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Sous le soleil du Finistère
La Baie de Douarnenez quand le soleil "menace". Les bateaux du Port-musée. l'Ile-de-Sein face à la Pointe du Raz et ses installations. La route du vent solaire qui rejoint Penmarc'h en longeant la Baie d'Audierne. Une halte à la crêperie l'Epoké à Pont-Croix. Le Phare d'Eckmühl. Et l'étape à Combrit Ste-Marine, dans la vallée de l'Odet, face à Benodet
Bonne Nouvelle au Port-Musée
Le Port-Musée de Douarnenez va bénéficier d'un financement important pour la rénovation des bateaux du musée à flot. «Un vrai bol d'air», selon l'adjoint Michel Balannec.
C'est pratiquement à la fin du conseil municipal de vendredi soir que la bonne nouvelle a été annoncée aux élus. Pour leur rénovation, les six bateaux de la collection du Musée à flot, devraient bénéficier d'une subvention de 100.000 € par an, durant trois ans.
Que les bateaux du musée à flot soit très visités est une chose. Il reste qu'ils sont aussi très coûteux en entretien: «La Ville avait programmé 150.000 € de travaux de rénovation par an», expliquait hier l'adjoint au patrimoine Michel Balannec. Un budget aussi important que nécessaires pour cette collection qui attire les visiteurs.
Vendredi soir et avant de passer à un point de l'ordre du jour, Michel Balannec a souhaité lire un courrier aux élus. Ce courrier envoyé par François Erlenbach, directeur régional de la direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Rennes expliquait que «l'État délègue à la Drac des crédits spécifiques pour la rénovation des bateaux du musée à flotde Douarnenez». Concrètement, «un plan pluriannuel prévoit une enveloppe de 100.000 € par an pour trois ans pour aider la ville de Douarnenez à rénover ses six bateaux du musée à flot», résumait Michel Balannec. Au conseil, l'élu a souligné, (non sans plaisir) que ce financement exceptionnel «a été obtenu par le sénateur-maire Philippe Paul qui s'est directement adressé au cabinet du ministre de la Culture Frédéric Mitterand».
Profitant de cette manne quasiment tombée du ciel, la Ville va pouvoir se lancer dans la rénovation de ces bateaux «avec beaucoup plus de sérénité», assurait l'adjoint. Ce financement qui représente 300.000 € sur trois ans, «nous permet de nous projeter de manière beaucoup plus confortable dans la remise en état de ces bateaux», poursuivait l'élu parlant ainsi de «vrai bol d'air financier pour le musée; donc pour la Ville». Et si la Ville doit encore débourser 50.000 € par an sur les 150.000 prévus au départ, «d'autres subventions ne sont pas impossibles», estimait encore Michel Balannec. Ensuite? «Cette aide qui entre dans le cadre d'un plan pluriannuel, concerne les années 2012-2013 et 2014. Un autre plan pluriannuel pourrait suivre», répondait l'adjoint qui ne cachait pas que ce cadeau-surprise de l'État avait un parfum politique. Un élu finalement persuadé qu'être sénateur permet de frapper directement à la porte du Père Noël.
Source LeTelegramme
Le point de l'enquête sur le TK Bremen
Le point sur l'enquête du cargo maltais échoué vendredi sur la plage d'Erdeven (56) qui sera déconstruit sur place.
Le capitaine du cargo, placé en garde à vue hier, et présenté au parquet de Brest, est sorti libre ce matin, comme simple témoin assisté. Il est reparti pour Malte. Une information judiciaire a été ouverte par le TGI de Brest, compétent en matière de pollution volontaire mais aussi involontaire.
Le capitaine du cargo, d'origine turque, placé en garde à vue hier, et présenté au parquet de Brest, est sorti libre ce mercredi, comme simple témoin assisté. L'enquête est désormais double, à la fois nautique, ce sont les Affaires maritimes qui sont alors compétentes, mais également technique, et là c'est du ressort du BAM, le bureau accident mer. la question cruciale ici, c'est le choix du capitaine d'appareiller du port de Lorient, malgré la tempête. Il encourt une peine de 5 ans d'emprisonnement, assortie d'une amende de 7,5 millions d'euros.
