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Tempêtes, naufrages et sauvetages en mer
Découvrez Tempêtes, naufrages et sauvetages en mer au musée Eugène Boudin sur Culturebox !
En 1861 est créée à Honfleur la Société de Secours Mutuels et de Retraites des Marins de Honfleur, devenue l’actuelle Société des Marins.
La ville de Honfleur et le musée Eugène boudin s’associent cet été aux célébrations du 150e anniversaire de cette société en organisant une exposition d'oeuvres sur le thème de la tempête, du naufrage et du sauvetage dans la deuxième moitié du 19 siècle.
“J'étais curieux de voir une mer véritable, une mer à tempêtes...” écrit Alexandre Dumas en 1830.
Dans le même temps, on s'emploie à se garantir des risques de la mer. Des phares, “ces tours de la paix, de la bienveillante hospitalité “ (Michelet) sont édifiés et les sociétés vouées au sauvetage en mer se multiplient. Au même moment, les impressionnistes peignent une mer apaisée. Passé ce bref instant d'accalmie, les sujets teintés de mort reviennent en force avec l'éclosion du mouvement naturaliste. Sur fond de religiosité et de vertu républicaine, les thèmes de la disparition du pêcheur, de la veuve du marin et de l'héroïque sauveteur envahissent alors la peinture, comme la littérature.
Du 11 juin au 3 octobre 2011
En savoir plus Musée Honfleur
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Un chalutier en bois au Guilvinec
Depuis 1928, les chantiers Hénaff basé au Guilvinec ont pour activité la construction et la rénovation de bateaux en bois. En 1978, Jacques Hénaff prend les commandes de l'entreprise fondée par son grand père. Il se rappelle bien de la crise des années 90 puisque de 1991 à 2002, pas un seul bateau en bois n'a été construit dans ses ateliers.
Il a fallu attendre 2002 et la construction d'un bateau de 9,5 mètres, un fileyeur pour Antibes et 2005 pour un chalutier de 12 mètres, le Louarn Couz basé à Saint Guénolé.
La construction de bateaux neufs en bois est donc assez rare depuis 1990.
Jacques Hénaff a forcément bien accueilli la commande de Pierrick Berrou : un chalutier en bois de 14,90 mètres. Le Talisman, le chalutier de Pierrick Berrou a fait naufrage le 7 mai 2010 après un incendie à bord.
Après avoir fait construire un bateau métallique, puis un bateau plastique, l'artisan pêcheur opte cette fois pour le bois.
Pêchant auparavant à la hauturière, Pierrick Berrou a fait le choix de construire un bateau de 14,90 mètre pour s'orienter vers la pêche côtière, il pense que les perspectives d'avenir sont meilleures pour la pêche côtière que pour la hauturière.
Les travaux ont débuté en avril et devrait se terminer en fin d'année 2011. Début 2012 le nouveau chalutier du Guilvinec, sous l'appellation « Bésamé » devrait donc prendre la mer avec une activité bi-pêche : le poisson l'hiver et la langoustine d'avril à septembre. Toujours pour des raisons de rentabilité.
Pierrick Berrou a un deuxième projet de construction dans la tête, toujours aux chantiers Hénaff, mais attend un coup de pouce des pouvoirs publics.
Une info de Bigouden.tv
Rendez-vous des vieux gréements à Boulogne
Elle a passé plus de soixante-dix ans sur les mers, mais l'usure du temps n'a pas de prise sur elle. L'« Étoile de France » est l'un des bateaux exceptionnels de la Fête de la mer qui animent le port de Boulogne-sur-Mer jusqu'à dimanche.
S'il n'y avait que l'odeur d'eau salée et le tangage de la coque, on se croirait sur l'océan. Pourtant, l'Étoile de France est bien amarrée, pendant quatre jours, au quai Gambetta de Boulogne-sur-Mer. Long de 40 mètres et haut de 28, le vieux gréement ne passe pas inaperçu depuis son arrivée de Saint-Malo, son port d'attache.
Le navire est l'un des douze grands voiliers du skipper et armateur Bob Escoffier. Chaque année, sa compagnie Étoile Marine Croisières transporte près de trente mille personnes. Pour 4 000 euros par jour, traiteur en option, l'Étoile de France accueille jusqu'à soixante passagers : « On fait des comités d'entreprises, des réunions de famille », détaille son capitaine, Julien Taquin.
En comité plus restreint, le bateau prend le large, direction Jersey ou Bréhat, pour des croisières d'un week-end. « Dernièrement, on a accueilli une fête d'avant-mariage. On a trente couchages, et ils étaient quarante-cinq, alors ils ont mis des tentes sur le pont ! »
Après la marchande, reconversion au cinéma
Une clientèle privilégiée bien éloignée des cargaisons que le voilier transportait à l'origine : jusqu'à 150 tonnes de sel et de morue. À l'époque, le navire s'appelle Julia af Faaborg, du nom d'un port danois.
« Il a été construit en 1938, explique Ludwig Perroz, le second, par d'importants chantiers navals au Danemark, spécialisés dans les "Baltic traders", ces voiliers de marchandises qui sillonnaient la mer Baltique. » Julia af Faaborg fait régulièrement la route jusqu'au Portugal. « Elle s'arrêtait sûrement déjà à Boulogne-sur-Mer à l'époque », assure Julien Taquin.
La goélette est motorisée en 1952 et poursuit sa carrière dans la marchande. Puis vient l'heure de la retraite. Dans les années quatre-vingt, elle est acquise par Mickael Turk, un Anglais spécialisé dans la fourniture de bateaux à l'industrie cinématographique. Julia devient vite la star de Hornblower, une série à succès britannique dont le héros, un jeune capitaine de la Royal Navy, voit son destin troublé par les guerres napoléoniennes : « L'ancien propriétaire nous a même rapporté qu'il l'avait affrété aux producteurs des "Harry Potter", mais je ne l'ai jamais repérée dans les films », ajoute Julien Taquin.
