame du drame de ces Capitaines de la Route de New York, seuls sur la passerelle face à leur destin. Un haletant récit, mené de main de maître. Avaries, naufrages... Jamais sans doute la colère de la mer n'aura été aussi présente dans les pages d'un livre où se noue la tragédie. Capitaines de la Route de New York est le premier titre d'une trilogie née de la plume de l'immense Edouard Peisson. Un maître incontesté de la littérature française et sans doute l'un des plus importants écrivains maritimes français, à l'égal de Roger Vercel. Hans le Marin, le Voyage d'Edgar, le Sel de la Mer, autant de succès dans une longue liste de beaux romans.
Dans l'immensité glacée de l'Atlantique Nord, entre l'Europe et l'Amérique, la ligne de New York emmène des passagers insoucieux du danger. Ils ont confié leur vie à des hommes courageux, mais faillibles, aux prises avec d'indomptables tempêtes dont la nature n'est pas avare sous ces latitudes. Le poids de décisions, vitales, dans le conflit entre l'intérêt commercial, le devoir sacré de porter secours et le risque pour la vie des passagers tissent la trame du drame de ces Capitaines de la Route de New York, seuls sur la passerelle face à leur destin. Un haletant récit, mené de main de maître. Avaries, naufrages... Jamais sans doute la colère de la mer n'aura été aussi présente dans les pages d'un livre où se noue la tragédie. Capitaines de la Route de New York est le premier titre d'une trilogie née de la plume de l'immense Edouard Peisson. Un maître incontesté de la littérature française et sans doute l'un des plus importants écrivains maritimes français, à l'égal de Roger Vercel. Hans le Marin, le Voyage d'Edgar, le Sel de la Mer, autant de succès dans une longue liste de beaux romans.
Le chalutier Téméraire: 55 hommes à bord Par Jean Tesson
Ancre de Marine Editions, 30 mai 2003 - 192 pages
A travers la biographie bien peu imaginaire d'un novice embarquant pour les bancs, Jean Tesson nous conte la vie quotidienne à bord d'un chalutier classique, dans l'immédiat après guerre. Avec la modestie d'un simple ouvrier des mers, le novice Jean Ménard découvre un métier, un équipage, un bateau. Un récit simple, qui se lit d'une traite. Le frisson n'est jamais loin, tant les conditions de vie de ces marins, assaillis par les tempêtes et rivés sur le pont par un métier sans repos nous semblent inhumaines. Anecdotes savoureuses, galerie de portraits plus réalistes que romanesques : cinquante-cinq hommes à bord forment un univers inoubliable, un équipage uni par le sens du devoir et la solidarité devant le labeur et le danger, toujours présent. L'admiration pour ces hommes rudes, attachants, naît de l'authenticité des situations vécues, décrites sobrement, sans emphase inutile. Jean Tesson est né en 1925. A l'âge de 20 ans, il embarque comme novice. Il reprendra ses études pour franchir les grades et devenir capitaine au long cours. Après la publication de Ceux des Tempêtes, carnet de voyage écrit en 1936 à bord d'un chalutier fécampois, l'Ancre de Marine présente une série d'ouvrages consacrée à la pêche en haute mer.
A travers la biographie bien peu imaginaire d'un novice embarquant pour les bancs, Jean Tesson nous conte la vie quotidienne à bord d'un chalutier classique, dans l'immédiat après guerre. Avec la modestie d'un simple ouvrier des mers, le novice Jean Ménard découvre un métier, un équipage, un bateau. Un récit simple, qui se lit d'une traite. Le frisson n'est jamais loin, tant les conditions de vie de ces marins, assaillis par les tempêtes et rivés sur le pont par un métier sans repos nous semblent inhumaines. Anecdotes savoureuses, galerie de portraits plus réalistes que romanesques : cinquante-cinq hommes à bord forment un univers inoubliable, un équipage uni par le sens du devoir et la solidarité devant le labeur et le danger, toujours présent. L'admiration pour ces hommes rudes, attachants, naît de l'authenticité des situations vécues, décrites sobrement, sans emphase inutile. Jean Tesson est né en 1925. A l'âge de 20 ans, il embarque comme novice. Il reprendra ses études pour franchir les grades et devenir capitaine au long cours. Après la publication de Ceux des Tempêtes, carnet de voyage écrit en 1936 à bord d'un chalutier fécampois, l'Ancre de Marine présente une série d'ouvrages consacrée à la pêche en haute mer.
