Grâce
à ses mâts impressionnants, le «
Somme
» peut ravitailler deux ou trois en même temps en carburant, vivres,
munitions, pièces de rechange, personnel. Photo Marc Demeure.
Le «
Somme
», pétrolier ravitailleur de la Marine nationale, a fait escale au quai Freycinet
8. Photo Marc Demeure. - VDNPQR
«
Le PC cargaison est le lieu au cœur de l’action quand le bâtiment est en
mission, explique Arnaud Paquet, C’est ici que l’équipe manœuvre les
câbles.
» Photo Marc Demeure. - VDNPQR
Au
centre du navire, «
on tend un câble pour y faire passer les chariots
», présente le commissaire de bord. Les ravitaillements peuvent se faire
sans avoir besoin de mettre une embarcation à l’eau. Photo Marc
Demeure. - VDNPQR
Le probe, l’équivalent du pistolet à la station-essence, est envoyé au ravitaillé, situé à 40
mètres. Photo Marc Demeure. - VDNPQR
Grâce au système «
rame-flèche
», le «
Somme
» peut ravitailler en carburant un navire situé 150
mètres à l’arrière. Photo Marc Demeure. - VDNPQR
Le «
Somme
» est pourvu d’un petit hôpital de 12
lits, d’un cabinet dentaire et d’un poste de radios. Ici, le médecin du navire. Photo Marc Demeure. - VDNPQR
Le navire peut accueillir jusqu’à 250
personnes maximum, ici une chambre. Photo Marc Demeure. - VDNPQR
L’équipement est le plus complet pour faire fasse au feu si un incendie se déclare. Photo Marc Demeure. - VDNPQR
Au-dessus de la salle des machines, le tableau de contrôle permet de surveiller les opérations. Photo Marc Demeure. - VDNPQR
Le «
Somme
» dispose de deux moteurs de 10
400
chevaux chacun, l’équivalent de deux TGV. Photo Marc Demeure. - VDNPQR
Dans son hangar, le BCR peut accueillir un hélicoptère. Photo Marc Demeure. - VDNPQR
Quelque 55
baguettes et 25kg de pain sont confectionnés chaque jour dans la boulangerie du navire. Photo Marc Demeure. - VDNPQR
Depuis la passerelle, cinq personnes sont en activité lors des missions. Photo Marc Demeure. - VDNPQR
Depuis
la passerelle, qui offre une vue sur des plusieurs kilomètres, cinq
personnes sont en activité lors des missions. Photo Marc Demeure. -
VDNPQR
Le «
Somme
», pétrolier ravitailleur de la Marine nationale, a fait escale au quai Freycinet
8. Photo Marc Demeure. - VDNPQR
«
Nous sommes dans le lieu le plus emblématique, au cœur de l’action quand le bâtiment est en mission.
» Passé la coupée, depuis le PC cargaison, le
commandant, capitaine de frégate Arnaud Paquet, détaille les différents
rôles du navire.
« En mer, formée ou calme, le bâtiment ravitaille souvent deux bâtiments en même temps postés à 40 mètres, et parfois un troisième situé 150 mètres à l’arrière. Il est capable de ravitailler en carburant, en vivres, en munition, en pièces de rechange et peut transférer du personnel. Tout cela sans avoir à mettre une embarcation à l’eau. Nous manions les câbles pour faire passer un chariot. » Des ravitaillements qui s’effectuent au moyen d’impressionnants mâts et de treuils installés en son centre. « On dresse un câble jusqu’au ravitaillé, on le tend pour qu’il soit le plus droit possible, précise Hugues, le commissaire de bord. Pour le carburant, on envoie le probe, qui est l’équivalent du pistolet à la station essence. Le BCR contient deux types de carburant, le diesel marine pour les navires et le kérosène pour les avions et hélicoptères. »
Un équipement que les curieux ne pourront admirer que depuis le quai. La visite n’est pas ouverte au public ce week-end. Ce samedi, l’équipage accueille 63 jeunes lycéens de Dunkerque et de Lille inscrits en Préparation militaire maritime. L’occasion de « faire vivre le lien armée-nation et avec la ville marraine Amiens ».
« En mer, formée ou calme, le bâtiment ravitaille souvent deux bâtiments en même temps postés à 40 mètres, et parfois un troisième situé 150 mètres à l’arrière. Il est capable de ravitailler en carburant, en vivres, en munition, en pièces de rechange et peut transférer du personnel. Tout cela sans avoir à mettre une embarcation à l’eau. Nous manions les câbles pour faire passer un chariot. » Des ravitaillements qui s’effectuent au moyen d’impressionnants mâts et de treuils installés en son centre. « On dresse un câble jusqu’au ravitaillé, on le tend pour qu’il soit le plus droit possible, précise Hugues, le commissaire de bord. Pour le carburant, on envoie le probe, qui est l’équivalent du pistolet à la station essence. Le BCR contient deux types de carburant, le diesel marine pour les navires et le kérosène pour les avions et hélicoptères. »
« Faire vivre le lien armée-nation »
Construit entre 1987 et 1988 à Seyne-sur-Mer, le Somme a été admis au service actif en 1990, son port d’attache est celui de Brest. Sa mission ne se cantonne pas au ravitaillement : « Le Somme est un bâtiment de commandement, poursuit Arnaud paquet. Il peut accueillir un état-major, il participe aux missions de la Marine, de sauvegarde maritime, de défense au large, etc. Il est très complet pour être le plus opérationnel. » S’il achève une mission de cinq semaines en mer Baltique, certaines peuvent durer plusieurs mois.Un équipement que les curieux ne pourront admirer que depuis le quai. La visite n’est pas ouverte au public ce week-end. Ce samedi, l’équipage accueille 63 jeunes lycéens de Dunkerque et de Lille inscrits en Préparation militaire maritime. L’occasion de « faire vivre le lien armée-nation et avec la ville marraine Amiens ».
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