Rebaptisée Étoile de France lors de son rachat en 2007, la vieille dame des mers n'a pas fini de jouer les vedettes. Ainsi le mois dernier, c'est PPDA qui se l'appropriait pour la réalisation d'un téléfilm, Mon frère Yves, d'aprèsPierre Loti.
Un succès qui se lit aussi dans les regards : « Quand je suis montée à bord, j'ai repensé à L'Île au trésor », s'amuse Isabelle, venue de Sains-lès-Marquion avec Simon, onze ans, et Florent, neuf ans, qui a trouvé à l'Étoile de France des airs de bateau de pirates...
Source "la voix du nord"
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Garneray, artiste et corsaire
Toujours dans la même idée de la littérature maritime, Dominique Le Brun s’est investi dans la vie de Louis Garneray en réunissant dans un même volume l’intégralité des souvenirs de cet homme né en 1783 et qui dès son plus jeune âge (13 ans) s’est engagé dans la marine par passion…. Après une vie de matelot, puis enseigne et commandant … est devenu le célèbre grand « Peintre de Marine ».
Après avoir été fait prisonnier pendant huit ans par les anglais, Louis Garneray, qui déjà disposait de dons exceptionnels de dessinateur, ( il avait été remarqué par ses dessins représentants des combats navals) s’est complètement reconverti, et avec bonheur, dans la peinture de marine.
Le récit de ses mémoires de voyageur, d’aventurier et de combattant racontés il y a plus de deux siècles ont connu un succès immédiat, et continue de passionner !
Edité chez Phoebus en trois volumes, (Corsaire de la République, Négrier à Zanzibar, Un corsaire au bagne) ses souvenirs sont désormais réunis dans un seul ouvrage édité chez Omnibus et présenté par Dominique Le Brun, lequel d’ailleurs nous précise qu’il s’agit là d’un des textes les plus célèbres et les plus agréables à lire des Mémoires de corsaires..
A découvrir :
Ambroise Louis Garneray …Moi Garneray, artiste et corsaire
Présentation de Dominique Le Brun
Editions Omnibus
Michel Desjoyeaux en escale à Saint-Jo - Ploudalmézeau 29
Le baptême d'une nouvelle variété de rose par Michel Desjoyeaux lors de la dernière Fête des fleurs avait donné une idée à un petit groupe d'élèves du collège Saint-Joseph : construire pour l'occasion une maquette du monocoque 60 pieds de ce marin au palmarès hors pair !
Malheureusement, le jour J, ils n'ont eu qu'un contact téléphonique avec leur héros, qui s'apprêtait à prendre le départ d'une course sur le lac Léman. Mais dès son retour, à peine descendu d'avion, après un petiti crochet par le jardin de Jo Patinec, président des Amis de Moulin-Neuf, il s'est empressé de rejoindre les élèves au collège pour découvrir cette réplique de son bateau.
Sous l'oeil un peu inquiet et intimidé de Julien et Charlotte Andrieux, Axel Morvan, Ehouarn Coatanéa et Antoine Gomès, le navigateur a observé la coque sous toutes les coutures... avant de constater avec un petit sourire : « Ça me parait tout aussi inconfortable et léger que le mien !... mais le mât me semble un peu court. » Deux raisons à cela : le magasin de bricolage local n'avait pas de baguette suffisamment longue... et de toute façon, un mât à l'échelle ne serait jamais rentré dans le hall du collège !
Les élèves aimeraient bien maintenant tirer de ce prototype des unités navigables ; et pourquoi pas faire naviguer une flottille de 60 pieds sur l'étang de Moulin-Neuf ? Pas sûr que les canards apprécient !
Source OuestFrance
Le Maidstone au sémaphore - Prefailles 44
L'association des Amis du sémaphore a offert une maquette du Maidstone, un navire anglais pris en chasse au large de l'Ile d'Yeu le 8 juillet 1747 par un navire français nommé Dromadaire.
L'association a confié la réalisation de cette maquette à Jacky Athimon, dont elle avait déjà apprécié le talent lors de la réalisation l'an dernier de la maquette du Lancastria déjà présente dans le sémaphore.
Jacky Athimon est un maquettiste amateur, dont « le travail a une particularité, celle de fabriquer toutes les pièces et composants de la maquette lui-même ». C'est la 51e réalisation de ce passionné. Il aime « réaliser des bateaux qui ont une histoire ». La difficulté devant le Maidstone a été de trouver des plans précis. Le musée national maritime de Greenwich lui a fourni les plans. Selon ce même musée, le Maidstone n'était pas un très gros navire : 432 m de long, 12, 50 m de large et 5,70 m de creux.
D'un tonnage de 979 tonnes, il avait 2 ponts et était armé de 50 canons. Il était dit de 4e rang, et à ce titre n'était utilisé comme navire de ligne mais plutôt comme chasseur solitaire, un corsaire en quelque sorte. Il eut une courte vie, élancé en 1744, il était perdu dès 1747.
Le rendu du travail de Jacky Athimon est désormais visible dans la salle des naufrages du sémaphore, au rez-de-chaussée. Jacky Athimon se prépare maintenant à la réalisation d'une nouvelle maquette, celle du Queen of the sea que l'association des Amis du sémaphre lui a confiée pour encore enrichir la collection déjà présente.
Informations. Sémaphore de la Pointe Saint-Gildas, ouverture tous les jours en été, de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 19 h. Tél. 02 40 21 01 21