Vendée Globe: Les images des dégâts sur PRB

Vincent Riou raconte sa collision avec une bouée métallique et montre les dégâts engendrés sur PRB.

Un tour du monde à la voile sur Amzer Zo

A soixante ans, enfin libres après une vie professionnelle bien remplie, Yvonne et René, simples plaisanciers, décident de faire un tour du monde à la voile. Ils vont le réussir et de belle manière, sans incident, sans surprise durant cinq années de navigation, quarante mille milles marins parcourus et des centaines d'îles dans leur sillage. Une croisière à la voile comme on en rêve ! Cet ouvrage apporte de précieux et minutieux conseils - construction, aménagement et vie à bord - pour ceux qui souhaitent vivre une grande aventure en mer.

Tant qu'il y aura la mer...

Ce livre raconte la fabuleuse circumnavigation, du 11 septembre 2005 au 1er juillet 2008, du navigateur au prestigieux palmarès, Guy Bernardin : Six cent mille milles de navigation hauturière avec cinq tours du monde dont trois en solitaire et six passages du cap Horn. C'est aussi l'histoire de l'impossible voyage autour du monde de Spray of Saint-Briac : Un voilier en bois vieux de trente ans, réplique exacte d'un huîtrier du XVIIIe siècle et du Spray de Joshua Slocum qui a accompli, de 1895 à 1898, le premier tour du monde en solitaire avec escales. Seulement ce tour sans escale ne se déroule pas comme prévu, mais pas question pourtant d'abandonner pour Guy Bernardin et Spray of Saint-Briac.

Seul sur les océans

A la fin des années cinquante, on compte sur les doigts d'une main les navigateurs français qui ont bouclé un tour du monde en solitaire. C'est l'époque où, confiné dans un sanatorium où il soigne sa tuberculose, Pierre Auboiroux lit le récite des grands pionniers, devenus marins de légende : Le Toumelin, Bardiaux et les autres... Puis, tout bonnement, il se dit : " Pourquoi pas moi ? ". Beaucoup d'autres le pensent, qui ne vont pas au bout de leur rêve. Mais lui, rien ne l'arrêtera. Pierre Auboiroux ne doute de rien et surtout pas de lui-même. Car le défi qu'il se lance est inouï. A la différence des marins célèbres, il n'est pas né au bord de la mer, une écoute à la main... Chauffeur de taxi à Paris, il ne connaît ni la mer ni les bateaux, ni la navigation... et n'a pas un sou vaillant. A l'aube de la plaisance naissante, nulle école pour se former. Pour apprendre tout seul la manœuvre, il fait quelques sorties en dériveur. Pour faire un tour du monde, il retape un voilier d'occasion de huit mètres, sans le moindre des équipements que nous jugeons indispensables. Puis, un beau matin, il largue les amarres, réinvente au fil des jours, tout ce qu'il faut savoir pour naviguer au long cours, en solitaire. Piqué au vif par les moqueries des " pros " de la mer, qui prédisent son retour dans les trois jours, il tiendra bon, serrant les dents pour naviguer deux ans autour du globe, " à la branquignole "... Auboiroux ne cache rien, ni ses peurs, ni ses erreurs. Est-il un branquignol, un gavroche des océans, un titi parisien égaré sur la grande bleue ou u, héros des sept mers ? Pierre Auboiroux, c'est d'abord une force de décision peu commune, un homme de caractère. Ce carnet de bord, ironique et drôle, dévoile les péripéties d'une incroyable croisière. Elles forgeront un grand marin de ce débutant qui osa se jeter à l'eau.

Naviguer en solitaire ou en équipage réduit

La navigation en solitaire est une excellente école : prendre la bonne décision et bien agir du premier coup, anticiper, économiser ses forces, aller à l'essentiel...par un langage vivant et clair, les auteurs transmettent les connaissances spécifiques et indispensables à ce type de navigation. Ils proposent notamment des exercices pratiques et des conseils concrets pour aider le lecteur à mieux comprendre et à s'améliorer avec efficacité. Alors que de nombreuses illustrations agrémentent le texte et illustrent les points fondamentaux, différents témoignages de professionnels apportent des informations complémentaires.

Vendée Globe Résumé de la deuxième semaine de course

Revivez les temps forts de la deuxième semaine de course, marquée par le passage du pot au noir et de l'équateur, ainsi que les abandons de Jérémie Beyou et Gutek.

