Immobilisé depuis mardi, il attend le secours d'un brise-glace australien dans la soirée de dimanche. Deux autres brises-glaces, un français et un chinois, ont failli à le secourir.
Bloqué depuis mardi. Le MV Akademik Shokalskiy, un navire battant pavillon russe, a été piégé ce jour-là par les glaces près de l'Antarctique, à une centaine de milles nautiques à l'est de la base française Dumont d'Urville. Après deux opérations de sauvetage avortées, ses 74 passagers se préparaient dimanche à une nouvelle journée d'attente incertaine.
Faute de capacités suffisantes, deux brises-glaces, un français et un chinois, ont en effet dû rebrousser chemin. Dimanche soir, c'est un brise-glace australien, l'Aurora Australis, qui doit à son tour voguer à leur secours. Mais sans garantie de parvenir à forcer l'épaisse couche gelée.
Si le bateau ne parvient pas à se frayer un passage, l'Autorité australienne de la sécurité maritime a néanmoins indiqué qu'elle essaierait "d'utiliser l'hélicoptère à bord du brise-glace chinois", à qui elle a "demandé de rester dans les parages".
Prisonnier de glaces de 3 mètres d'épaisseur
Des trois brise-glaces envoyés sur la zone, l'australien est celui qui possède les capacités les plus puissantes: il peut briser la glace d'une épaisseur de 1,60 mètre. Toutefois, l'Akademik Shokalskiy est prisonnier de glaces de 3 mètres d'épaisseur.
Le bâteau russe se trouvait dans une zone où les bâteaux peuvent normalement circuler à cette époque de l'année. C'est un brusque changement des conditions météo qui l'a poussé vers les glaces, a indiqué vendredi un des scientifiques à bord.
Et pendant ce temps, à bord du navire? Les passagers jouent à des jeux de société, regardent des films et descendent même sur la banquise pour aller regarder les manchots.
Source BFMTV
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Lapérouse et ses compagnons en baie d’Hudson
(textes de Jean-François de Lapérouse et Paul Monneron), réunis par Alain Barrès.
Après le succès français de la Chesapeake et malgré la défaite des Saintes, l’état-major de la marine décide de lancer un raid à l’assaut des comptoirs anglais de la baie d’Hudson. Cet épisode qui prend sa source en 1782, sera décisif dans la carrière du navigateur albigeois, qui s’est plusieurs fois illustré pendant la guerre d’Indépendance américaine.
L’auteur Alain Barrès a toujours cherché à faire partager sa passion de l’histoire, de la mer et des bateaux par son métier d’enseignant mais aussi par son engagement associatif et ses recherches dans le domaine du patrimoine maritime, participant en particulier à la création du musée Lapérouse d’Albi.
Sur des textes de J.F. de Lapérouse et Paul Monneron, Alain Barrès met en lumière, un épisode peu connu de la Guerre d’Indépendance américaine. Pour cela, il présente plusieurs documents qui renouvellent notre connaissance de cet exploit maritime (journaux et récits inédits de Lapérouse lui-même, de Monneron et de La Jaille, commandant l’Engageante), et ouvre de nouvelles perspectives sur les personnalités de Lapérouse, Langle et Monneron.
Par ailleurs, un rapide historique de la Compagnie de la baie d’Hudson rappelle ce que fut pendant plus d’un siècle la rivalité franco-anglaise dans cette région hostile et méconnue.
A savoir :
Dans le domaine de la littérature de voyage maritime, la mise en parallèle des témoignages, la rigueur du journal de bord de Lapérouse, le récit érudit et souvent émouvant de Monneron nous donnent l’occasion rare de partager ce qu’était la vie difficile, mais exaltante, de ces marins d’exception engagés dans les bouleversements de la fin du XVIIIe siècle.
Préfacé par Marie-Christine Pestel, Présidente honoraire de l’Association Lapérouse Albi-France, ce livre est en vente au prix public de 26,50 euros.
Source de l’article : http://ladecouvrance.blogspot.fr
Après le succès français de la Chesapeake et malgré la défaite des Saintes, l’état-major de la marine décide de lancer un raid à l’assaut des comptoirs anglais de la baie d’Hudson. Cet épisode qui prend sa source en 1782, sera décisif dans la carrière du navigateur albigeois, qui s’est plusieurs fois illustré pendant la guerre d’Indépendance américaine.
L’auteur Alain Barrès a toujours cherché à faire partager sa passion de l’histoire, de la mer et des bateaux par son métier d’enseignant mais aussi par son engagement associatif et ses recherches dans le domaine du patrimoine maritime, participant en particulier à la création du musée Lapérouse d’Albi.
Sur des textes de J.F. de Lapérouse et Paul Monneron, Alain Barrès met en lumière, un épisode peu connu de la Guerre d’Indépendance américaine. Pour cela, il présente plusieurs documents qui renouvellent notre connaissance de cet exploit maritime (journaux et récits inédits de Lapérouse lui-même, de Monneron et de La Jaille, commandant l’Engageante), et ouvre de nouvelles perspectives sur les personnalités de Lapérouse, Langle et Monneron.
Par ailleurs, un rapide historique de la Compagnie de la baie d’Hudson rappelle ce que fut pendant plus d’un siècle la rivalité franco-anglaise dans cette région hostile et méconnue.
A savoir :
Dans le domaine de la littérature de voyage maritime, la mise en parallèle des témoignages, la rigueur du journal de bord de Lapérouse, le récit érudit et souvent émouvant de Monneron nous donnent l’occasion rare de partager ce qu’était la vie difficile, mais exaltante, de ces marins d’exception engagés dans les bouleversements de la fin du XVIIIe siècle.
Préfacé par Marie-Christine Pestel, Présidente honoraire de l’Association Lapérouse Albi-France, ce livre est en vente au prix public de 26,50 euros.
Source de l’article : http://ladecouvrance.blogspot.fr
Chine : mise à l’eau du nouveau navire de recherche scientifique le « Kexue ».
De conception chinoise « le Kexue » a été mis à l’eau mercredi dans la province centrale du Hubei (une province de la République populaire de Chine, dont le chef-lieu est Wuhan). Le bateau, qui mesure 99,6 mètres de long et 17,8 mètres de large, est équipé d’un système de propulsion électrique, un type d’équipement encore jamais utilisé dans le monde pour des bateaux de recherche scientifique, a indiqué Yu Jianjun, ingénieur en chef du programme.
Le bateau compte aussi des équipements ultramodernes pour la détection marine, l’exploration atmosphérique, l’exploration sous-marine à grande profondeur et la recherche par télédétection, a expliqué M. Yu. La capacité de croisière du bateau atteint 15 000 milles nautique, avec une vitesse maximum de 15 nœuds.
La construction du bateau a commencé l’année dernière après approbation préalable de la Commission nationale pour le développement et la réforme en 2007. Son coût total est de 550 millions de yuans, et la date d’entrée en service de ce bateau est prévue pour juin 2012, a ajouté M. Yu.
Le bateau a été construit par la Wuchang Shipbuilding Industry Company Ltd.(chantier naval fondée en 1934, anciennement connu sous le nom de Wuchang), située à Wuhan, capitale de la province de Hubei. Il sera opéré par l’Institut d’océanologie sous l’égide de l’Académie des sciences de Chine.
Source AllBoatsAvenue
Catastrophe nucléaire de Fukushima : toute la chaîne alimentaire des fonds marins est désormais contaminée.
La centrale nucléaire de Fukushima, va être classée comme « incident grave » sur l’échelle internationale de classement des événements nucléaires. En effet, selon un communiqué de Tepco, le gérant de la centrale nucléaire de Fukushima, quelque 300 tonnes d’eaux hautement radioactives sont en train de fuir d’un réservoir accidenté. Une eau contaminée, classée en « incident grave », qui se mêle désormais aux liquides radioactifs qui se déversent déjà quotidiennement dans l’océan via des voies souterraines. D’après certains observateurs, on va droit vers une explosion du nombre de cancers.
Quel est alors l’impact de cette pollution radioactive sur les poissons destinés à être consommés ?
Les autorités japonaises se veulent rassurantes. Selon leurs études, 40% des poissons péchés autour de la zone accidentée sont impropres à la consommation et 36 espèces sont pour l’heure interdites à la vente. Un rempart sanitaire destiné à rassurer la population et les marchés. Soucieuse aussi de soutenir l’activité de la pêche, un des secteurs phares de l’économie de la région de Fukushima, Tokyo a même décidé de construire à l’entrée du port de Fukushima Daiichi, une barrière de deux mètres de hauteur, fixée au sol marin, pour empêcher les animaux hautement contaminés de s’échapper au large. Mais ces mesures sont-elles suffisantes pour contrer la propagation des radionucléides dans l’eau ? Sachant, que selon les experts, près de 16,1 milliards de milliards de becquerels (symbole : Bq), ont déjà été déversés dans la mer depuis juin 2011.
Rappel des faits :
Le Japon subissait à Fukushima le 11 mars 2011, la plus grande catastrophe nucléaire au monde depuis l’accident de Tchernobyl. A l’origine, un séisme de magnitude 9 sur les côtes du Pacifique engendre un imposant tsunami qui va déferler sur la centrale.
A savoir :
Contrairement à l’idée reçue, la majorité des poissons consommés dans les établissements japonais de l’Hexagone provient principalement de Norvège, de l’océan Indien et de la Méditerranée. Par ailleurs, depuis la catastrophe, tous les produits en provenance de la péninsule japonaise font l’objet de contrôles renforcés dans l’Union européenne.
Source AllBoatsAvenue
Quel est alors l’impact de cette pollution radioactive sur les poissons destinés à être consommés ?
Les autorités japonaises se veulent rassurantes. Selon leurs études, 40% des poissons péchés autour de la zone accidentée sont impropres à la consommation et 36 espèces sont pour l’heure interdites à la vente. Un rempart sanitaire destiné à rassurer la population et les marchés. Soucieuse aussi de soutenir l’activité de la pêche, un des secteurs phares de l’économie de la région de Fukushima, Tokyo a même décidé de construire à l’entrée du port de Fukushima Daiichi, une barrière de deux mètres de hauteur, fixée au sol marin, pour empêcher les animaux hautement contaminés de s’échapper au large. Mais ces mesures sont-elles suffisantes pour contrer la propagation des radionucléides dans l’eau ? Sachant, que selon les experts, près de 16,1 milliards de milliards de becquerels (symbole : Bq), ont déjà été déversés dans la mer depuis juin 2011.
Rappel des faits :
Le Japon subissait à Fukushima le 11 mars 2011, la plus grande catastrophe nucléaire au monde depuis l’accident de Tchernobyl. A l’origine, un séisme de magnitude 9 sur les côtes du Pacifique engendre un imposant tsunami qui va déferler sur la centrale.
A savoir :
Contrairement à l’idée reçue, la majorité des poissons consommés dans les établissements japonais de l’Hexagone provient principalement de Norvège, de l’océan Indien et de la Méditerranée. Par ailleurs, depuis la catastrophe, tous les produits en provenance de la péninsule japonaise font l’objet de contrôles renforcés dans l’Union européenne.
Source AllBoatsAvenue
« Sam Simon » le nouveau bateau de l’association Sea Shepherd.
Alors que l’ « Opération Tolérance Zéro » est lancée depuis le début novembre 2012 (nom donné à la neuvième campagne de protection des baleines en Antarctique), l’association Sea Shepherd à but non lucratif spécialisée dans la protection des baleines, des requins et des dauphins, a dévoilé mardi 11 décembre 2012, son nouveau bateau de lutte contre les baleiniers. Baptisé le « Sam Simon » nom donné en hommage au co-créateur de la série « Les Simpsons », qui a offert généreusement les fonds nécessaires au rachat de ce nouveau bateau anti-baleinier, serait, d’après les sources, fin prêt pour se rendre dans les océans proches de l’Antarctique.