La décision officielle a été annoncée lors d'une conférence de presse ce mardi sur la plage de Kerminihy. Le TK Bremen sera déconstruit sur place, c'était une des hypothèses avancées dès vendredi par la Ministre de l'écologie et des transports Nathalie Kosciusko-Morizet.
Même si la décision finale appartient au propriétaire du bateau, la raison de privilégier cette option est assez simple. La Préfecture maritime a interdit le remorquage du bateau, qui ne ferait qu'aggraver encore l'état de la coque déjà très abîmée, lors de la tempête et de l'échouement. "L'état du navire montre qu'aujourd'hui il ne peut pas reprendre la mer et la préfecture maritime n'accordera pas d'autorisation en ce sens. L'option la plus probable est celle d'une déconstruction sur place", a déclaré le porte-parole de la préfecture maritime, Marc Gander "On ne peut pas prendre le risque de le remorquer : il risque de se casser et de devenir une épave" plus difficile encore à éliminer, a-t-il détaillé.
Selon les experts qui examinent le cargo, le déconstruire sur place, sur cette plage de Kerminihy, apparaît ainsi comme la seule alternative.
La question désormais c'est la durée du chantier et le préjudice pour le site. Avant de commencer la déconstruction, il faut achever le pompage des cuves, prévu pour cette fin de semaine. Puis le chantier commencera par "une mise en sécurité du navire et un inventaire des matières dangeureuses à bord", a savoir notamment, dans ce cargo construit en 1982, de l'amiante, des hydrocarbures et les liquides des systèmes hydrauliques.
"Il s'agit d'un chantier industriel compliqué à mettre en place dans une zone
protégée". En cas de déconstruction, le bateau sera tronçonné et ses pièces évacuées pas camions. Selon M. Gander, "En tout état de cause, l'armateur est assuré et assume parfaitement ses responsabilités".
Une des difficultés du chantier étant de se trouver sur une plage, avec deux marées par jours, sur un site à préserver au maximum. "Le futur chantier sera d'autant plus délicat à mener qu'il se déroulera en site classé Natura 2000", a souligné le sous-préfet de Lorient, Jean-Francis Treffel. "L'objectif est que la plage et la dune reviennent à leur état initial pour les vacances de Pâques", a-t-il déclaré, estimant qu'il s'agit là d'un "objectif raisonnable".
La dune souffre déjà de l'affluence des curieux et des manifestants, qui la piétinent chaque jour. La mairie d'Erdeven a d'ailleurs pris un arrêté d'interdiction d'accès au site.
Source France3
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Un bateau, l'USS Montana, demande par radio à un autre bateau se trouvant sur le radar de changer de trajectoire.
Le Marité
Pendant 5 siècles la morue a été l'un des poissons les plus consommés en Europe. Dès le XVIe s. des milliers de pêcheurs normands, bretons et basques partent chaque année vers Terre-Neuve pour de longues campagnes. Il ne reste qu'un voilier terre-neuvier de cette époque : le Marité.
Morutier, caboteur, réquisitionné pendant la guerre, le trois-mâts a déjà connu cinq vies. C’est une nouvelle page de l'histoire du Marité qui est en train de s’écrire.
Voir le site du Marité
Dans le port, le Marité fait flèche de tout bois
Notre Marité, vous ne trouvez pas qu’il manque d’envergure et de hauteur ?, murmuraient les mauvaises langues dans les estaminets granvillais. Elles n’avaient pas tort… Sauf qu’elles avaient omis un fait de taille : le bateau d’exception n’avait pas encore ses mâts de flèche. Dans le ciel granvillais, les gréements en question et en pin d’Oregon, de onze mètres chacun, ont été posés sur le grand mât et sur le mat d’artimon. Sous un grand soleil, devant quelques rares curieux et les élus d’usage, l’opération fut pour le moins spectaculaire. Rondement menée par une entreprise de la région, elle a nécessité des ouvriers juchés sur une nacelle, deux engins élévateurs et du doigté dans les manoeuvres.
