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Les opérations de renflouement du voilier Astrid
Bonne nouvelle : l'Astrid est désormais sauvé des eaux, et n'attends plus qu'un sérieux passage au chantier naval !
Les opérations de renflouement de l'Astrid, ce vieux gréement néerlandais qui avait sombré au large de l'Irlande sont désormais achevées et le voilier est désormais à terre, en sécurité, dans un chantier naval, en attendant sa remise en état.
Rappelons que c'est le 24 juillet dernier que le voilier avait sombré, suite à une avarie de moteur, alors qu'il longeait la côte. Ses 30 membres d'équipage avaient tous pu être sauvés par les sauveteurs en mer irlandais.
Trafic de drogue et syndicalisme, à la SNCM
La fameuse compagnie de ferries desservant l'Ile de Beauté ne fait pas la Une de l'actualité pour une grève ou des aides d'Etat massives, mais pour un trafic de drogue impliquant l'un de ses syndicalistes les plus en vue...
Quelques jours seulement après que l'Assemblée de Corse lui eut renouvelé sa DSP (Délégation de Service Public) relative à la desserte de l'île, et alors que la Justice Européenne a sommé l'Etat de se rembourser des aides massives qu'il lui a versées en violation des réglementations de la concurrence, la SNCM revient une nouvelle fois sur le devant de la scène.
Dans le rubrique des faits divers cette fois-ci...
Les 12 et 13 septembre derniers, la Police Judiciaire et l'Office Central de Lutte contre la Criminalité Organisée, ont procédé à un vaste coup de filet, démantelant un réseau de traficants de cocaïne qui opérait tranquillement à bord des navires de la SNCM.
Parmi les 15 personnes interpellées, se trouvaient des figures du banditisme corse mais aussi des marins de la compagnie ainsi que l'un de ses responsables syndicaux, Camille Abboche, CFTC, un "pillier du syndicalisme maison", qui faisait l'objet de surveillance depuis des mois.
Au port de l'Ile Rousse, des armes et de la drogue ont été saisis, tandis que dans le même temps, le délégué syndical était arrêté à Marseille et son bureau perquisitionné.
A Lucciana, les enquêteurs ont saisi 1 kg de cocaïne, 1 kg de produit de coupage, 80 000 euros en liquide et de nombreuses armes, notamment un fusil d'assaut.
Cette enquête tombe au plus mal pour la SNCM, contre laquelle les voix s'élèvent de plus en plus nombreuses en faveur d'une liquidation pure et simple, eu égard à sa situation juridique, à la qualité de ses prestations de service et à l'image qui lui colle à la peau, de compagnie soumise au pillage depuis des années.
Selon un ancien marin de la compagnie interrogé par Le Monde, le "coulage", à savoir le détournement de marchandises (denrées alimentaires, papier toilette...) par les marins de la compagnie a représenté entre 50 000 et 70 000 euros par mois, un trafic sur lequel le management de la SNCM a toujours fermé les yeux, pour acheter une paix sociale qui s'apparentait plus à une guerre de tranchées.
Dans les années 2000, ces magouilles avaient atteint leur paroxysme avec un système de vente parallèle de marchandises...
L'enquête est désormais confiée au pôle interrégional de Marseille, en charge notamment des affaires criminelles relatives à la Corse.
Source ActuNautic
Interpol à la poursuite du Serpent, le chalutier fantôme
A la demande de la Norvège, Interpol vient de se lancer pour la première fois à la poursuite d'un navire suspecté de pêche illégale depuis des années.
Que dire d'un chalutier qui a changé de nom une bonne douzaine de fois en 10 ans, qui a été immatriculé dans 8 pays différents sur ce même laps de temps, et qui est suspecté de pêche illégale en Atlantique Sud ?
Tel est le cas de figure du Serpent, un chalutier fantôme qui défie les autorités en toute impunité.
Car bien que figurant depuis 2004 sur la liste noire de la Commission pour la Conservation de la Faune et de la Flore Marines de l'Antarctique (CCAMLR), le Serpent n'en a pas moins poursuivi ses opérations de pêche illégale dans l'Atlantique Sud et au large de l'Afrique de l'Ouest.
Il semble que cette période soit désormais révolue et le navire fait désormais l'objet "d'une notice violette" de la part d'Interpol, désormais à sa recherche, à la suite d'une demande de la Norvège.
