Sécurité civile et SNSM. Exercice millimétré en baie de Concarneau


  • Sécurité civile et SNSM.  Exercice millimétré en baie de Concarneau
    Sécurité civile et SNSM. Exercice millimétré en baie de Concarneau
  • (Photos Christian Le Beuze)
    (Photos Christian Le Beuze)
  • Sécurité civile et SNSM.  Exercice millimétré en baie de Concarneau
    Sécurité civile et SNSM. Exercice millimétré en baie de Concarneau

La SNS 297 Bro Foën de Beg-Meil ne se repose pas sur ses lauriers en période hivernale. Bien à l’abri en fond de baie, à Port-la-Forêt, les canotiers restent toujours en alerte. Et lorsqu’ils ne sont pas en mission de sauvetage, ils s’associent volontiers à un exercice avec Dragon 29, comme ce jeudi.

Cette année encore, les sorties en mer se sont multipliées. Le patron Patrick Le Douce et son équipage ont été à de nombreuses reprises à l’écoute du Cross Etel. «Nous avons réalisé 30 sorties de sauvetage, cinq de services, six immersions de cendres, trois accompagnements de manifestations nautiques et dix manœuvres pour la station de pilotage de Concarneau. Soit un total de 54 interventions», appuie Philippe Le Bourgeois, le président de la station.
 
Qui plus est, lorsque la Sécurité civile fait appel à eux pour un exercice en mer, les sauveteurs répondent toujours présents. «À raison d’une ou deux fois par an, nous les assistons dans leurs entraînements d’hélitreuillage».
Ce jeudi, le point de rendez-vous avait été fixé à 16h, en baie de Concarneau, devant le sémaphore de Beg-Meil. Les cinq marins et leur infirmière de bord n’ont pas eu à patienter, Dragon 29 est plus que ponctuel : l’exercice a pu débuter par une mer houleuse et une brume qui s’épaississait très rapidement.
Patrick Le Douce prend les instructions : cap au Nord, à 8 nœuds.
«Précis et rapide»
Avec dextérité et assurance, le pilote de l’hélicoptère stationne au-dessus de la vedette Bro Foën. Au treuil, son coéquipier descend un médecin et un infirmier de la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, un sapeur-pompier du Sdis et un brancard. Les conditions de simulation d’hélitreuillage de blessé ou naufragé sont idéales.
Toujours à la manœuvre, les sauveteurs fouesnantais sont admiratifs. «C’est précis et rapide».
En vol stationnaire au-dessus d’eux, Loïc Caron, pilote de Dragon 29, raconte : «Pour nous, c’est un exercice qui ne pose aucune difficulté particulière. On le réalise régulièrement, de jour comme de nuit. Nous sommes bien entraînés. La seule chose qui peut, dans ces cas-là, représenter une difficulté, c’est le fait que ce canot SNS 297 est relativement petit. En vol stationnaire, quand on ne voit qu’un petit bout d’étrave, c’est plus difficile que lorsqu’on voit une partie plus importante du bateau».
Un autre exercice, nocturne cette fois, est programmé dans les prochains jours avec la station Margodig de Loctudy. «Une recherche par radiogoniométrie». Les plaisanciers peuvent être rassurés, on veille sur eux.


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