Il faut dire que tout avait été réglé au millimètre près en amont. “On craignait du mauvais temps, laissait entendre, mercredi dernier, Thierry Motte, en charge du dossier pour le conseil général de la Manche. Une mauvaise dépression était annoncée en début de semaine. Heureusement, on a eu une fenêtre météo idéale.” Le plus dur pour les grutiers fut sans doute de glisser les cuves “eau” et “gasoil” dans les cales. “Nous avions en effet très peu de place pour les faire passer dans les ouvertures du pont, confirme Thierry Motte. Là encore, ce fut monté d’une main de maître, sans anicroche particulière.” Présent lors de l’opération, Jean- Marc Julienne, conseiller général de la Manche, était visiblement aux anges. “C’est une très bonne nouvelle pour l’image de Granville”, assurait-il. À ses côtés, Gérard Sauré, adjoint au maire, ne disait pas mieux. “On n’attend plus désormais que les voiles”, précisait il.
D’ici là, quelques menus travaux sont encore programmés par le Groupement d’intérêt public qui préside aux destinées du Marité. En décembre 2011, il mettra en place la timonerie arrière, les espars de l’artimon et la guibre. Tandis qu’un peu plus tard, en janvier 2012, le bout-dehors sera posé par les bons soins d’une entreprise manchoise. “Tout doit être en place d’ici à la fin juin, pour les premiers essais techniques en mer”, assurait récemment Franck Martin, président du Gip. L’enjeu est de taille. Car la commercialisation du navire doit commencer au plus tôt, dès le mois d’août 2012, avec en premier lieu au programme un rassemblement de vieux gréement à Brest. Le Marité, on le sait moins, pourrait alors être classé Monument historique. Il pourrait alors disposer d’une plus grande notoriété auprès du grand public et des institutions.
“Gérant la destinée du Marité, le Groupement d’intérêt public a fait appel au savoir-faire local pour mener à bien le chantier de reconstruction le plus ambitieux de ces dernières décennies”, note Franck Martin, président du Gip.
À l’issue de procédures d’appels d’offre, le choix s’est porté vers les professionnels suivants de la Région. Le chantier Bernard (Saint- Vaast-la-Hougue) assure le gréement, les timoneries et les clairesvoies.
Pour le reste, Agrex (Donville) s’occupe des cuves eau et gasoil, l’entreprise Fontaine (Saint-Pair) et Option bois (Pont-Hébert) des menuiseries, Emo (Granville) de l’électricité et Voilerie granvillaise des voiles. “Pratiquement tous les jours, ces entreprises travaillent à bord du Marité”, notre Thierry Motte, en charge du dossier pour le Conseil général du département. “C’est une très bonne chose pour elles et pour nous”, ajoute-t-il. En décembre et en janvier, d’autres travaux sont d’ores et déjà prévus.
Source LaMancheLibre
La pose des mâts de flèche du Marité par MancheLibre
Un cotre breton sur les eaux du Bassin
La passion de la voile n'a pas quitté Charles Fuster depuis l'âge de 16 ans où il a suivi un stage aux Glénan. Habitant le Bassin, il a pu satisfaire sa passion pour la mer en participant à des régates notamment la Semaine de La Rochelle, la Transat.
Aimant la compétition mais aussi très admiratif des vieux gréements qui glissent sur le Bassin, il a nourri l'espoir de posséder un de ces vieux bateaux qui font partie du patrimoine maritime.
Par chance, un de ses amis lui a signalé un cotre breton qui séjournait depuis plusieurs années sur une vasière en Sud-Bretagne. Une aubaine, et c'est ainsi que Charles Fuster a ramené ce bateau sur les bords du Bassin pour le rénover.
Ainsi après avoir fait revi- vre le vignoble patrimonial testerin, il poursuit dans la sauvegarde du patrimoine maritime.
Un ancien caseyeur
Le choix de ce bateau n'est pas anodin, Charles Fuster aime la ligne élancée de ce cotre élégant, un ancien caseyeur de 5 mètres de long avec un gréement à corne, son gouvernail extérieur d'un tableau arrière et d'un tirant d'eau adapté au bassin d'Arcachon.