Pour Grete Faremo, ministre norvégienne de la justice, la pêche illégale est de plus en plus le fait d'organisations criminelles et il est désormais nécessaire de renforcer la coopération internationale pour lutter contre ce fléau.
La traque au Serpent (Snake) constitue donc une grnade première pour la police internationale, qui devrait développer cette activité dans les mois à venir.
Source ActuNautic
Le Germaine au Port-Rhu
Le bateau de plaisance Germaine, construit en 1882, a pris ses amarres dans le Port-Rhu. Ce superbe yacht classique enrichit la flotte des bateaux admis dans le pôle Belle plaisance de Douarnenez.
Depuis 2012, Douarnenez possède un pôle Belle plaisance au Port-Rhu. Située pratiquement devant la place de l'Enfer, cette zone de mouillage compte quinze places en ponton et « huit places supplémentaires en filière », complétait, hier, l'adjoint au patrimoine, Michel Balannec. L'idée générale étant « de réserver, au Port-Rhu, un espace qui valorise le patrimoine maritime avec des bateaux classiques », résumait-il. Un espace en continuité avec les bateaux du musée à flot du Port-Musée. Pour intégrer cet espace de choix, les bateaux doivent « remplir des conditions précises. Et, une fois acceptés, ils bénéficient d'une remise de 20 % sur la location de l'emplacement ». L'adjoint au patrimoine envisage même de structurer cet espace Belle plaisance en « installant, devant chaque bateau, les caractéristiques techniques et historiques du bateau ».
Pour l'instant, sept bateaux ont été admis à intégrer ce pôle : Dione (construit en 1959), Bilou-Belle (1968), Kataree (1956), Roquette (1964), Kiff (1959), Germaine (1882) et Gimcrack (1961) qui devrait arriver en juin 2014. En attendant ce Gimcrack, c'est le superbe yacht Germaine, qui, arrivant d'Angleterre, a pris ses amarres au ponton dimanche. Construit en 1882 (la même année que l'Anna Rosa), Germaine est le plus ancien.
Ce yacht de 12,83 m, pour un peu moins de 20 tonnes de déplacement, est un plan Nicholson construit en 1882 dans les chantiers du même nom. Ce chantier naval, créé en 1782, a fermé ses portes en 1982 ; ce qui fait dire à Patrick Bigand, heureux propriétaire de Germaine que « ce yacht a été construit à la moitié de la vie du chantier ». Un symbole.
Après être passé entre les mains de différents propriétaires, le Germaine, « authentique yacht de l'époque victorienne », s'est retrouvé sur un quai de Southampton à l'état d'épave. Acheté par Patrick Bigand « pour une livre symbolique », le bateau a été confié aux charpentiers de marine de l'International Boatbluider Training Collège. L'architecte naval, « très réputé », François Chevalier a redessiné les plans. C'était en 1997 et Patrick Bigand pensait que la restauration « prendrait trois ou quatre ans ». C'est finalement en mai dernier que s'est achevé ce chantier : « Seize ans plus tard »...
Le yacht Germaine a été restauré de la cale au pont. Ce bateau classique est doté d'une motorisation « qui n'existait pas à l'origine ». Pratiquement tout a été rénové à l'identique, « sauf l'intérieur, car il n'y avait pas de plans et François Chevalier a dû s'adapter ». « De l'acajou pour les aménagements intérieurs » et du teck pour le pont. Une restauration superbe, aboutie dans le moindre détail : « Pas de winches pour les voiles mais des palans »... Parti le 5 septembre, le sloop Germaine est arrivé à Douarnenez dix jours plus tard après « environ 500 milles de navigation et des escales ». L'équipage comptait le Sénan Jean Fouquet ; l'ancien capitaine au long cours Jacques-Sauban, Jacques Charbonnel et Jean-Pierre Melis, cofondateurs de la revue « Chasse-Marée », et Patrick Bigand. Des marins passionnés par le patrimoine.
Source LeTeleGramme
Un chalutier percute un vieux gréement en haute mer
Accident rarissime pour lequel le patron-pêcheur a plaidé coupable au tribunal.
Le 20 Août 2010, le chalutier néerlandais Andréa, un navire de pêche de 36,50m de long, qui venait de terminer ses opérations de pêche et rentrait au Pays-Bas, percute en haute mer l'Alexander von Humboldt, un vieux gréement allemand armé par 59 marins, dont 26 à demeure et 33 stagiaires.