Rappelons que Sea Shepherd a en permanence besoin de navires supplémentaires pour effectuer son travail de protection en mer. Ils ont besoin de tous types de navires, de la patrouille côtière (les bateaux de pêche de loisir avec de préférence un pont supérieur), aux canots gonflables (zodiacs ou équivalents, en passant par les monoplaces (jetskis à 4 temps, scooters des mers), et tous les autres types de navires et équipements marins. Et enfin, sachez que toute donation de bateau est déductible en tant que contribution à une œuvre de charité.
Source AllBoatsAvenue
Le Corbeau des mers ne peut plus naviguer
Ancien langoustier, le Corbeau des mers ne peut plus naviguer, faute de poulies. Un appel aux dons est lancé pour le restaurer.
Les travaux débuteront en 2014 à Lorient (Morbihan).
Le corbeau des mers, c’est le grand cormoran pour les marins bretons, mais c’est aussi un bateau à l’histoire singulière. Ce langoustier, patrimoine maritime, a rejoint l’Angleterre le 26 juin 1940 à l’appel du Général de Gaulle. Il est le seul témoin de l’épopée des Sénans en 1940.
Depuis, le Corbeau des mers a participé à de nombreuses rencontres de vieux gréements et a navigué. Construit en 1931, son état actuel ne le lui permet plus de naviguer, faute de poulies.
Une association – Les amis du Corbeau des mers – tente coûte que coûte de le sauver et lance un appel aux dons pour le restaurer. Les travaux débuteront en 2014 à Lorient..
Source ouestfrance
Le mythique vaisseau imaginé par Jules Verne sera au Nautic 2013
Jules Verne l’avait imaginé, Artyka l’a réalisé. Tout droit sorti de l’œuvre de Jules Verne, “20 000 lieux sous les mers“, avec sa carrosserie cuivrée et ses hublots, le Nautiloscope a traversé mers et océans pour enfin parvenir à vous. Au programme, un voyage imaginaire dans les profondeurs des océans, à la découverte de l’importance de l’eau. “L’imaginaire au service de l’environnement“, tel est le credo d’Artyka, l’association à l’origine de l’animation.
Le cycle de l’eau permet d’expliquer que ce que nous buvons est sans doute l’eau bue par les dinosaures il y a 280 millions d’années! L’important est donc de ne pas la polluer . De l’eau, on en retrouve tout autour de nous : dans les fruits et légumes, constitués pour la plupart à 85% d’eau, alors que pour l’homme cela représente tout de même 97%.
Spectaculaire avec ses 16 mètres de long et ses 5 mètres de haut, à l’intérieur du sous-marin, au milieu d’une lumière bleue et des écrans de bulles, l’immersion paraît réelle. Bien installé vous participez à une animation 3D et plongez dans le monde mystérieux des océans en suivant l’extraordinaire aventure du capitaine Nemo. Les mers et les océans ont disparu, à bord de son navire à roues, le capitaine, accompagné par un poisson, essaye de retrouver un océan avant que l’eau du bocal ne s’évapore. Affrontez avec le capitaine une tempête de sable, une attaque de mouettes et plein d’autres obstacles riches en sensations !
Une expérience incroyable qui fera appel à tous vos sens, munis de vos lunettes, vous serez plongé dans les mers et les océans pour une aventure unique ! Cette animation est proposée par l’association créée en 1995 Artyka.
Le Nautiloscope en partenariat avec la “Maud Fontenoy Fondation” sera cette année du 07 au 15 décembre 2013, à Paris, au Nautic 2013 – Parcs des Expositions Porte de Versailles. La présence de Maud Fontenoy au stand Artyka est annoncée le mardi 10 décembre de 15h00 à 16h00.
Source AllBoatsAvenue
Le cycle de l’eau permet d’expliquer que ce que nous buvons est sans doute l’eau bue par les dinosaures il y a 280 millions d’années! L’important est donc de ne pas la polluer . De l’eau, on en retrouve tout autour de nous : dans les fruits et légumes, constitués pour la plupart à 85% d’eau, alors que pour l’homme cela représente tout de même 97%.
Spectaculaire avec ses 16 mètres de long et ses 5 mètres de haut, à l’intérieur du sous-marin, au milieu d’une lumière bleue et des écrans de bulles, l’immersion paraît réelle. Bien installé vous participez à une animation 3D et plongez dans le monde mystérieux des océans en suivant l’extraordinaire aventure du capitaine Nemo. Les mers et les océans ont disparu, à bord de son navire à roues, le capitaine, accompagné par un poisson, essaye de retrouver un océan avant que l’eau du bocal ne s’évapore. Affrontez avec le capitaine une tempête de sable, une attaque de mouettes et plein d’autres obstacles riches en sensations !
Une expérience incroyable qui fera appel à tous vos sens, munis de vos lunettes, vous serez plongé dans les mers et les océans pour une aventure unique ! Cette animation est proposée par l’association créée en 1995 Artyka.
Le Nautiloscope en partenariat avec la “Maud Fontenoy Fondation” sera cette année du 07 au 15 décembre 2013, à Paris, au Nautic 2013 – Parcs des Expositions Porte de Versailles. La présence de Maud Fontenoy au stand Artyka est annoncée le mardi 10 décembre de 15h00 à 16h00.
Source AllBoatsAvenue
30 immigrants Haïtiens meurent après le naufrage de leur voilier
Le voilier de 12 mètres de long s’est retourné lundi soir près de l’île de Staniel Cay, au centre de l’archipel, pour une raison encore inconnue. Environ 30 immigrants haïtiens qui tentaient la traversée jusqu’aux Bahamas, sont morts lorsque leur voilier a chaviré au large des côtes de Staniel Cay, dans l’archipel des Bahamas, ont annoncé mardi les gardes-côtes américains. Les 110 autres personnes qui se trouvaient à bord ont pu être secourues. Selon les gardes-côtes, les passagers «s’accrochaient à la coque (voir vidéo ci-dessous)» de leur voilier de 12 mètres lorsque les secours sont arrivés sur place lundi soir.
Au total, 110 personnes ont été secourues par les gardes-côtes américains et les Forces de défense des Bahamas, à 15 milles (28 kilomètres) au sud-ouest de Staniel Cay. Alertés par leurs homologues des Bahamas, les gardes-côtes américains ont envoyé un hélicoptère qui est parvenu à secourir 13 personnes et a déployé un radeau de sauvetage. Deux autres appareils ont largué des vivres et des embarcations de secours, ont indiqué les gardes-côtes. Tous ceux qui avaient réussi à s’accrocher à la coque du navire ont pu être secourus, a expliqué à Mark Barney, un porte-parole.
Accident d’un ferry à Hong Kong : 85 blessés dont quatre grièvement.
D’après les premières informations, 85 personnes sur le ferry ont été blessées et, parmi elles, quatre sont considérées comme grièvement blessées. Au total, 115 personnes se trouvaient à bord du traversier ultra-rapide lors de la collision. Selon le département de la marine de Hong Kong, le ferry qui fait la liaison Hong Kong-Macao, aurait heurté en mer un “objet non identifié”.
L’accident sur la route de Macao s’est produit vers 01H20 (17H20 GMT jeudi) près de la petite île d’Hei Ling Chau. L’hydroptère “Madeira”, un bateau dont la coque s’élève et sort de l’eau grâce à la portance d’ailes immergées, transportait 105 passagers et 10 membres d’équipage lorsqu’il a heurté un objet, a indiqué la compagnie maritime TurboJet.
Trois bateaux des services de pompiers se sont rendus sur les lieux pour chercher l’objet contre lequel le ferry s’est heurté, mais ils n’ont rien trouvé dans l’eau, ont indiqué les autorités de Hong Kong. Après l’accident, le ferry a réussi à regagner un des terminaux du centre de Hong Kong, celui de Sheung Wan, où une douzaine d’ambulances attendaient les blessés
C’est le deuxième accident, en un peu plus d’un an, dans les eaux proches de Hong Kong, un des principaux ports du monde. L’ancienne colonie britannique est réputée depuis des décennies pour la sécurité de ses transports maritimes. Mais une collision entre deux ferries en octobre 2012, tout près des côtes, avait causé la mort de 39 personnes, plus grand désastre maritime à Hong Kong depuis quarante ans. Une enquête avait conclu à une «longue série d’erreurs» commises.
Source vidéo : http://lci.tf1.fr
Source de l’article : AFP
Le paquebot Ocean Countess victime d'un incendie
Le paquebot Ocean Countess a été victime, le 30 novembre, d’un violent incendie alors qu’il était amarré à Chalkis, en Grèce. Au mouillage près de la rive, à couple d’un vieux cargo, le navire est désarmé depuis plus d’un an. Il y avait à bord quelques membres d’équipage, qui n’ont semble-t-il pas été blessés. On ignore pour le moment les causes de l’incendie, qui s’est probablement déclaré dans un compartiment machine, ainsi que l’étendue des dégâts.
Construit au Danemark et achevé en Italie, le paquebot est entré en service en 1974 sous le nom de Cunard Countess. Armé jusqu’en 1996 par l'armement britannique Cunard, il a ensuite été cédé à différentes compagnies et exploité par de nombreux opérateurs, notamment au travers d’affrètements. Le dernier fut pour le Britannique Cruise & Maritime Voyage, au profit duquel l’Ocean Countess a été exploité entre 2010 et 2012.
Long de 163.5 mètres pour une largeur de 22 mètres, ce navire de 17.600 GT de jauge compte 400 cabines.
Source MerEtMarine
Naufrage d'un chalutier au Tréport
Le chalutier boulonnais Baie des Anges, d'une longueur de 16 mètres et avec 4 marins à son bord, s'est échoué dans l'après-midi du vendredi 29 novembre près de la jetée ouest du port du Tréport, en Seine-Maritime. L'équipage a rapidement été évacué grâce aux moyens nautiques des pompiers et à l'hélicoptère Dauphin de la Marine nationale basé au Touquet. Des marins militaires, spécialisés dans la lutte antipollution, ont été dépêchés sur place pour analyser l'état de la coque, le navire n'ayant pu être remorqué. Compte tenu de l'état du bateau, ils ont préconisé l'évacuation des débris du chalutier, qui s'est complètement disloqué au cours du week-end. L'armateur a été mis en demeure de procéder à leur enlèvement.
Source MerEtMarine
Source MerEtMarine
Sauvegarde du patrimoine maritime des phares et tourelles en mer et maintien de leur fonction de signal lumineux
Le patrimoine des phares en mer est un patrimoine exceptionnel et emblématique sur l'ensemble de notre littoral. Toujours au service de la navigation il est aussi le témoin de notre histoire maritime. Menacé par les éléments et les politiques de restriction sa sauvegarde et sa pérennisation ne sont pas certaines. Déjà de nombreuses dégradations ont eu lieu ou s'annoncent. Il est urgent de l'organiser au niveau national, ce que propose la Société Nationale pour le Patrimoine des Phares et Balises depuis de nombreuses années, afin de le transmettre aux générations futures.
Signez la pétition ICI
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Un kit de survie à louer pour «sauver une vie... »
Suite à la disparition, en avril, du Grain de soleil au large des Açores, un fonds de dotation vient d'être créé par les familles des victimes et les acteurs des recherches. Son but : aider à la sécurité en mer des navires qui traversent l'Atlantique.
« Si au bout de tout ça, on arrive à sauver une seule vie, on aura gagné ». Tel est le credo qui anime aujourd'hui les membres du collectif Grain de soleil, plus de six mois après la disparition du voilier éponyme. Le 24 avril dernier, le navire déclenchait sa balise de détresse à quelque 500 milles nautiques des Açores, zone balayée par une énorme dépression. Les recherches officielles ne donnant pas de résultat, un collectif prend rapidement le relais des autorités. Deux voiliers sont notamment affrétés pour quadriller la zone, des dizaines de navires se déroutent pour participer à l'effort de recherche. En vain.
Suite l'article sur le TeleGramme
« Si au bout de tout ça, on arrive à sauver une seule vie, on aura gagné ». Tel est le credo qui anime aujourd'hui les membres du collectif Grain de soleil, plus de six mois après la disparition du voilier éponyme. Le 24 avril dernier, le navire déclenchait sa balise de détresse à quelque 500 milles nautiques des Açores, zone balayée par une énorme dépression. Les recherches officielles ne donnant pas de résultat, un collectif prend rapidement le relais des autorités. Deux voiliers sont notamment affrétés pour quadriller la zone, des dizaines de navires se déroutent pour participer à l'effort de recherche. En vain.