Charles Fuster de souligner : « La première difficulté a été de trouver un charpentier de marine qui pouvait réparer la tête de l'étrave, la sole. C'est le chantier Bonnin qui a accepté de procéder à la remise en état de façon remarquable. » Après, c'est toute la famille qui a été mise à contribution pour démonter le pont et le remplacer par des panneaux de lattes en teck. Imagine-t-on un voilier sans voile ?
Charles Fuster après avoir pris des conseils auprès de Jean Lacoste, Noël Gruet et Jean-François Sanz qui possèdent des vieux gréements, s'est adressé à Chantal Pivert de la Voilerie du Bassin qui est spécialiste des voiles anciennes. Ainsi le « Gwendolyn » se remarquera par un génois, un foc, un clinfoc, une trinquette et un flèche, voiles de couleur rouge.
Le flèche peu connu sur le Bassin est une voile idéale pour petit temps. C'est dans les « Cahiers du Bassin » qu'ont été retrouvés les plans du flèche des années 30 de la Voilerie Claverie, établissement arcachonnais qui en fabriquait pour les canots de… Morlaix.
Les travaux de peinture vont bientôt commencer, Charles Fuster espère une mise à l'eau début 2012. Il s'est beaucoup investi dans cette rénovation et après avoir navigué sur le Bassin pour prendre la mesure des possibilités de ce bateau, son projet est de naviguer autour des îles du Ponant, un véritable retour aux sources pour « Gwendolyn ».
Marceau Bonnecaze
Source SudOuest.fr
Chantier naval à Pompertuzat
Le concours « Raconte moi l'entreprise » organisé par La Dépêche du Midi, le Rectorat et le Medef à destination des élèves de collèges et des lycées vient de rendre son verdict en Haute-Garonne. Douze établissements y ont participé, soit environ 360 élèves. Dans le cadre de la Semaine École Entreprise et par l'intermédiaire du concours, ils se sont ainsi glissés dans la peau de jeunes journalistes pour nous faire partager leur vision, leur curiosité et leur goût pour les métiers observés et rencontrés. Bien sûr, au terme d'un concours, il faut départager, parfois la mort dans l'âme tant la qualité des textes est surprenante et rafraîchissante. Ainsi, pour cette 5e édition, trois collèges et un lycée ont particulièrement retenu l'attention du jury. Il s'agit des collèges Jean-Jaurès de Castanet, Jean-Lagarde de Ramonville Saint-Agne et de Léonard de Vinci de Tournefeuille. Le lycée retenu est celui du Casteret de Saint-Gaudens. Travelling avant sur le travail de création du collège Jean Jaurès.
L'atelier voile aviron l'Autan
Un bateau nous accueille au milieu des champs, avec une vague odeur de résine fraîche ! Rien d'étonnant, nous sommes arrivés à bon port ; c'est l'entreprise « Atelier Voile Aviron l'Autan » de M. Amirault, travaillant seul, sans employés.
Son nom le prédisposait à sa passion pour les bateaux qui l'a conduit à naviguer trois mois sur un trois-mâts, une Goélette, 38 ans auparavant. De retour de cette odyssée, il continue son métier en s'intéressant de plus en plus aux bateaux (stage, visite de ports.). En 2008, il abandonne sans regret son métier d'électronicien ! Il change de cap et décide de construire des bateaux à voile, et d'aviron.
Chantier naval à Pompertuzat
Son garage de Pompertuzat se transforme alors en un chantier naval. À partir de plans d'architectes internationaux, des bateaux homologués voient le jour en quelques mois. Avant de subir l'ultime test du premier plongeon dans la piscine ou le canal, suivant leur taille, (en moyenne 5 x 2 mètres) quelques talents sont requis tour à tour : menuisier, pour découper, assembler toutes les différentes pièces ; peintre, chimiste… Et surtout beaucoup de patience… (4 à 5 mois pour un voilier entièrement fini, 2 mois pour un kayak).