Au moment de l'abordage, une seule personne se trouvait à la passerelle du chalutier, le patron-pêcheur ayant rejoint le reste de l'équipage dans le carré. Le temps était dégagé, les conditions météo parfaites, avec un vent faible de 5-6 noeuds.
Prioritaire, l'Alexandrer von Humboldt, se rendant compte du danger représenté par la trajectoire du chalutier a tenté de contacter en vain le chalutier par VHF, chalutier resté sans réaction non plus au son de la corne de brume du voilier.
Ce n'est qu'au dernier moment que l'Andrea tente d'éviter, le vieux voiliers, par un machine arrière toute de la dernière chance.
Au final, le bateau depêche a été condamné à une amende de 1700 livres, ainsi qu'à régler les dégâts occasionnés sur le vieux voilier, soit un montant de 6500 livres.
Le 20 Août 2010, le chalutier néerlandais Andréa, un navire de pêche de 36,50m de long, qui venait de terminer ses opérations de pêche et rentrait au Pays-Bas, percute en haute mer l'Alexander von Humboldt, un vieux gréement allemand armé par 59 marins, dont 26 à demeure et 33 stagiaires.
Au moment de l'abordage, une seule personne se trouvait à la passerelle du chalutier, le patron-pêcheur ayant rejoint le reste de l'équipage dans le carré. Le temps était dégagé, les conditions météo parfaites, avec un vent faible de 5-6 noeuds.
Prioritaire, l'Alexandrer von Humboldt, se rendant compte du danger représenté par la trajectoire du chalutier a tenté de contacter en vain le chalutier par VHF, chalutier resté sans réaction non plus au son de la corne de brume du voilier.
Ce n'est qu'au dernier moment que l'Andrea tente d'éviter, le vieux voiliers, par un machine arrière toute de la dernière chance.
Au final, le bateau depêche a été condamné à une amende de 1700 livres, ainsi qu'à régler les dégâts occasionnés sur le vieux voilier, soit un montant de 6500 livres.
Musée de la Marine - Oman et la mer
Le Sultanat d’Oman présente, au musée national de la Marine de Paris, « Oman et la Mer », une exposition retraçant une histoire fascinante qui rapproche la France du patrimoine maritime omanais. À travers les voyages initiés pour développer le commerce maritime, les marins d’Oman ont vécu des histoires extraordinaires telles les légendes contées dans les Aventures de Sinbad le marin.
Un évènement digne des mille et une nuits à ne pas manquer !
Travaux au Phare de la JUMENT
Au moyen d'une pompe à béton l'équipage du baliseur participe avec les techniciens des Phares & balises à la consolidation de l'embase de la tour, vieille de plus de 100 ans...
Un navire de granit
Situé à plus de 40 kilomètres du continent, le phare des Roches-Douvres est l'un des phares en mer les plus hauts et les plus spacieux. C'est le dernier phare en mer construit en France et son édification est à la fois exemplaire et symbolique. Un navire de granit nous raconte l'histoire de sa construction, les difficultés rencontrées par ses bâtisseurs et nous révèle l'obstination et le courage que ces hommes ont déployés, face à la mer et ses humeurs. Aujourd'hui, le phare est automatisé. Des gardiens nous parlent de leur vie passée au phare et de leur avenir. François Jouas-Poutrel, gardien de phare-peintre, est resté 21 ans au phare des Roches-Douvres. A travers ses peintures «à la manière de...», il nous dévoile l'univers de ce phare mythique.
Le Musée des Phares et Balises
A l'ombre de l'impressionnant phare du Créac'h qui domine du haut de ses
55 mètres la côte magnifique et traîtresse de l'île d'Ouessant, se
dissimule un lieu magique ouvert aux rêves, le Musée des Phares et
Balises.
Ouvert en 1988, ce musée unique en France retrace l'histoire de la signalisation maritime des côtes - présentant de magnifiques optiques aux éclats fascinants - et l'édification des phares en mer dans des conditions souvent périlleuses.
La collection offre environ 800 objets provenant de dons divers ainsi que du musée des phares à Paris, fermé en 1955.
Tout commence par des naufrages comme en attestent les nombreuses épaves autour de l'île, rappelle Nathalie Bolloré, médiatrice culturelle du lieu, géré par le Parc naturel régional d'Armorique (Pnra) et qui accueille 16.000 visiteurs par an.