Suite l'article sur le TeleGramme
Transport de fret à la voile : embarquement à bord du thonier Biche
La grand’voile et son gréement pèsent presqu’une tonne. Yann, le capitaine, regarde son équipage réparti de chaque côté du mât : quatre marins pour faire monter la voile, quatre autres pour faire suivre le pic – la vergue de la grand’voile -, il s’agit d’être précis dans la manœuvre. Les mains et les bras de l’équipage sont échauffées, la voile est haute et étarquée, le foc, la trinquette et le tape-cul sont envoyés : Biche, le vieux thonier de Groix, quitte la rade de Lorient, direction le large et le sud. Demain, Biche est attendu à Nantes. Le début d’un tour de Bretagne qui l’amènera de la Loire-Atlantique au pays bigouden, de Brest à Pornic, de Roscoff à Lorient. Pendant un mois, Biche se transforme en caboteur à voile et va transporter du fret entre les ports bretons.
Suite de l'article sur MerEtMarine
Suite de l'article sur MerEtMarine
Découvert vivant apres 2 jours dans une épave par 30 mêtres de fond - vidéo
C'est un miraculé qui a pu être récupéré sain et sauf de l'épave du Jason 4.
Une vidéo a pu être tournée lors de sa récupération, qui était fixée sur le casque de l'un des plongeurs, chargé de ramener à l'air libre le "cuistot" miraculé.
Une vidéo étonnante, quand à la sixième minute, le plongeur découvre le survivant !
Après 2 jours passé par 30 mètres de fond, le cuisinier miraculé a dû être placé dans une cloche de décompression pendant deux jours, à son arrivée sur le navire de sauvetage.
Une vidéo impressionnante, à déconseiller aux personnes claustrophobes, mais qui démontre bien que lors d'un naufrage, tout doit être entrepris pour retrouver d'éventuels survivants.
Source ActuaNautique
Collision entre deux chalutiers. Un bateau coule, deux marins rescapés
Deux chalutiers, qui rentraient au port du Guilvinec après leur journée de pêche, sont entrés en collision.
Vers 15 h, le Squale II et le Gwenvidik, deux chalutiers de 14 mètres se sont heurtés pour des raisons encore inconnues à 4 milles du port du Guilvinec. Le Squale II a coulé, et ses deux marins ont sauté à l’eau. Les deux hommes du Gwenvidik les ont aussitôt récupérés.
Aucun blessé
L’équipage s’est ensuite attelé à colmater la voie d’eau du Gwenvidick, qui a regagné le port du Guilvinec vers 15 h 30, escorté par la vedette Men Meur de la SNSM du Guilvinec et par l’Alcyon, un bâtiment la Marine nationale qui s’est dérouté pour intégrer le dispositif de sauvetage et disperser "une légère nappe d'hydrocarbures". Mais "aucune pollution notable" n'est à signaler.
Dragon 29, l’hélicoptère de la sécurité civile, se tenait lui aussi prêt à intervenir. Aucun marin n’a été blessé.
Source OuestFrance
La plupart des "30" de Greenpeace relâchés
Presque tous les membres de l'équipage de l'Arctic-Sunrise, navire de Greenpeace arraisonné en septembre en Russie, étaient sortis de prison sous caution vendredi 22 novembre, mais la justice internationale a réclamé qu'ils puissent aussi quitter le pays. La diplomatie russe s'est empressée de déclarer qu'elle ne reconnaissait pas la compétence du Tribunal international du droit de la mer, qui a émis cette demande.
En fin de journée, 29 des 30 membres de l'équipage du navire, dont son capitaine, étaient sortis de prison, bénéficiant d'une libération sous caution après plus de deux mois de détention provisoire en Russie.
Le Tribunal de la mer, une juridiction des Nations unies compétente pour régler les litiges maritimes internationaux, sise à Hambourg, avait été saisi par les Pays-Bas. La diplomatie russe a d'ores et déjà déclaré que Moscou, qui a boycotté le procès, ne reconnaissait pas en ce cas précis la compétence du Tribunal international du droit de la mer, qui empiète selon elle sur son "droit souverain".
Les membres étrangers de l'équipage, libérés sous caution de 2 millions de roubles chacun (45 000 euros), ne peuvent quitter le territoire russe selon la décision des tribunaux de Saint-Pétersbourg, a indiqué le directeur exécutif de Greenpeace, Kumi Naidoo, qui se trouvait à l'audience.
"Nous continuons à discuter avec la Russie pour résoudre la question", a déclaré à la télévision publique le ministre des affaires étrangères néerlandais, Frans Timmermans.
Le capitaine de l'Arctic-Sunrise, l'Américain Peter Willcox, qui commandait en 1985 le Rainbow-Warrior dynamité par les services secrets français en Nouvelle-Zélande, est sorti vendredi de son centre de détention à Saint-Pétersbourg. "Nous menons des actions pacifiques et non violentes. C'est la première fois, la première fois en quarante ans, que je passe plus d'une nuit en prison. Et comme tous mes collègues, cela ne m'a pas plu", a déclaré à sa sortie ce militant de longue date de Greenpeace, âgé de 60 ans.
Un seul militant, l'Australien Colin Russell, a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février. Selon l'ambassadeur australien en Russie, il devrait faire appel et est confiant dans la décision qui sera rendue.
Le navire de l'ONG écologiste avait été arraisonné en mer de Barents le 19 septembre par un commando des gardes-côtes russes. L'équipage de 30 personnes, dont 28 militants de Greenpeace, avait été interpellé et incarcéré, d'abord pour piraterie, puis, fin octobre, pour hooliganisme.
Les militants avaient été interceptés alors qu'ils tentaient de déployer une banderole sur une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom pour protester contre l'exploitation énergétique de la région arctique.
Un gigantesque et mystérieux monstre marin a été découvert au Vietnam.
On ne sait pas d’où il vient, ni comment il est arrivé là, mais ce qui est sûr c’est qu’il agrémente les réseaux sociaux et fascine depuis quelques jours, les internautes du monde entier. Découvert la semaine dernière au Vietnam, cet énorme et mystérieux monstre de couleur sombre, ressemble à un imposant ver de terre doté d’une nageoire à son extrémité, ainsi que d’une puissante mâchoire.
Cette découverte postée par le site japonais Karapaia, spécialisé dans l’étrange et le bizarre, n’est apparemment pas une blague, et encore moins la scène d’un film de science-fiction ! Quelle est donc cette étrange créature échouée sur le sol ? La question reste pour l’instant sans réponse, et le mystère reste donc entier.
Le site japonais a posté la vidéo de l’excavation de cette créature, où nous pouvons voir des citoyens vietnamiens regarder l’animal en train d’être hissé et chargé sur une remorque. La créature, qui mesure plusieurs mètres de long et pèse visiblement plusieurs centaines de kilos a nécessité un treuil pour l’extraire du sol et la charger sur une remorque.
Un officier de la «Royale» jugé pour harcèlement moral après le suicide ...
Le procès de l'ancien commandant de la Marine nationale, Eric Delepoulle a lieu devant le tribunal correctionnel de Marseille. Cet officier supérieur est accusé par la famille de Sébastien Wanké, d'avoir poussé au suicide ce jeune homme de 32 ans, originaire de Buxy, en Saône-et-Loire. Les faits remontent à l'année 2010. Sébastien Wanké servait alors sous les ordres du commandant, en tant que majordome, à bord de la frégate La Fayette. Selon les témoignages concordants de nombreux membres de l'équipage, « il était devenu la bonne à tout faire du commandant » et « a été poussé à bout ». Le jeune homme s'est pendu le 15 juin dans sa cabine, au large de la Sicile, trois jours avant de retourner à Toulon, son port d'attache. Eric Delepoulle a été mis en examen en août 2010, après une plainte contre X pour « délits de harcèlement moral et provocation au suicide » par les proches du jeune homme. A l'époque, l'avocat du commandant mis en cause avait affirmé : "mon client conteste formellement les accusations". Selon lui, son client avait au contraire "amélioré la notation" du marin et était "effondré quand il avait constaté son suicide". "On pense que le sous-officier a craqué nerveusement après huit mois de campagnes difficiles dans l'océan Indien", consacrées notamment à la lutte contre la piraterie, a ajouté l'avocat.
“Bateau de l’enfer”
un an de prison et 6 000 euros d’amende ont été requis à l’encontre commandant de la frégate “La Fayette”, Eric Delepoulle.
Marseille “Bateau de l’enfer” : un an de prison et 6 000 euros d’amende ont été requis à l’encontre d’Éric Delepoulle, jugé lundi au tribunal correctionnel de Marseille et qui commandait la frégate La Fayette à l’époque du suicide, en juin 2010, du sous-officier lui servant de maître d’hôtel, Sébastien Wank. “Les peines du Code pénal“, un an de prison et 15 000 euros d’amende à l’époque des faits, deux ans et 30 000 euros pour les mêmes faits commis aujourd’hui, “ne semblent pas rendre justice à ce qui s’est passé“, a estimé le procureur adjoint Emmanuel Merlin, qui a toutefois souhaité “un éventuel sursis” pour la peine de prison.A noter, que l’ex-commandant de marine M. Delepoulle, est également poursuivi pour des faits similaires à l’encontre d’un autre marin, le maître Olivier Berger, un chef de cuisine qui a développé un psoriasis, et sera fixé sur son sort le 20 janvier 2014.
"Spindrift 2" pulvérise le record de l'Atlantique
Le maxi-trimaran Spindrift 2, skippé par le Français Yann Guichard et Dona Bertarelli, a battu mercredi le record de la Route de la découverte entre Cadix (Espagne) et San Salvador (Bahamas), franchissant la ligne d'arrivée à 6 h 48 heure française (5 h 48 GMT). Avec un temps de course de 6 jours, 14 heures et 29 minutes, le plus grand (40 mètres) trimaran de course océanique au monde a établi un nouveau record en équipage sur les 3 885 mille nautiques (7 195 km) théoriques du parcours, détrônant un autre grand trimaran, Groupama 3 de Franck Cammas, de 20 heures et 29 minutes. La Route de la découverte retrace le parcours de Christophe Colomb, qui, parti de Palos de la Frontera, près de Cadix, a atteint le "Nouveau Monde" en 1492. Le Monde.fr
Etonnant rouleau de nuage sur le Texas
Roulant comme une immense vague, un étrange nuage a parcouru le ciel de Timbercreek Canyon, au Texas, le 4 novembre. Le Monde.fr
Un "chasseur d'ouragans" filme Haiyan au moment de son passage
Le chasseur d'ouragans Jim Edds a filmé l'arrivée du typhon Haiyan lorsque celui-ci a atteint les côtes des Philippines, près de Tacloban, la semaine dernière. Relayées par la BBC, ces images montrent la violence des vents (parfois plus de 300 km/h). Habitué des cyclones, qu'il poursuit un peu partout sur la planète, Jim Edds confie avoir eu "peur". Aux Philippines, au moins 10 000 personnes auraient péri dans l'ouragan, l'un des plus puissants répertoriés. Le Monde.fr
Un bateau de croisière s’est échoué sur le Rhin avec plus de 200 passagers (VIDEO)
Un bateau de croisière s’est échoué ce mardi matin sur le Rhin, à la frontière entre Strasbourg et l’Allemagne, avec plus de 200 personnes à son bord. Les moteurs du navire seraient tombés en panne.
Le bateau de croisière « Viking Sun » s’est échoué ce matin vers 5 h 45 sur les rives du Rhin, à proximité de Strasbourg (Alsace). À son bord, 240 passagers et membres d’équipages. Le navire, victime d’une avarie moteur, s’est échoué à quelques mètres de la rive côté français.