Ceux Des Tempetes Par Alain Du Manoir
Ancre de Marine Editions, 2003 - 159 pages
En 1936, Alain du Manoir embarque à bord d'un chalutier de Fécamp, le temps d'une campagne de pêche en Islande. Il ramène du grand large des pages baignées par la sombre beauté de la mer du Nord, par le danger meurtrier que recèlent ses brouillards et ses coups de vent. Un carnet de bord d'une authenticité rare, écrit d'une plume alerte, foisonnant d'anecdotes et de dialogues savoureux. Avec humour, il nous livre les déconvenues, les gaffes d'un " terrien ", plongé dans un univers mouvant, découvrant une société dont les signaux et les codes, dans un premier temps, lui sont indéchiffrables. Alain du Manoir écrit à hauteur d'homme. Son récit est une extraordinaire galerie de portraits, croqués sur le vif. Portraits d'hommes pudiques dans leurs émotions, conscients de former un monde à part, profondément fiers de leur métier. Parce qu'il sait gagner leur confiance, le " Parisien ", comme l'a surnommé l'équipage, recueille les poignantes confidences, arrachées par la fatigue et la souffrance à des hommes forts, durs au mal, mais qui doutent parfois de la valeur d'une vie dévorée par le Grand Métier. Unis par la rudesse du travail, un courage hors du commun, " Ceux des Tempêtes " n'ont pourtant rien d'enfants de chœur. Alain du Manoir dévoile aussi les querelles, voire les haines nées d'un trop long confinement, mijotant en ce vase clos du navire en pêche. Ce témoignage reflète une rupture dans l'histoire de la Grande Pêche. Les grands voiliers ont disparu... Les anciens en portent la tradition et parfois la nostalgie. Ceux qui incarnent la modernité sont encore mal acceptés. On lit, en filigrane, les effets d'un lointain séisme social - c'est l'époque du Front Populaire - sur les mentalités du bord. Plus qu'un reportage, authentique et fort, le roman vrai d'une campagne de pêche en 1936.
Henry de Monfreid et Rémy Lavigne: Rencontre en Abyssinie
Editions L'Harmattan, 2007 - 125 pages
Henry de Monfreid avait trente-deux ans au moment de sa rencontre avec Rémy Lavigne. Il n'était pas encore ce personnage hors du commun, souvent considéré, avec le recul du temps, comme un aventurier sulfureux " racheté " par l'écriture. Arrivés tous deux en Abyssinie en 1911, à trois mois d'intervalle, ils étaient employés chez des négociants dans des maisons de commerce concurrentes, l'un dans le Tchertcher, l'autre à Addis Abeba. Comme Arthur Rimbaud, vingt-cinq ans plus tôt, Henry de Monfreid et Rémy Lavigne ont peiné à dos de cheval ou de mulet sur les mêmes routes de désert ou de montagnes, supporté les caprices d'un climat éprouvant, bravé des risques identiques tous les jours : attaques de pillards, guérillas entre ethnies... sans oublier les fièvres et les animaux sauvages ! En 1914, au moment où la guerre éclate en Europe, Rémy Lavigne et Henry de Monfreid étaient devenus des amis et même des associés dans des entreprises quelque peu hasardeuses en mer Rouge. Henry de Monfreid a évoqué brièvement le sujet dans Les Secrets de la mer Rouge. Un témoignage manquait : celui de Rémy, son seul ami européen. Comment se sont-ils rencontrés ? Pourquoi sont-ils devenus ensemble des aventuriers " en herbe " ? On le découvre dans la correspondance (une soixantaine de lettres, un carnet de voyage, quelques photographies), récemment retrouvée, de celui que, dans ses écrits, Henry de Monfreid appelait " mon ami Lavigne ".
Mer Misère Par Jean-Michel Barrault
Ancre de Marine Editions, 2008 - 200 pages
L'homme proposait deux cents francs. Il disait : " Ca ne vaut pas plus. " Deux cents francs, c'est le prix pour un mousse de treize ans. De tout son regard, Erwan exprimait son accord. Ce qu'il voulait, c'est partir sur la mer. Il songeait : " Je serai marin. J'irai pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve. Je serai un homme. " Dans les premières années du XXème siècle, embarqué à Saint-Malo pour six mois de campagne à bord d'un trois-mâts morutier, l'adolescent, sous la férule d'un capitaine alcoolique, subit l'apprentissage le plus impitoyable, avec son cortège de brimades, de violences, de misère. Dès l'aube, fouettés par un boujaron d'eau-de-vie, les pêcheurs partent dans leur doris relever les lignes, reviennent avec un chargement de poissons qu'il faut éventrer, laver, saler. Les risques d'abordage, la tempête, le froid, le cafard ; des journées qui n'en finissent plus, le manque de sommeil, un travail de forçat pour un salaire dérisoire sont leur lot quotidien. Folie, mutinerie le drame se noue.
Le capitaine de la Calypso Albert Falco s’est éteint
Albert Falco, est très certainement le premier océanaute au monde, et le premier homme ayant vécu sous la mer 7 jours durant. Capitaine de la Calypso, le fameux et légendaire bateau océanographique du commandant Cousteau, Albert Falco a rejoint le monde du silence dans la nuit de samedi à dimanche, à l’âge de 84 ans à Marseille, la ville où il avait vu le jour le 17 octobre 1927.
C’est en 1952 qu’il embarque pour la première fois à bord de la Calypso. Dans un premier temps, il est plongeur bénévole. Il grimpe les échelons, devient chef plongeur, chef de mission et termine capitaine du bateau. Plongeur infatigable, il restera à la barre trente-sept années durant avant de prendre sa retraite en 1990.
Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille, a salué la mémoire de « cet homme de bien qui a consacré sa vie avec passion à la défense du milieu marin”. Amoureux des grands fonds, Albert Falco a parcouru les eaux du monde entier sans oublier pour autant la Cité phocéenne où il s’est fortement engagé notamment en faveur du parc national des Calanques.»
Source allBoatsAvenue