Parmi ces naufrages, celui du Drummond Castle est resté dans les mémoires. En ce jour de juin 1896, les passagers du paquebot britannique, venant du Cap, s'apprêtaient à passer leur dernière nuit en mer quand le navire s'est éventré sur les récifs au sud d'Ouessant. Bilan, selon Mme Bolloré: trois survivants sur 251 passagers. En remerciement aux Ouessantins pour avoir enseveli dignement les dépouilles ramenées à la côte, la reine Victoria offrira le clocher de l'église du bourg de Lampaul.
Si le phare d'Alexandrie a été érigé avant Jésus-Christ, le plus vieux phare de France, celui de Cordouan (Gironde), ne date que de 1611, tandis qu'à Ouessant, celui du Stiff, une construction militaire sur des plans de Vauban désormais désaffectée, remonte à 1695.
Mais c'est en 1825 que sera lancé le premier programme global de balisage des côtes de France pour guider les navires. Ce balisage est facilité par la révolution optique que constitue l'invention, par l'ingénieur des Ponts et Chaussée Augustin Fresnel (1788-1827, de la première lentille de Fresnel (1822), qui permet de multiplier la puissance de la lumière. Les phares du monde entier en seront ensuite progressivement équipés.
Un bon bol d'air
Le musée permet d'admirer plusieurs de ces optiques, à la géométrie complexe et aux dimensions parfois inattendues. A quatre faces, celle du Créac'h pèse 17 tonnes et repose sur un bain de mercure. Cette optique à 10 éclats a été montée en haut du phare en pièces détachées, chacune d'elle numérotée, avant d'y être remontées dans la lanterne de l'édifice. Chaque optique "a son propre code lumineux qui permet aux marins de les identifier sans erreur", rappelle Nathalie Bolloré.
Rançon des nombreux écueils qui l'émaillent et de la forte circulation qui en fait l'une des voies maritimes les plus fréquentées au monde, la pointe du Finistère concentre la plus forte densité de grands phares, érigés pour l'essentiel entre 1862 et 1939.
Des photos et des maquettes permettent ainsi de suivre la construction du phare de la Jument, planté sur un rocher et achevé en 1911. Les pieds dans l'eau pour travailler le plus longtemps possible tant que le permet la marée montante, on y voit ainsi les travailleurs à l'oeuvre, parfois à la merci d'une lame.
Avant que les phares ne soient automatisés, les gardiens appelaient "les phares en mer, les enfers, et les phares à terre, le paradis. Mais +le palace+, c'était Kéréon", en plein milieu du courant du Fromveur, entre Ouessant et Molène. "Il faut les patins pour rentrer dedans", sourit Mme Bolloré. Achevée en 1916, financée par une généreuse donatrice, cette tour monumentale, l'une des plus soignée architecturalement, bénéficie de somptueux aménagements, comme en attestent des photographies: murs lambrissés en chêne de Hongrie, parquet de chêne orné d'une rose des vents marquetée en ébène et acajou. D'où les patins...
Des vidéos et des documentaires permettent aussi de mesurer la difficulté des relèves, souvent chahutées par la météo, dans les phares en mer, ou d'écouter des gardiens de phare parler de leur métier.
On trouve même au musée la maquette du phare Amédée, un édifice démontable en fer et en fonte d'une hauteur de 50m, installé en Nouvelles Calédonie où il est toujours en activité, sur l'îlot Amédée, au large de Nouméa.
Pour compléter la visite, le musée propose un parcours commenté de deux heures sur la signalisation maritime sur la côte d'Ouessant, prétexte à un bon bol d'air!
Source LeParisien
Ouvert en 1988, ce musée unique en France retrace l'histoire de la signalisation maritime des côtes - présentant de magnifiques optiques aux éclats fascinants - et l'édification des phares en mer dans des conditions souvent périlleuses.
Tout commence par des naufrages comme en attestent les nombreuses épaves autour de l'île, rappelle Nathalie Bolloré, médiatrice culturelle du lieu, géré par le Parc naturel régional d'Armorique (Pnra) et qui accueille 16.000 visiteurs par an.
Parmi ces naufrages, celui du Drummond Castle est resté dans les mémoires. En ce jour de juin 1896, les passagers du paquebot britannique, venant du Cap, s'apprêtaient à passer leur dernière nuit en mer quand le navire s'est éventré sur les récifs au sud d'Ouessant. Bilan, selon Mme Bolloré: trois survivants sur 251 passagers. En remerciement aux Ouessantins pour avoir enseveli dignement les dépouilles ramenées à la côte, la reine Victoria offrira le clocher de l'église du bourg de Lampaul.