Les 196 passagers, des Américains et Britanniques, et les 44 membres de l’équipage ont été transbordés sur un autre bateau, « La Bohème » puis débarqués côté allemand en fin de matinée. Il n’y a pas eu de voie d’eau sur le bateau, ni aucun blessé.
Les opérations de transfert se sont achevées à 11 h 50. Long de 139 mètres, le « Viking Sun » avait déjà heurté un ponton sur le Rhin le 1er octobre dernier. Les sapeurs-pompiers du Bas-Rhin ont envoyé 35 pompiers sur place.
Source LaVoixDuNord
VIDEO. Tacloban, une morgue à ciel ouvert après le typhon Haiyan
Médecins et autorités philippines redoutent une crise sanitaire majeure dans les zones frappées par le typhon Haiyan. La ville ravagée de Tacloban est confrontée à des épidémies dues à la présence de cadavres et au manque d'eau potable.
Les sinistrés traversent les décombres pour enterrer leurs parents ou leurs amis, tués lors du passage du typhon. "Je ne peux plus dormir, elle était une si bonne mère", confie un homme qui vient d'enterrer sa mère. Les cadavres sont placés dans des sacs mortuaires mais, trop nombreux, ils gisent à même le sol, le long des routes.
Les sinistrés se protègent des odeurs avec des masques. Le travail immense d'identification des cadavres ne fait que commencer. Les rescapés blessés ou malades risquent un autre problème, puisque les hôpitaux sont débordés et sont, pour certains, à court de médicaments.
Des cyclones de plus en plus violents à l’avenir
« Le niveau des océans a augmenté de vingt centimètres en un siècle. C’est un facteur aggravant pour un cyclone tropical », explique J-P. Van Ypersele.
Des cyclones moins nombreux mais plus violents à l’avenir? Jean-Pascal Van Ypersele explique pourquoi les prévisions vont en ce sens.
Émotion du côté des climatologues réunis à Varsovie. Jean-Pascal Van Ypersele, climatologue, professeur à l’UCL, vice-président du GIEC (groupe d’experts international sur l’évolution du climate) est à Varsovie où se tient en ce moment une importante conférence de l’ONU sur le climat. Plus de 190 nations y sont représentées épaulées par une armée d’experts sous le coup du typhon Haiyan.
Jean-Pascal Van Ypersele a d’ailleurs avant tout une pensée pour les milliers de victimes. « Tout typhon est d’abord un événement humain, souligne-t-il. Pour le reste, on est face à un cyclone particulièrement intense parce qu’il est une combinaison de deux éléments qui ont décuplé son intensité. Tout d’abord un océan chaud, donc une grande source d’énergie pour alimenter l’intensité du cyclone. Par ailleurs, des vents très faibles pour couper laviolence du cyclone », résume-t-il.
Le vice-président du GIEC souligne qu’il est difficile d’estimer s’il s’agit du cyclone le plus violent jamais vécu «parce que les statistiques de mesures climatiques ne remontent pas à assez longtemps pour en juger ». Il n’y avait pas de satellites avant les années 70. On manque de bases de données.
Par ailleurs, les climatologues n’ont toujours pas établi de lien formel entre cyclones et réchauffement climatique, mais ils s’attendent à des phénomènes de plus en plus violents liés à la montée de la température des océans. «Un événement isolé ne peut pas dire grand-chose sur l’évolution du climat. Nous étudions les éléments sur trente ans », note Jean-Pascal Van Ypersele, pointant du doigt au tournant les «climato sceptiques » qui tirent des conclusions sur dix ans ou même sur base d’un seul hiver plus rude, par exemple.
«On peut simplement dire que l’intensité des vents et des pluies devraient augmenter à l’avenir. Par ailleurs, les océans se réchauffent, cela est prouvé et nul ne le conteste, appuie Jean-Pascal Van Ypersele. Le niveau des océans a augmenté de vingt centimètres en un siècle. C’est un facteur aggravant pour un cyclone tropical qui va s’élever de 4 ou 5 mètres à cause de l’onde de tempête. Ces 20 centimètres s’ajoutent. Cela peut faire la différence entre une digue qui résiste ou pas. »
Les projections des climatologues à partir du milieu du siècle à venir prédisent une augmentation des quantités de pluies déversées et une augmentation de la vitesse des vents, en plus du réchauffement des océans. On a là une mécanique qui favorisera des cyclones puissants, traduit le climatologue belge. «Le nombre de cyclones devrait diminuer mais ceux qui se déclareront seront beaucoup plus intenses, à l’horizon 2050 ». Pour Jean-Pascal Van Ypersele, le cyclone Haiyan est donc bien «une illustration de ce que nous allons probablement devoir vivre. »
Sourece Lavenir.net
PHILIPPINES Les survivants de Tacloban sous le choc
Les rescapés du typhon racontent la désolation, la perte de leurs proches dans des circonstances effroyables et le sentiment de culpabilité qui les taraude.
Bernadette Tenegra, professeur de lycée, n'oubliera jamais les derniers mots de sa fille. "Maman, laisse-moi, c'est bon. Sauve-toi !" lui a-t-elle ordonné, le corps transpercé d'éclats de bois des maisons détruites par le typhon Haiyan [nommé Yolanda par les Philippins].
"Je l'agrippais, je lui répétais qu'il fallait qu'elle tienne bon, que j'allais la sortir de là. Mais elle a renoncé", raconte cette maman de 44 ans, le visage marqué par le chagrin. Quelques heures seulement après le passage dévastateur du typhon, le soleil brillait, jetant une lumière crue sur la tragédie qui s'est abattue sur Tacloban le 8 novembre, et en particulier sur la maison de la famille Tenegra bâtie au bord d'une rivière.
Haiyan a littéralement fauché la ville, déversant sur tout le centre de cette agglomération de 220 000 habitants des murs d'eau, abattant les lignes électriques, écrasant tout sur son passage et broyant des milliers de vies humaines.
Sous les amas de gravats, les corps apparaissent par dizaines. Certains ont été alignés au bord des routes, sous des couvertures, teintant l'asphalte de sang rouge vif.
Des proches cherchant leurs disparus s'approchent des cadavres, hésitant, scrutant les visages. Les yeux humides, un homme secoue la tête et marmonne : "C'est pas lui." Deux adolescents fondent en larmes, ils ont trouvé ce qu'ils cherchaient : le corps de leur père mort.
“C'était comme si elle avait déjà capitulé”
[A l'approche du typhon], la famille Tenegra s'était rassemblée dans la cabane où elle vivait au Barangay [district] 66-Paseo de Legazpi, convaincue que l'habitation résisterait, comme elle l'avait fait par le passé.
Mais l'eau est montée à une vitesse incroyable, et la maison a basculé, éjectant brutalement ses occupants. Bernadette Tenegra, son mari et son autre fille ont réussi à regagner la terre ferme, mais la benjamine, prise dans le courant, a été emportée avec les débris.
"J'ai rampé jusqu'à elle, j'ai essayé de la ramener. Mais elle était si affaiblie. C'était comme si elle avait déjà capitulé, se souvient la maman. Alors j'ai lâché", raconte-t-elle, en sanglots.
Le choc se lit sur les visages médusés des survivants, qui pour beaucoup n'avaient jamais connu un typhon d'une telle ampleur.
Richard Bilisario, militaire dans l'armée de l'air philippine, a été emporté par les vagues violentes qui ont détruit la caserne de son unité, installée sur la base militaire qui surplombe le golfe de Leyte.
"Au départ, le vent venait des terres, ça ne nous inquiétait pas trop. Et, tout à coup, nous avons entendu un mugissement venu de la mer", explique-t-il.
"Quand nous avons ouvert la porte pour voir ce qu'il en était, l'eau nous montait déjà aux genoux. Et à peine la porte ouverte, l'eau s'est engouffrée et nous a tous emportés, nous étions onze personnes."
Quatre hommes sont toujours portés disparus, dont leur commandant, précise Richard Bilisario.
La culpabilité des survivants
Dans le centre de Tacloban, sur l'avenue principale inondée, deux hommes poussent en silence une charrette en bois portant les corps tuméfiés d'une femme, d'un adolescent et d'un bébé. Ils poussent leur fardeau à travers les rues, sous le regard des passants, pris de fascination morbide.
La femme s'appelait Erlinda Mingig, elle était vendeuse de poisson et avait 48 ans. Elle s'est retrouvée prise au piège dans sa maison de plain-pied, dans le Barangay 39-Calvaryhill, avec ses deux enfants, John Mark, 12 ans, et la petite Jenelyn, 1 an.
"C'est moi qui leur avais dit de rester dans la maison parce c'était plus sûr", lâche Rogelio, 48 ans, le mari d'Erlinda. "On l'a retrouvée enlaçant d'un bras les enfants, et s'agrippant de l'autre au plafond."
La culpabilité ronge déjà certains des survivants endeuillés : pourquoi ont-ils survécu, et pas ceux qu'ils aimaient ? L'un d'eux se demande même pourquoi il a réussi à sauver des inconnus, et pas ses proches.
Reinfredo Celis, le chef du Barangay 31-Pampango, a passé une bonne partie de la journée du 7 novembre et de la matinée du 8 à faire des allers-retours avec son van pour évacuer ses voisins vers un solide bâtiment scolaire du centre-ville.
Il n'a même pas pensé à emmener sa femme, convaincu que leur maison d'un étage, construite en béton, était un abri sûr.
Tacloban, entre deux mers
Lemuel Honor, homme d'affaires et ancien maire adjoint d'une ville du sud de l'île de Leyte, explique que Tacloban a été prise en étau par deux masses d'eau. "Ce sont deux mers qui se sont rejointes pour engloutir Tacloban : d'un côté la baie de Cancabato, de l'autre la baie de Tacloban." [La ville est construite sur la côte est de l'île de Leyte, à proximité de l'île de Samar. Les vents se sont engouffrés dans le canal de mer qui sépare les deux îles.]
La première onde a déferlé quand Haiyan, venu de l'océan Pacifique par la baie de Tacloban, est arrivé en trombe au-dessus des terres, et la seconde quand le passage du typhon dans la baie de Cancabato a soulevé des vagues en direction inverse, explique-t-il.
"Quand on voit des vagues venir de deux directions, d'abord de l'ouest, puis de l'est, imaginez la confusion !"
Source CourrierInternational
Bernadette Tenegra, professeur de lycée, n'oubliera jamais les derniers mots de sa fille. "Maman, laisse-moi, c'est bon. Sauve-toi !" lui a-t-elle ordonné, le corps transpercé d'éclats de bois des maisons détruites par le typhon Haiyan [nommé Yolanda par les Philippins].
"Je l'agrippais, je lui répétais qu'il fallait qu'elle tienne bon, que j'allais la sortir de là. Mais elle a renoncé", raconte cette maman de 44 ans, le visage marqué par le chagrin. Quelques heures seulement après le passage dévastateur du typhon, le soleil brillait, jetant une lumière crue sur la tragédie qui s'est abattue sur Tacloban le 8 novembre, et en particulier sur la maison de la famille Tenegra bâtie au bord d'une rivière.
Haiyan a littéralement fauché la ville, déversant sur tout le centre de cette agglomération de 220 000 habitants des murs d'eau, abattant les lignes électriques, écrasant tout sur son passage et broyant des milliers de vies humaines.
Sous les amas de gravats, les corps apparaissent par dizaines. Certains ont été alignés au bord des routes, sous des couvertures, teintant l'asphalte de sang rouge vif.
Des proches cherchant leurs disparus s'approchent des cadavres, hésitant, scrutant les visages. Les yeux humides, un homme secoue la tête et marmonne : "C'est pas lui." Deux adolescents fondent en larmes, ils ont trouvé ce qu'ils cherchaient : le corps de leur père mort.
“C'était comme si elle avait déjà capitulé”
[A l'approche du typhon], la famille Tenegra s'était rassemblée dans la cabane où elle vivait au Barangay [district] 66-Paseo de Legazpi, convaincue que l'habitation résisterait, comme elle l'avait fait par le passé.