Sam Davies après son démâtage - vendée globe



"J'y crois pas. Après tout ce travail, c'est ça qui me rend encore plus triste. C'est pas que moi, c'est toute mon équipe, ma famille, tout le monde qui a travaillé trop dur pour moi. Et c'est pas juste pour tout le monde qui attendait un super Vendée Globe."


Vendée globe Sam Davies - Savéol « Il faut surmonter ça »


La navigatrice britannique était jointe ce matin à 9h45 lors d'une conférence de presse au PC Course de Montparnasse.

« Ça pourrait aller mieux. Je suis dégoûtée parce que mon Vendée Globe est fini mais je ne suis pas blessée. Donc ça va. Quand c’est arrivé, hier soir, je venais de passer le front, j’étais tribord amure. Au passage du front, il y avait quasiment pas de vent. C’était hyper dur, il y avait des moments où il y avait 30 nœuds, d’autres où il y avait 5 nœuds. Ça commençait à s’établir, j’avais entre 25 et 30 nœuds. J’étais sous ORC et deux ris. Un peu sous toilée, mais comme depuis le début, je ne voulais pas prendre de risques. J’étai au largue et le problème c’est qu’il y avait beaucoup de mer. Le bateau sautait entre les vagues. Et puis j’ai eu un premier grain à 40 nœuds. J’ai abattu pour ne pas taper dans les vagues. J’étai en train de préparer mon ciré pour aller prendre le 3e ris. Prête à sortir. Le bateau s’est pris une vague et j’ai entendu le choc. J’ai tout de suite compris ce que c’était.

C’était compliqué cette nuit car il y avait beaucoup de mer, le mât tapait sur le bateau, la bôme sur le pont. Un winch sur le mât était en train de faire des trous sur le pont. Je voulais attendre le jour pour être plus en sécurité pour dégager le mât mais finalement, j’ai tout coupé. 

Le bon côté de cette infortune c’est que ça aurait pu arriver ans des endroits beaucoup plus hostiles et plus difficiles à gérer. Là, je suis à 100 milles, au vent de Madère. J’ai du gasoil, j’ai le moteur et je fais route vers Madère.


J’ai le moral dans mes chaussettes rouges (ses chaussettes porte bonheur, comme celles que portait le Néo-zélandais Peter Blake lors de sa Coupe de l’America victorieuse en 1995, ndlr). C’est dur, pas seulement pour moi, mais aussi pour mon équipe technique, pour tous mes amis, les partenaires qui m’ont suivis et qui ont tout donné, toute leur énergie dans ce projet. Mais je ne suis pas la seule avec le moral très bas. C’est là que c’est bien d’être une famille, on peut se soutenir. Il faut surmonter ça, trouver le prochain défi et renaviguer très vite. »

Sam est attendue à Madère samedi 17 novembre, dans la matinée. Son équipe technique sera sur place.

Vendée Globe : démâtage et abandon pour Samantha Davies sur Saveol


Saveol, le monocoque de Sam Davies a démâté. Heureusement, la navigatrice n'est pas blessée mais la course est terminée pour elle.
"Samantha est en sécurité à l’intérieur de son bateau dont elle a fermé toutes les portes étanches. Elle contrôle la situation et ne demande pas assistance. Elle est en combinaison de survie, son matériel de sécurité à portée de main." selon la direction de course.
"Au moment de l'incident, Sam se trouvait à l'intérieur du bateau, tribord amure au largue avec des conditions de vent de 35 nœuds dans un grain et une mer croisée très dure. Alors qu'elle s'apprêtait à sortir sur le pont pour prendre un 3ème ris ; elle a entendu un bruit puis a senti le mat tomber coté bâbord. Ne pouvant intervenir immédiatement pour couper le gréement dans ces conditions, elle s'est mise en sécurité à l'intérieur du bateau avec combinaison et matériel de survie en attendant un fléchissement du vent."
Elle devrait faire route pour Madère au moteur. Le voilier de la Britannique, Savéol, a perdu son mât à environ 130 milles (200 km) dans le nord-ouest de Madère.
C'est le quatrième abandon sur ce Vendée Globe 2012-2013.

Cours de stratégie avec Vincent Riou - vendée globe

Dans des conditions plus clémentes, Vincent Riou nous propose un exposé de la situation de course, carte à l'appui. S'il reconnaît être en retard sur Macif, le skipper de PRB pense que tout peut changer à l'approche du pot-au-noir.