Si le phare d'Alexandrie a été érigé avant Jésus-Christ, le plus vieux phare de France, celui de Cordouan (Gironde), ne date que de 1611, tandis qu'à Ouessant, celui du Stiff, une construction militaire sur des plans de Vauban désormais désaffectée, remonte à 1695.
Mais c'est en 1825 que sera lancé le premier programme global de balisage des côtes de France pour guider les navires. Ce balisage est facilité par la révolution optique que constitue l'invention, par l'ingénieur des Ponts et Chaussée Augustin Fresnel (1788-1827, de la première lentille de Fresnel (1822), qui permet de multiplier la puissance de la lumière. Les phares du monde entier en seront ensuite progressivement équipés.
Un bon bol d'air
Le musée permet d'admirer plusieurs de ces optiques, à la géométrie complexe et aux dimensions parfois inattendues. A quatre faces, celle du Créac'h pèse 17 tonnes et repose sur un bain de mercure. Cette optique à 10 éclats a été montée en haut du phare en pièces détachées, chacune d'elle numérotée, avant d'y être remontées dans la lanterne de l'édifice. Chaque optique "a son propre code lumineux qui permet aux marins de les identifier sans erreur", rappelle Nathalie Bolloré.
Rançon des nombreux écueils qui l'émaillent et de la forte circulation qui en fait l'une des voies maritimes les plus fréquentées au monde, la pointe du Finistère concentre la plus forte densité de grands phares, érigés pour l'essentiel entre 1862 et 1939.
Des photos et des maquettes permettent ainsi de suivre la construction du phare de la Jument, planté sur un rocher et achevé en 1911. Les pieds dans l'eau pour travailler le plus longtemps possible tant que le permet la marée montante, on y voit ainsi les travailleurs à l'oeuvre, parfois à la merci d'une lame.
Avant que les phares ne soient automatisés, les gardiens appelaient "les phares en mer, les enfers, et les phares à terre, le paradis. Mais +le palace+, c'était Kéréon", en plein milieu du courant du Fromveur, entre Ouessant et Molène. "Il faut les patins pour rentrer dedans", sourit Mme Bolloré. Achevée en 1916, financée par une généreuse donatrice, cette tour monumentale, l'une des plus soignée architecturalement, bénéficie de somptueux aménagements, comme en attestent des photographies: murs lambrissés en chêne de Hongrie, parquet de chêne orné d'une rose des vents marquetée en ébène et acajou. D'où les patins...
Des vidéos et des documentaires permettent aussi de mesurer la difficulté des relèves, souvent chahutées par la météo, dans les phares en mer, ou d'écouter des gardiens de phare parler de leur métier.
On trouve même au musée la maquette du phare Amédée, un édifice démontable en fer et en fonte d'une hauteur de 50m, installé en Nouvelles Calédonie où il est toujours en activité, sur l'îlot Amédée, au large de Nouméa.
Pour compléter la visite, le musée propose un parcours commenté de deux heures sur la signalisation maritime sur la côte d'Ouessant, prétexte à un bon bol d'air!
Molène. La vedette s'échoue devant le port, 361 passagers évacués
- Stéphane Jézéquel et Guy Pellen
- Source LeTelegramme
Le Star Flyer à la pointe Bretagne
Avec ses quatre mâts, le grand voilier de croisière Star Flyer, de la compagnie Star Clipper, n’est pas passé inaperçu à Brest, où il a fait escale le 1er septembre. Comme il l’avait fait au Havre le 30 août, le navire a embarqué des passagers dans le port breton pour une traversée vers Lisbonne, avec des escales à La Corogne et Vigo. Certains lecteurs de Mer et Marine étaient d’ailleurs à bord pour découvrir, ou retrouver, l’ambiance unique à bord de cette réplique des anciens clippers qui sillonnaient les mers au XIXème siècle.
Construit en 1991, le Star Flyer, comme son sistership le Star Clipper, mesure 115 mètres de long et compte de 84 cabines. Ses quatre-mâts peuvent supporter 21 voiles pour une surface totale de 3365 m². Conçus dès l’origine comme des navires de croisière, ces voiliers disposent d’aménagements confortables, avec de belles cabines, une bibliothèque, un restaurant, des bars ou encore une piscine, le tout sur une coque stabilisée.
Source MerEtMarine