Mais l'eau est montée à une vitesse incroyable, et la maison a basculé, éjectant brutalement ses occupants. Bernadette Tenegra, son mari et son autre fille ont réussi à regagner la terre ferme, mais la benjamine, prise dans le courant, a été emportée avec les débris.
"J'ai rampé jusqu'à elle, j'ai essayé de la ramener. Mais elle était si affaiblie. C'était comme si elle avait déjà capitulé, se souvient la maman. Alors j'ai lâché", raconte-t-elle, en sanglots.
Le choc se lit sur les visages médusés des survivants, qui pour beaucoup n'avaient jamais connu un typhon d'une telle ampleur.
Richard Bilisario, militaire dans l'armée de l'air philippine, a été emporté par les vagues violentes qui ont détruit la caserne de son unité, installée sur la base militaire qui surplombe le golfe de Leyte.
"Au départ, le vent venait des terres, ça ne nous inquiétait pas trop. Et, tout à coup, nous avons entendu un mugissement venu de la mer", explique-t-il.
"Quand nous avons ouvert la porte pour voir ce qu'il en était, l'eau nous montait déjà aux genoux. Et à peine la porte ouverte, l'eau s'est engouffrée et nous a tous emportés, nous étions onze personnes."
Quatre hommes sont toujours portés disparus, dont leur commandant, précise Richard Bilisario.
La culpabilité des survivants
Dans le centre de Tacloban, sur l'avenue principale inondée, deux hommes poussent en silence une charrette en bois portant les corps tuméfiés d'une femme, d'un adolescent et d'un bébé. Ils poussent leur fardeau à travers les rues, sous le regard des passants, pris de fascination morbide.
La femme s'appelait Erlinda Mingig, elle était vendeuse de poisson et avait 48 ans. Elle s'est retrouvée prise au piège dans sa maison de plain-pied, dans le Barangay 39-Calvaryhill, avec ses deux enfants, John Mark, 12 ans, et la petite Jenelyn, 1 an.
"C'est moi qui leur avais dit de rester dans la maison parce c'était plus sûr", lâche Rogelio, 48 ans, le mari d'Erlinda. "On l'a retrouvée enlaçant d'un bras les enfants, et s'agrippant de l'autre au plafond."
La culpabilité ronge déjà certains des survivants endeuillés : pourquoi ont-ils survécu, et pas ceux qu'ils aimaient ? L'un d'eux se demande même pourquoi il a réussi à sauver des inconnus, et pas ses proches.
Reinfredo Celis, le chef du Barangay 31-Pampango, a passé une bonne partie de la journée du 7 novembre et de la matinée du 8 à faire des allers-retours avec son van pour évacuer ses voisins vers un solide bâtiment scolaire du centre-ville.
Il n'a même pas pensé à emmener sa femme, convaincu que leur maison d'un étage, construite en béton, était un abri sûr.
Tacloban, entre deux mers
Lemuel Honor, homme d'affaires et ancien maire adjoint d'une ville du sud de l'île de Leyte, explique que Tacloban a été prise en étau par deux masses d'eau. "Ce sont deux mers qui se sont rejointes pour engloutir Tacloban : d'un côté la baie de Cancabato, de l'autre la baie de Tacloban." [La ville est construite sur la côte est de l'île de Leyte, à proximité de l'île de Samar. Les vents se sont engouffrés dans le canal de mer qui sépare les deux îles.]
La première onde a déferlé quand Haiyan, venu de l'océan Pacifique par la baie de Tacloban, est arrivé en trombe au-dessus des terres, et la seconde quand le passage du typhon dans la baie de Cancabato a soulevé des vagues en direction inverse, explique-t-il.
"Quand on voit des vagues venir de deux directions, d'abord de l'ouest, puis de l'est, imaginez la confusion !"
Source CourrierInternational
Le voilier Tres Hombres charge du vin à Douarnenez
Comme chaque année, le Tres Hombres, le cargo à voile et sans moteur de Fair Transport, effectue son tour de l’Atlantique. La brigantine de 32 mètres a quitté Stavanger en Norvège dimanche dernier, où elle était retenue depuis une dizaine de jours, faute de vents favorables. Cette année, le Tres Hombres ira au Brésil mais avant, c’est à Douarnenez qu'il fera escale entre le 8 et le 10 novembre (en fonction des conditions météorologiques) pour y charger du vin. Six barriques « voyageuses » de quelque 300 kg chacune seront chargées à bord dans le port breton pour une croisière de neuf mois autour de l’Atlantique. Elles verront le Brésil et les îles antillaises, les Bermudes et les Açores, mais elles doivent surtout, par cette navigation, permettre un meilleur élevage du vin qu'elles contiennent.
Cette escale est également l’occasion de livrer 100kg de chocolats fins à TOWT, société qui promeut le transport de fret à la voile. Les fèves de ce chocolat biologique ont traversé l’Atlantique depuis la République Dominicaine à bord du Tres Hombres, avant d’être transformées à Amsterdam dans une chocolaterie artisanale. Ces tablettes seront mises en vente en ligne et dans le réseau partenaire de TOWT.
Source MerEtMarine
Cette escale est également l’occasion de livrer 100kg de chocolats fins à TOWT, société qui promeut le transport de fret à la voile. Les fèves de ce chocolat biologique ont traversé l’Atlantique depuis la République Dominicaine à bord du Tres Hombres, avant d’être transformées à Amsterdam dans une chocolaterie artisanale. Ces tablettes seront mises en vente en ligne et dans le réseau partenaire de TOWT.
Source MerEtMarine
Deux remorquages en trois jours pour l’Abeille Bourbon
Basé à Brest, le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage Abeille Bourbon a assisté cette semaine deux navires de commerce en avarie de propulsion au large de la Bretagne. Mercredi après-midi, le RIAS est arrivé dans le port breton avec, en remorque, le CFL Prefect, un cargo néerlandais de 117 mètres de long transportant une cargaison de sulfate de fer. Parti de Finlande, il s’était retrouvé en panne de moteur 35 milles au nord ouest d'Ouessant, alors qu'il faisait route vers l'Italie.
Deux jours plus tôt, l’Abeille Bourbon avait remorqué à Brest un autre cargo, le Sarma 1, lui aussi assisté suite à une avarie sur son appareil propulsif, que l’équipage n’est pas parvenu à réparer en mer. Long de 82 mètres, le navire letton était en transit entre Laayoune (Maroc) et Ventspils (Lettonie), avec 2000 tonnes de farine de poisson dans ses cales.
Source MerEtMarine
Un Français invente un kayak sous-marin
En Afrique du Sud, le Français Olivier Feuillette a fabriqué un sous-marin monoplace à partir d'un kayak de mer. Baptisé Subo, son submersible est théoriquement capable de naviguer sous l'eau pendant deux à trois heures, l'utilisateur pouvant respirer grâce à un filtre CO2. Sur ces images, mises en ligne en septembre mais relayée sur de nombreux sites comme Reddit depuis quelques jours, on peut voir le sportif commencer à la surface puis descendre au fond de l'eau avec son engin, propulsé grâce à une nageoire caudale similaire à celle d'un requin. D'après le site du magazine Kayak Session, Olivier Feuillette travaille depuis des années sur ce projet. Le Monde.fr
Sauvons Damien
Le 25 mai 1969 trois étudiants prennent le large au départ de La Rochelle à bord de Damien, voilier de 10.10 mètres en acajou.
Cap sur les glaces du Spitzberg puis du Groenland, ils remontent ensuite l’Amazone et passent le Cap Horn. Quelques 55 000 milles plus tard, le 22 septembre 1973, Damien se glisse de nouveau entre les deux tours du Vieux Port. A l’heure actuelle le voilier est souffrant, et c’est dans cet état qu’il est présenté au Grand Pavois 2012 pour permettre au plus grand nombre de contribuer à sa restauration. Vous aussi, participez en aidant les Amis du Musée maritime de La Rochelle qui sont au coeur de cette initiative.
Plus d’informations : navigueralarochelle
Source NautismeInfo
Cap sur les glaces du Spitzberg puis du Groenland, ils remontent ensuite l’Amazone et passent le Cap Horn. Quelques 55 000 milles plus tard, le 22 septembre 1973, Damien se glisse de nouveau entre les deux tours du Vieux Port. A l’heure actuelle le voilier est souffrant, et c’est dans cet état qu’il est présenté au Grand Pavois 2012 pour permettre au plus grand nombre de contribuer à sa restauration. Vous aussi, participez en aidant les Amis du Musée maritime de La Rochelle qui sont au coeur de cette initiative.
Plus d’informations : navigueralarochelle
Source NautismeInfo
Les grands naufrages
Des grandes catastrophes, il y en a toujours eu et malheureusement, il y en aura encore beaucoup d’autres. Celles qui se produisent en mer sont les plus spectaculaires, car elles impliquent souvent des milliers de personnes et les dégâts matériels sont toujours considérables. Elles sont aussi terriblement meurtrières. Quand un navire disparaît, il n’est pas rare qu’il entraîne dans la mort la totalité de son équipage et de ses passagers.
Comme toutes les autres catastrophes, les naufrages sont presque toujours le résultat de plusieurs causes qui s’additionnent. À la fureur des éléments s’ajoutent la malchance et les erreurs humaines qui souvent transforment en tragédies ce qui n’aurait pu rester que de banals incidents. Ces drames de la mer tirent toujours leurs origines du mauvais temps, des incendies, des icebergs, des abordages, des échouements, des avaries et/ou des faits de guerre.
Au classement chronologique, Gérard Piouffre, auteur du livre « Les grands naufrages, du Titanic au Costa Concordia », a préféré une répartition par causes principales. L’ouvrage ne recense pas non plus la totalité des naufrages, depuis les origines de la navigation jusqu’à nos jours, car même une encyclopédie en plusieurs volumes n’aurait pu y suffire. La période étudiée est limitée à celle de l’ère industrielle que les historiens font débuter en 1830.
Cette époque correspond à l’adoption de la machine à vapeur. Simple ébauche au début du xixe siècle, elle se généralise à la fin des guerres napoléoniennes et cette innovation va bientôt bouleverser les transports maritimes. La propulsion mécanique va également s’imposer dans la marine militaire, mais si cette dernière connaît son lot de tragédies, celles-ci impliquent des hommes jeunes et en bonne santé, qui ont tous reçu une formation de marin. Ils connaissent parfaitement leur navire et ils sont rompus aux exercices de sauvetage.
Tel n’est pas le cas, loin s’en faut, des passagers des paquebots. On trouve chez eux toutes les tranches d’âge, du nourrisson au vieillard. Ils viennent d’un peu partout et leurs origines sociales sont variées. Les passagers sont en moyenne deux fois plus nombreux que l’équipage, mais si l’on retranche de celui-ci les hommes des machines et le personnel hôtelier, la proportion des marins devient infime. C’est pourquoi les naufrages des paquebots sont tous différents, non pas tant par leurs causes que dans leurs conséquences. Ce sont eux que l’auteur a choisi d’évoquer en expliquant pourquoi, alors que le progrès technique rend les navires de plus en plus sûrs, des tragédies endeuillent régulièrement le monde du transport maritime.
Source MerEtMarine
Ces bateaux qui ont découvert le monde de Jean Benoît Héron
Ils ont pour noms de baptême la Santa Maria, la Boussole, le Golden Hind, Tara. Tous ces bateaux ont en commun d’avoir découvert de nouvelles terres, de nouvelles mers, et ainsi d’avoir repoussé les limites de notre horizon. Sans eux, Christophe Colomb n’aurait pas découvert l’Amérique, La Pérouse ne se serait pas aventuré dans les îles du Pacifique, Francis Drake n’aurait pas fait son tour du monde, Jean-Louis Étienne n’aurait exploré l’Antarctique.
Bateaux phéniciens, drakkars, caravelles, galions, goélettes : à travers une vingtaine de portraits de bateaux mythiques, Jean-Benoît Héron nous raconte l’histoire des explorations maritimes. Il nous emmène à bord des embarcations des grands explorateurs et nous fait partager la vie de ces aventuriers des mers, qu’ils s’appellent Pythéas, Magellan, James Cook ou Thor Heyerdahl. Ses dessins à l’aquarelle, d’une précision et d’un réalisme absolument remarquables, font de ce petit livre un grand ouvrage.
Jean-Benoît Héron vient d’une famille d’éditeurs et d’illustrateurs. Ingénieur de formation, il s’est lancé dans l’illustration en 1995. Il s’est spécialisé dans le dessin d’architecture, qu’elle soit navale ou terrestre : vues en éclaté de monuments, reconstitutions, phares, bateaux...
Admirateur des planches de l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert, des dessins d’architecture du XIXe et du travail de John Chancellor, il a commencé par illustrer quelques planches d’architectures pour une collection de guides touristiques puis pour la revue italienne Bell’Europa. Il travaille régulièrement pour le musée national de la Marine, Monte-Carlo SBM, le chantier médiéval de Guédelon ou pour le Centre des monuments nationaux ainsi que divers grands éditeurs de presse.
Source VoilesNews
Sauvé des eaux, le vieux gréement Astrid sera finalement démoli
Triste destin pour le vieux voilier, dont le propriétaire n'aura pas trouvé les fonds nécessaires à sa remise en état.
C'est une bien triste décision qu'a dû prendre le propriétaire de l'Astrid, ce vieux gréement néerlandais qui avait sombré fin juillet au large de l'Irlande, avant que d'être renfloué mi-septembre.
Faute d'un financement suffisant, le navire sera finalement démoli, les frais de remise en état s'étant révélés hors de portée.
Rappelons que le 23 juillet dernier, l'Astrid s'était échoué à quelques encâblures de la côte irlandaise, suite à une panne de moteur.
Construit en 1918, l'Astrid était un brick de 42 mètres de long, qui a tout d'abord servi au transport de marchandises en Mer Baltique, avant de partir au Liban. En 1984, il est passé sous pavillon britannique pour être converti en navire école. En 2000, son acquéreur néerlandais en a fait un navire de croisière de luxe, loué à la journée ou sur de plus longues durées.
Source ActuNautique
Un tableau Assassin's Creed 4 Black Flag au Musée de la Marine
Du 6 novembre au 12 décembre 2013, le tableau épique d'AC 4 réalisé par les étudiants de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts sera exposé à Paris.
Une immense fresque de 2,30 m sur 4,5 m d'Assassin's Creed : Black Flag sera exposée au Musé national de la Marine. Du 6 novembre au 12 décembre 2013, Ubisoft va s'associer au lieu culturel pour exposer ce tableau épique réalisé par les étudiants de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.
"C’est via une expérience digitale interactive que 130 fans ont eu la chance unique d’être immortalisés par les jeunes artistes des Beaux-Arts dans une toile Assassin’s Creed IV Black Flag. Véritables acteurs du projet, les fans ont envoyé une photo d’eux exprimant des émotions différentes selon le rôle joué au sein de la fresque. Les fans dont la photo a obtenu le plus d’adhésion sur les réseaux sociaux se sont vus intégrés dans la toile finale", explique Ubisoft. Le tableau a été réalisé à la peinture à l'huile, respectant ainsi fidèlement les techniques du XVIIIe siècle.
Vous pourrez contempler cette oeuvre au Musée national de la Marine, se trouvant au 17 Place du Trocadéro, à Paris. Assassin's Creed IV Black Flag est disponible sur PS3 et Xbox 360 et arrivera ultérieurement sur Wii U, Pc et next gen.
Source JeuxVideoMagazine
Il perd son voilier sur l'autoroute à Saint-James
Un automobiliste, remorquant un voilier, a perdu son bateau sur l'A84, dans le sens Rennes-Caen à hauteur de Saint-James, ce jeudi 31 octobre vers 10 h 30.
"Du jamais vu." Les gendarmes présents sur place confessent n'avoir jamais rien vu de semblable jusque-là. Un automobiliste, en route pour Cherbourg, a vu le voilier qu'il transportait sur une remorque tomber sur la chaussée.
Pourtant, le bateau était bien attaché. Aucun blessé n'est à déplorer. Une chance quand on sait que le voilier occupe l'une des deux voies de l'autoroute. La BMW du conducteur n'a pas non plus été abîmée et lui s'en est également sorti indemne.
L'automobiliste, fataliste, revient sur l'accident : " J'ai pris la route à Lorient, où j'habite, pour aller à Cherbourg où se tient une course de voiliers à laquelle je devais participer. Dans la descente, le bateau était en prise au vent fort, je l'ai vu tanguer. J'ai réaccéléré pour le remettre en ligne mais c'était trop tard, il est tombé."
Le voilier a subi des dégâts d'une valeur encore indéterminée. Il appartient au club de Lorient auquel est inscrit l'automobiliste.
Source Lamanchelibre
Construction du dernier bateau en bois sur Ile D'Yeu, chantier Barranger et Turbé, le "Loin de toi"
Construction du dernier bateau en bois à L'Ile D'Yeu
Filmé par Anatole Charuau
Exposition : Le "Grand Métier" de la pêche à la morue à Rennes et à Saint-Brieuc
Présentée jusqu'au 19 avril 2014 simultanément au musée de Bretagne et au musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc, l’exposition "Terre-Neuve Terre-Neuvas" s'intéresse à deux aspects de la pêche à la morue : sa dure réalité mais aussi la vie de ceux qu’on laisse à terre.
Terre-neuve, Terre-Neuva, L'aventure de la pêche morutière, c'est le titre de cette exposition présentée à la fois à Rennes et à Saint-Brieuc. Car durant cinq siècles, la morue, ce poisson des eaux froides de l’Atlantique Nord fut l’objet d’une incroyable entreprise humaine, sociale et économique pour les Bretons et les Normands. A Rennes l'exposition nous emmène en mer avec les techniques de pêche, à Saint Brieuc, on reste à quai, pour évoquer l'attente.
"Du pont des navires jusqu’aux filets des marins, l’exposition dresse le portrait d’une activité économique vitale, pratiquée dans des conditions de vie difficiles. Elle détaille la réalité d’un métier et l’évolution des techniques d’une pêche qui stimula le cœur, le portefeuille et l’imagination des sociétés de Bretagne et de Normandie".
A la fois chronologique, et thématique, l’exposition fait aussi partager des histoires, des récits de vie singuliers, témoins d’une aventure collective hors du commun. Quelle mémoire ? quelle pêche ? Quels regards sur cette pêche migratoire du 16ème au 20ème siècle. Entre mythe et actualité. Autour des collections réunies et d’images filmées, une scénographie immersive plonge le visiteur dans la réalité du « grand métier ».
Cette exposition, présentée jusqu'au 19 avril au musée de Bretagne à Rennes et au musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc, a été réalisée en partenariat avec les musées de Granville et de Saint-Malo. Elle s'en ira à partir de juin 2014, à Saint-Malo et Granville.
Source France3Bretagne
Bugaled-Breizh. Les juges ne poursuivront pas l’enquête
"Attendu que de multiples investigations ont été diligentées durant plus de neuf années d’instruction, qu’en l’absence d’éléments véritablement nouveaux et suffisamment caractérisés, il n’y a plus lieu, désormais, de poursuivre l’enquête".
Coup dur ce lundi matin pour les familles des victimes et les parties civiles du Bugaled-Breizh, chalutier bigouden qui coula en Manche avec ses cinq hommes d’équipage le 15 janvier 2004.
Dans un courrier adressé aux familles des victimes moins d’un mois après les demandes d’enquête complémentaires demandées par les avocats des familles, les juges d’instruction de Nantes, Robert Tchalian et Jacky Coulon, disent clairement leur souhait de stopper l’enquête.
Les juges n’ont pas attendu le mois dont ils disposaient pour apporter leurs réponses aux demandes de poursuite d’enquête formulées début octobre par les avocats des parties civiles.
Dans une ordonnance de six pages, ils ont rejeté les demandes d’investigations réclamées par Me Bergot, Me Kermarrec, et Me Tricaud.
"On va continuer. On va faire appel"
"Scandaleux, c’est scandaleux !", a immédiatement réagi Michel Douce, armateur du Bugaled qui a réceptionné le courrier avec une grande colère. "Cette affaire doit vraiment gêner bien du monde pour qu’ils en arrivent là".
L’armateur comme plusieurs parties civiles avaient déjà indiqué leur intention de faire appel de cette décision si elle tombait ainsi. Il confirmait cette volonté dès ce lundi matin. "On va continuer. On va faire appel. On ne lâchera pas comme ça ", indiquait-il annonçant également la création d’une association des victimes du Bugaled-Breizh.
L’affaire Bugaled-Breizh se poursuivra selon toute vraisemblance dans l’enceinte d’une cour d’appel.
Source LeTeleGramme
Le "poisson des glaces" de retour aux Kerguelen
L'exploitation du "poisson des glaces", disparu de l'assiette des Réunionnais depuis 20 ans, va pouvoir reprendre: c'est la conclusion d'une campagne scientifique et halieutique destinée à évaluer le stock de poissons des Kerguelen, dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).
"La biomasse a été renouvelée, c’est un très bon résultat", a déclaré à l’AFP le professeur Guy Duhamel, directeur du département Milieux et peuplements aquatiques du Museum national d'histoire naturelle (MNHN), en tirant le bilan de la campagne Poker 3 (Poissons des Kerguelen), achevée lundi soir.
Après Poker 1 en 2006, Poker 2 en 2010, la campagne Poker 3, démarrée il y a cinq semaines, devait établir un "diagnostic précis de la ressource" dans la zone économique exclusive (ZEE) française des Kerguelen. Elle a ciblé prioritairement deux poissons: la légine australe, actuellement pêchée par sept palangriers basés à la Réunion et le "poisson des glaces" dont l'exploitation a dû s'arrêter il y a une vingtaine d’années en raison de sa surpêche.
"L'objectif de ces travaux était d’étayer de manière scientifique les conditions d’une pêche durable et raisonnée dans la zone", a expliqué le préfet des TAAF, Pascal Bolot.
Pour mener à bien sa mission à bord du chalutier l'Austral, l'équipe de neuf scientifiques sous la direction du professeur Duhamel, aidés par 37 marins, a procédé à plus de 200 chalutages entre 100 et 1.000 m de profondeur au nord du plateau de Kerguelen.
Résultat: "Il n’y a pas de souci à se faire pour la légine. Sa biomasse est stable, voire en augmentation", a indiqué le professeur Duhamel. Il n’envisage toutefois pas de modifier son mode de pêcherie sélective (profondeur de pêche, interdiction du chalutage, etc.) qui a justement permis de préserver cette espèce.
Ce poisson à la chair blanche et fondante qui peut atteindre 2 mètres et peser 80 kg, est l'un des plus chers au monde, vendu de 15 à 18 dollars à la débarque. La France attribue un quota de pêche de 5.850 tonnes par an.
Un goût qui rappelle celui de la truite
Bonne nouvelle également pour le "poisson des glaces" (champsocephalus gunnari), petite espèce de 25 à 35 cm de long, au sang incolore et vivant en grands bancs : la campagne Poker 3 a conforté les premiers relevés de 2010 montrant une reconstitution des stocks autorisant une reprise de la pêche, selon le professeur Duhamel.
"Nous allons proposer un quota de 700 tonnes en deux campagnes de pêche par an", annonce-t-il, ne se faisant aucun souci sur ses débouchés commerciaux. "Les Australiens le vendent très bien à l'exportation, entre 5-6 dollars le kilo", note-t-il.
"C'est un poisson à la chair très ferme et blanche qui a un goût agréable rappelant celui de la truite. Il n’a quasiment pas d'arêtes, ce qui est important en termes de commercialisation", explique Thierry Clot, chef du service des pêches des TAAF.
Seule la pêche au "chalut pélagique" (filet qui ne touche pas le fond marin) sera autorisée. "On va tester cette méthode de pêche qui est +propre+ au niveau environnemental", souligne le professeur Duhamel.
La première marée est prévue dès ce mois-ci et sera menée par le chalutier l'Austral, affrété en commun par l’ensemble des armements basés à la Réunion. La seconde est attendue en juin, à la fin de la campagne de pêche à la langouste (décembre à avril) du chalutier.
Les résultats de la mission, comparés à ceux des Australiens réalisés en août, feront l’objet d’un rapport qui sera remis, d’ici à trois mois, à un organisme international, la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR), en charge des pêcheries de l’océan Austral. Ils permettront, par ailleurs, au gouvernement français de fixer les quotas de pêche dans sa ZEE de Kerguelen.
"La biomasse a été renouvelée, c’est un très bon résultat", a déclaré à l’AFP le professeur Guy Duhamel, directeur du département Milieux et peuplements aquatiques du Museum national d'histoire naturelle (MNHN), en tirant le bilan de la campagne Poker 3 (Poissons des Kerguelen), achevée lundi soir.
Après Poker 1 en 2006, Poker 2 en 2010, la campagne Poker 3, démarrée il y a cinq semaines, devait établir un "diagnostic précis de la ressource" dans la zone économique exclusive (ZEE) française des Kerguelen. Elle a ciblé prioritairement deux poissons: la légine australe, actuellement pêchée par sept palangriers basés à la Réunion et le "poisson des glaces" dont l'exploitation a dû s'arrêter il y a une vingtaine d’années en raison de sa surpêche.
"L'objectif de ces travaux était d’étayer de manière scientifique les conditions d’une pêche durable et raisonnée dans la zone", a expliqué le préfet des TAAF, Pascal Bolot.
Pour mener à bien sa mission à bord du chalutier l'Austral, l'équipe de neuf scientifiques sous la direction du professeur Duhamel, aidés par 37 marins, a procédé à plus de 200 chalutages entre 100 et 1.000 m de profondeur au nord du plateau de Kerguelen.
Résultat: "Il n’y a pas de souci à se faire pour la légine. Sa biomasse est stable, voire en augmentation", a indiqué le professeur Duhamel. Il n’envisage toutefois pas de modifier son mode de pêcherie sélective (profondeur de pêche, interdiction du chalutage, etc.) qui a justement permis de préserver cette espèce.
Ce poisson à la chair blanche et fondante qui peut atteindre 2 mètres et peser 80 kg, est l'un des plus chers au monde, vendu de 15 à 18 dollars à la débarque. La France attribue un quota de pêche de 5.850 tonnes par an.
Un goût qui rappelle celui de la truite
Bonne nouvelle également pour le "poisson des glaces" (champsocephalus gunnari), petite espèce de 25 à 35 cm de long, au sang incolore et vivant en grands bancs : la campagne Poker 3 a conforté les premiers relevés de 2010 montrant une reconstitution des stocks autorisant une reprise de la pêche, selon le professeur Duhamel.
"Nous allons proposer un quota de 700 tonnes en deux campagnes de pêche par an", annonce-t-il, ne se faisant aucun souci sur ses débouchés commerciaux. "Les Australiens le vendent très bien à l'exportation, entre 5-6 dollars le kilo", note-t-il.
"C'est un poisson à la chair très ferme et blanche qui a un goût agréable rappelant celui de la truite. Il n’a quasiment pas d'arêtes, ce qui est important en termes de commercialisation", explique Thierry Clot, chef du service des pêches des TAAF.
Seule la pêche au "chalut pélagique" (filet qui ne touche pas le fond marin) sera autorisée. "On va tester cette méthode de pêche qui est +propre+ au niveau environnemental", souligne le professeur Duhamel.
La première marée est prévue dès ce mois-ci et sera menée par le chalutier l'Austral, affrété en commun par l’ensemble des armements basés à la Réunion. La seconde est attendue en juin, à la fin de la campagne de pêche à la langouste (décembre à avril) du chalutier.
Les résultats de la mission, comparés à ceux des Australiens réalisés en août, feront l’objet d’un rapport qui sera remis, d’ici à trois mois, à un organisme international, la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR), en charge des pêcheries de l’océan Austral. Ils permettront, par ailleurs, au gouvernement français de fixer les quotas de pêche dans sa ZEE de Kerguelen.
La goéletteTara a franchi le passage du Nord-Ouest
Un peu plus d’un mois après avoir franchi le passage du Nord-Est (Russie), la goélette d'exploration Tara, partie de Lorient en mai dernier, a franchi le 28 septembre le passage du Nord-Ouest, au Canada. L’expédition Tara Oceans Polar Circle poursuit ainsi son but de mieux connaître l’écosystème arctique, en partant à la découverte des espèces planctoniques particulièrement peu connues en zone polaire.
Un anticyclone extrêmement stable s'était installé sur la région nord canadienne du Nunavut, permettant à Tara de naviguer dans de parfaites conditions météorologiques. À l’aube, la goélette s’est donc engagée dans le Bras du Prince Regent dans un pack de jeune glace assez clairsemée caractéristique du début de la reformation des glaces à cette époque de l’année.
Puis, dans la matinée, le capitaine de Tara, Loïc Vallette, recevait un message radio du brise-glace Louis S. St Laurent, de la Garde-côtière canadienne, l’invitant à le suivre. Ce poisson-pilote a, ainsi, aidé Tara à passer une barrière de 100 kilomètres en une demi-journée, recouverte à 95% de 15 centimètres de glace. Sans l’aide des Canadiens, la goélette aurait mis beaucoup plus de temps, avec à la clé une nuit à slalomer dans le noir, entre les packs de jeunes et de vieilles glaces.
Ce gain de temps fut mis à profit dès hier dimanche. Le propos de cette expédition n’étant pas de réaliser un exploit autour du pôle mais bien de ramener un maximum d’échantillons de bonne qualité. L’équipe scientifique se remettait au travail et profitait des conditions météo exceptionnelles pour réaliser une station scientifique de 48 heures dans le détroit de Lancaster.
Les prochaines escales de l’expédition sont prévues à Arctic Bay (la ville la plus froide du monde) et Pond Inlet dans le Nunavut canadien les 4 et 6 octobre prochain. Puis ce sera Ilulissat au Groenland, Québec, Saint Pierre et Miquelon et enfin un retour à Lorient début décembre.
Malgré la présence de glace plus importante que ces 4 dernières années, les passages du Nord-Est et du Nord-Ouest auront bien été enchainés dans le temps imparti et en réalisant les prélèvements prévus, écartant ainsi toute hypothèse d’hivernage. Selon Jean-Claude Gascard, directeur de Recherche émérite du CNRS au laboratoire Locean à l‘Université Pierre et Marie Curie, « de manière générale, les passages du Nord-Est et du Nord-Ouest auront tendance à s’ouvrir plus tôt et se fermer plus tard, sauf anomalie saisonnière liée à la variabilité naturelle, comme cette année ».
Un anticyclone extrêmement stable s'était installé sur la région nord canadienne du Nunavut, permettant à Tara de naviguer dans de parfaites conditions météorologiques. À l’aube, la goélette s’est donc engagée dans le Bras du Prince Regent dans un pack de jeune glace assez clairsemée caractéristique du début de la reformation des glaces à cette époque de l’année.
Puis, dans la matinée, le capitaine de Tara, Loïc Vallette, recevait un message radio du brise-glace Louis S. St Laurent, de la Garde-côtière canadienne, l’invitant à le suivre. Ce poisson-pilote a, ainsi, aidé Tara à passer une barrière de 100 kilomètres en une demi-journée, recouverte à 95% de 15 centimètres de glace. Sans l’aide des Canadiens, la goélette aurait mis beaucoup plus de temps, avec à la clé une nuit à slalomer dans le noir, entre les packs de jeunes et de vieilles glaces.
Ce gain de temps fut mis à profit dès hier dimanche. Le propos de cette expédition n’étant pas de réaliser un exploit autour du pôle mais bien de ramener un maximum d’échantillons de bonne qualité. L’équipe scientifique se remettait au travail et profitait des conditions météo exceptionnelles pour réaliser une station scientifique de 48 heures dans le détroit de Lancaster.
Les prochaines escales de l’expédition sont prévues à Arctic Bay (la ville la plus froide du monde) et Pond Inlet dans le Nunavut canadien les 4 et 6 octobre prochain. Puis ce sera Ilulissat au Groenland, Québec, Saint Pierre et Miquelon et enfin un retour à Lorient début décembre.
Malgré la présence de glace plus importante que ces 4 dernières années, les passages du Nord-Est et du Nord-Ouest auront bien été enchainés dans le temps imparti et en réalisant les prélèvements prévus, écartant ainsi toute hypothèse d’hivernage. Selon Jean-Claude Gascard, directeur de Recherche émérite du CNRS au laboratoire Locean à l‘Université Pierre et Marie Curie, « de manière générale, les passages du Nord-Est et du Nord-Ouest auront tendance à s’ouvrir plus tôt et se fermer plus tard, sauf anomalie saisonnière liée à la variabilité naturelle, comme cette année ».
Livre : L’Albatros et le Tamaris
L’extraordinaire histoire de Tamaris et de son équipage débute en 1869 aux Forges et Chantiers de la Méditerranée à la Seyne-sur-Mer, où l’armateur marseillais Deville commande la construction d’un « trois-mâts-barque » révolutionnaire puisque, pour la première fois, sa coque sera en fer, en panneaux rivetés, lui conférant solidité, finesse et vitesse, un atout pour concurrencer les clippers marchands sillonnant les mers du monde.
Le navire sera de taille modeste : 48 mètres de long pour 9 de large. Un équipage réduit de 14 hommes, suffit à sa manœuvre, c’est peu comparé à l’anglais Cutty Sark construit la même année, long de 85 mètres, large de 11, capable de filer 17 nœuds avec un équipage du double de marins.
Le voilier est livré à l’armateur le 17 mai 1869 et sous sa bannière, sillonne toutes les mers du monde : Indochine, New York, Amérique du Sud transportant indifféremment barils de pétrole et peaux de Patagonie.
En 1880, le voilier âgé de 11 ans et en excellent état, est racheté par l’armateur Antoine Bordes de Bordeaux pour 58.000 francs-or qui le destine à sa ligne du Pacifique.
C’est ainsi que le 28 novembre 1886, Tamaris appareille du port de Bordeaux sous le commandement du capitaine Paul Majou en direction de Nouméa via le Cap de Bonne Espérance.
On sait très peu de choses sur la composition de l’équipage et le déroulement du voyage, car aucun document de bord ni archives n’ont été retrouvés. L’historien doit, à l’aide des maigres indices recueillis, reconstituer l’enchaînement complexe des événements qui ont conduit à la tragédie qui s’est imposée d’elle-même. Roman et récit authentique deviennent alors indissociables.
Tamaris poursuit sa route vers l’orient et, après avoir contourné l’Afrique, s’engage au sud pour atteindre la portance des vents d’ouest des Quarantièmes de latitude.
Le 8 mars 1887, après plus de 13 semaines de mer, Tamaris est au cœur de l’océan Indien, dans la région des îles Crozet, probablement à une estime de route plus méridionale qu’il ne l’évaluait.
On pense que c’est le 9 mars, vers deux heures du matin que Tamaris accroche un récif affleurant au sud de l’ilot des Pingouins. Cet ilot est une muraille redoutable de près de 350 mètres d’altitude, long de 4 km pour moins de 700 mètres de large, issu du démantèlement d’un appareil volcanique.
Les 13 marins eurent juste le temps de mettre à l’eau les deux chaloupes, de s’y entasser avec 150 livres de biscuit et deux tonnelets d’eau douce. Impossible de débarquer sur les falaises abruptes de l’île.
Le capitaine Majou décide de poursuivre plus au Nord vers l’île aux Cochons, beaucoup plus vaste ( 67 km ²) et distante de 40 km. Majou sait qu’un voilier anglais, le Comus, est venu huit ans plus tôt, faire un dépôt de vivres à l‘intention d’éventuels phoquiers naufragés qui fréquentent nombreux ces îles. Le nom même de l’île, laisse supposer qu’il y aurait eu dépose de ces animaux dans la même intention et qu’ils y prospèrent ! Les naufragés mettront trois jours à parcourir la distance et aborderont l’île à proximité du dépôt du Comus.
Ils ne laisseront aucun écrit sur leur séjour, consommant les vivres du dépôt puis, comme tous les naufragés de cette époque, se nourrissant d’éléphants de mer et de manchots.
Ils avaient très probablement construit des huttes en lave recouvertes de leurs canots renversés et rien ne laisse supposer des mésententes dans le groupe, comme cela arrive fréquemment en pareilles situations (1).
Après quatre mois de séjour sur l’île aux Cochons, la lassitude s’empare progressivement des naufragés : les réserves du Comus sont épuisées, la nourriture locale toujours identique lasse et s’épuise également. Surtout, ils n’aperçoivent aucun navire venu à leur recherche ou à la chasse aux éléphants. Faim et sentiment d’abandon les conduisent à prendre des initiatives.
D’abord, une tentative un peu folle, copiée sur les pigeons voyageurs et transposée aux albatros nidifiant en grand nombre sur les pentes du volcan. Ils seront les messagers de leur détresse, mais les marins ignorent tout du trajet des oiseaux et de leurs capacités. Leurs espoirs fous vont se concrétiser dans la rédaction de plaques gravées sur d’anciennes boîtes de conserve. Ils écrivent : « 13 naufragés sont réfugiés sur les îles Crozet. Au secours pour l’amour de Dieu ! 11 août 1887 ».
Probablement d’autres messages sont écrits et attachés aux cous de plusieurs albatros.
Mais un seul arrivera exténué sur une plage d’Australie occidentale, à proximité de Fremantle. Ce sera le premier miracle, le 25 septembre 1887.
L’oiseau aura mis sept semaines pour parcourir avec les détours, environ 6000 km … Le second miracle s’enchaîne, car des promeneurs sur la plage remarquent l’oiseau souffrant et la plaque qui brille à son cou. Ils la déchiffrent.
Pendant ce temps, à l’île aux Cochons, l’impatience des naufragés grandit et ne supporte plus l’attente. Ils savent que plus à l’Est, existe une autre île, vaste du double de la leur, mieux pourvue en animaux et par conséquent plus fréquentée par les chasseurs et leurs navires. Cette île de la Possession est à quelques 110 km de là, dans la direction des vents dominants. Ils décident de tenter l’aventure et quittent leur île le 30 septembre. Cinq jours après l’arrivée de l’albatros en Australie ! Tragique enchaînement de circonstances.
Pendant ce temps, en Australie, le Consulat français de Perth est contacté et la lourde machine administrative se met en marche à un rythme tout à fait honorable, compte-tenu de l’époque, des distances et des disponibilités maritimes.
L’information concernant les naufragés remonte en effet à Paris, aux Affaires étrangères, à la Marine puis l’ordre redescend d’envoyer un aviso de recherche, ordre qui sera répercuté à la récente base navale de Diego Suarez. L’aviso La Meurthe (commandant Frédéric Richard Foy, 38 ans) est désigné pour cette mission. Le navire appareille le 18 novembre de Diego, soit 7 semaines après l’arrivée de l’albatros. Une performance.
La Meurthe est un bâtiment lancé en 1885, donc très récent, long de 70 mètres, large de 10, doté d’une machine à vapeur de 300 chevaux, sa vitesse est de 11 nœuds et 44 hommes sont à son bord.
L’aviso fonce sur les îles Crozet qu’il atteint le 1er décembre 1887, après 12 jours de mer. Il se présente face à l’île aux Cochons et une équipe envoyée à terre, découvre le baraquement en ruines des naufragés du Tamaris et le message suivant laissé en évidence par Majou : « Le 30 septembre, nos provisions épuisées, nous partons pour l’île de la Possession ». Ils n’avaient pas attendu deux mois l’arrivée du navire de secours. Croisée de malchances.
La Meurthe appareille alors pour la Possession et visite toutes les criques et plages possibles, elle fouille également l’île de l’Est voisine où elle croit retrouver les naufragés. Hélas ! Il s’agissait de chasseurs américains ! Il faut se rendre à l’évidence : les 13 naufragés de Tamaris ont disparu en mer entre les îles aux Cochons et la Possession.
Tragique destin de marins illuminé par l’incroyable exploit d’un albatros.
L’Albatros et le Tamaris
par Jacques NOUGIER
Airelle-Editions : 30 avenue Praud 44300 NANTES
(1)Lire le naufrage de l’Aventure en 1825 à l’île de L’Est par William Lesquin et celui du Strathmore en 1875 aux Apôtres par Ian Church, deux naufrages qui ont également eu lieu aux îles Crozet et qui sont racontés dans Trois naufrages pour trois îles, Edition de la Dyle, 1998 , 312 pages ; ISBN 90-8011224-9-6.
Le navire sera de taille modeste : 48 mètres de long pour 9 de large. Un équipage réduit de 14 hommes, suffit à sa manœuvre, c’est peu comparé à l’anglais Cutty Sark construit la même année, long de 85 mètres, large de 11, capable de filer 17 nœuds avec un équipage du double de marins.
Le voilier est livré à l’armateur le 17 mai 1869 et sous sa bannière, sillonne toutes les mers du monde : Indochine, New York, Amérique du Sud transportant indifféremment barils de pétrole et peaux de Patagonie.
En 1880, le voilier âgé de 11 ans et en excellent état, est racheté par l’armateur Antoine Bordes de Bordeaux pour 58.000 francs-or qui le destine à sa ligne du Pacifique.
C’est ainsi que le 28 novembre 1886, Tamaris appareille du port de Bordeaux sous le commandement du capitaine Paul Majou en direction de Nouméa via le Cap de Bonne Espérance.
On sait très peu de choses sur la composition de l’équipage et le déroulement du voyage, car aucun document de bord ni archives n’ont été retrouvés. L’historien doit, à l’aide des maigres indices recueillis, reconstituer l’enchaînement complexe des événements qui ont conduit à la tragédie qui s’est imposée d’elle-même. Roman et récit authentique deviennent alors indissociables.
Tamaris poursuit sa route vers l’orient et, après avoir contourné l’Afrique, s’engage au sud pour atteindre la portance des vents d’ouest des Quarantièmes de latitude.
Le 8 mars 1887, après plus de 13 semaines de mer, Tamaris est au cœur de l’océan Indien, dans la région des îles Crozet, probablement à une estime de route plus méridionale qu’il ne l’évaluait.
On pense que c’est le 9 mars, vers deux heures du matin que Tamaris accroche un récif affleurant au sud de l’ilot des Pingouins. Cet ilot est une muraille redoutable de près de 350 mètres d’altitude, long de 4 km pour moins de 700 mètres de large, issu du démantèlement d’un appareil volcanique.
Les 13 marins eurent juste le temps de mettre à l’eau les deux chaloupes, de s’y entasser avec 150 livres de biscuit et deux tonnelets d’eau douce. Impossible de débarquer sur les falaises abruptes de l’île.
Le capitaine Majou décide de poursuivre plus au Nord vers l’île aux Cochons, beaucoup plus vaste ( 67 km ²) et distante de 40 km. Majou sait qu’un voilier anglais, le Comus, est venu huit ans plus tôt, faire un dépôt de vivres à l‘intention d’éventuels phoquiers naufragés qui fréquentent nombreux ces îles. Le nom même de l’île, laisse supposer qu’il y aurait eu dépose de ces animaux dans la même intention et qu’ils y prospèrent ! Les naufragés mettront trois jours à parcourir la distance et aborderont l’île à proximité du dépôt du Comus.
Ils ne laisseront aucun écrit sur leur séjour, consommant les vivres du dépôt puis, comme tous les naufragés de cette époque, se nourrissant d’éléphants de mer et de manchots.
Ils avaient très probablement construit des huttes en lave recouvertes de leurs canots renversés et rien ne laisse supposer des mésententes dans le groupe, comme cela arrive fréquemment en pareilles situations (1).
Après quatre mois de séjour sur l’île aux Cochons, la lassitude s’empare progressivement des naufragés : les réserves du Comus sont épuisées, la nourriture locale toujours identique lasse et s’épuise également. Surtout, ils n’aperçoivent aucun navire venu à leur recherche ou à la chasse aux éléphants. Faim et sentiment d’abandon les conduisent à prendre des initiatives.
D’abord, une tentative un peu folle, copiée sur les pigeons voyageurs et transposée aux albatros nidifiant en grand nombre sur les pentes du volcan. Ils seront les messagers de leur détresse, mais les marins ignorent tout du trajet des oiseaux et de leurs capacités. Leurs espoirs fous vont se concrétiser dans la rédaction de plaques gravées sur d’anciennes boîtes de conserve. Ils écrivent : « 13 naufragés sont réfugiés sur les îles Crozet. Au secours pour l’amour de Dieu ! 11 août 1887 ».
Probablement d’autres messages sont écrits et attachés aux cous de plusieurs albatros.
Mais un seul arrivera exténué sur une plage d’Australie occidentale, à proximité de Fremantle. Ce sera le premier miracle, le 25 septembre 1887.
L’oiseau aura mis sept semaines pour parcourir avec les détours, environ 6000 km … Le second miracle s’enchaîne, car des promeneurs sur la plage remarquent l’oiseau souffrant et la plaque qui brille à son cou. Ils la déchiffrent.
Pendant ce temps, à l’île aux Cochons, l’impatience des naufragés grandit et ne supporte plus l’attente. Ils savent que plus à l’Est, existe une autre île, vaste du double de la leur, mieux pourvue en animaux et par conséquent plus fréquentée par les chasseurs et leurs navires. Cette île de la Possession est à quelques 110 km de là, dans la direction des vents dominants. Ils décident de tenter l’aventure et quittent leur île le 30 septembre. Cinq jours après l’arrivée de l’albatros en Australie ! Tragique enchaînement de circonstances.
Pendant ce temps, en Australie, le Consulat français de Perth est contacté et la lourde machine administrative se met en marche à un rythme tout à fait honorable, compte-tenu de l’époque, des distances et des disponibilités maritimes.
L’information concernant les naufragés remonte en effet à Paris, aux Affaires étrangères, à la Marine puis l’ordre redescend d’envoyer un aviso de recherche, ordre qui sera répercuté à la récente base navale de Diego Suarez. L’aviso La Meurthe (commandant Frédéric Richard Foy, 38 ans) est désigné pour cette mission. Le navire appareille le 18 novembre de Diego, soit 7 semaines après l’arrivée de l’albatros. Une performance.
La Meurthe est un bâtiment lancé en 1885, donc très récent, long de 70 mètres, large de 10, doté d’une machine à vapeur de 300 chevaux, sa vitesse est de 11 nœuds et 44 hommes sont à son bord.
L’aviso fonce sur les îles Crozet qu’il atteint le 1er décembre 1887, après 12 jours de mer. Il se présente face à l’île aux Cochons et une équipe envoyée à terre, découvre le baraquement en ruines des naufragés du Tamaris et le message suivant laissé en évidence par Majou : « Le 30 septembre, nos provisions épuisées, nous partons pour l’île de la Possession ». Ils n’avaient pas attendu deux mois l’arrivée du navire de secours. Croisée de malchances.
La Meurthe appareille alors pour la Possession et visite toutes les criques et plages possibles, elle fouille également l’île de l’Est voisine où elle croit retrouver les naufragés. Hélas ! Il s’agissait de chasseurs américains ! Il faut se rendre à l’évidence : les 13 naufragés de Tamaris ont disparu en mer entre les îles aux Cochons et la Possession.
Tragique destin de marins illuminé par l’incroyable exploit d’un albatros.
L’Albatros et le Tamaris
par Jacques NOUGIER
Airelle-Editions : 30 avenue Praud 44300 NANTES
(1)Lire le naufrage de l’Aventure en 1825 à l’île de L’Est par William Lesquin et celui du Strathmore en 1875 aux Apôtres par Ian Church, deux naufrages qui ont également eu lieu aux îles Crozet et qui sont racontés dans Trois naufrages pour trois îles, Edition de la Dyle, 1998 , 312 pages ; ISBN 90-8011224-9-6.