Pour cela il utilise des matériaux qui viennent parfois d'Amérique (Centrale et du Sud), d'Asie, comme le bois rouge. Il utilise aussi majoritairement le contreplaqué marine, à l'aide de la résine Epoxy, le tissu de verre, le pain de polyester… Pour fixer tout cela, il se sert de machines assez bruyantes comme la défonceuse, la raboteuse, la dégauchisseuse, quelques scies…
Réaliser ses rêves, M. Amirault l'a fait ! Et ce n'est pas fini. Il aurait un projet d'une barque de promenade sur le canal.
en savoir plus: Atelier Voile Aviron l'Autan
Source LaDepeche
Jean Bart et la guerre de course sous Louis XIV
Paul de Joriaud, après de minutieuses recherches dans les archives et les écrits de contemporains de l'illustre corsaire, livre une riche biographie de cet homme de mer, originaire de Dunkerque. Ce texte a été publié en 1888. ... Ce jour-là Valbué avait bu plus que d'habitude. " Etant déjà comme ivre ", il lança quelques insultes à l'adresse de Lanoix. Celui-ci ne répliqua point tout d'abord, mais Valbué, " de plus en plus aviné, vitupéra furieusement et menaça contre Martin Lanoix, " qui lui répondit avec assez de calme : - Maître, le Jugement d'Oléron porte que le maître ne doit pas donner sujet de mutinerie ou faire déplaisir aux matelots ; il ne doit pas les injurier, mais les traitera favorablement. Le Jugement d'Oleron, recueil de coutumes maritimes réunies en 1152 à Oléron, sur les ordres d'Eléonore d'Aquitaine, avait force de loi dans toutes les mers du Ponant et réglait toutes les questions relatives à la navigation...
Histoire des pirates et corsaires
Histoire des pirates et corsaires de l'Océan et de la Méditerranée .
Par P Christian,Alexandre Debelle
Par P Christian,Alexandre Debelle
La piraterie barbaresque en Méditerranée
La piraterie barbaresque est d'abord et avant tout un Djihâd maritime, justifié par les guerres de prééminence religieuse entre l'islam et la chrétienté. La piraterie barbaresque, comme la piraterie chrétienne, s'intègre dans le contexte des opérations guerrières menées de part et d’autre. C’est par la suite que les écumeurs des mers saisissent tout le profit que la Méditerranée peut leur apporter, car elle est un champ d’action propice aux rapines, à la traite des femmes, au trafic des esclaves.
De jour comme de nuit, sans trêve et sans relâche, les raïs d’Alger sillonnent toutes les mers à bord de leurs navires. Leur haine des chrétiens aboutit impitoyablement à une impressionnante série de coups de mains, de harcèlement contre les convois maritimes de transport de troupes et de pèlerins chrétiens à partir des côtes de Barbarie. Au-delà de la piraterie proprement dite, ce nid de vipères qu’était Alger attirait les trafiquants sans scrupule qui se chargeaient de rachat à vil prix des cargaisons capturées et des victimes infortunées qui finissaient aux fers sur les bancs de chiourme, au bagne et vendues au plus offrant sur le marché des esclaves...
La piraterie barbaresque en Méditerranée: XVI-XIXe siècle
Par Roland Courtinat
De jour comme de nuit, sans trêve et sans relâche, les raïs d’Alger sillonnent toutes les mers à bord de leurs navires. Leur haine des chrétiens aboutit impitoyablement à une impressionnante série de coups de mains, de harcèlement contre les convois maritimes de transport de troupes et de pèlerins chrétiens à partir des côtes de Barbarie. Au-delà de la piraterie proprement dite, ce nid de vipères qu’était Alger attirait les trafiquants sans scrupule qui se chargeaient de rachat à vil prix des cargaisons capturées et des victimes infortunées qui finissaient aux fers sur les bancs de chiourme, au bagne et vendues au plus offrant sur le marché des esclaves...
La piraterie barbaresque en Méditerranée: XVI-XIXe siècle
Par Roland Courtinat
Naufrage de la Méduse
Naufrage de la frégate la Méduse, faisant partie de l'expédition du Sénégal ...
Par Jean Baptiste Henri Savigny,Alexandre Corréard
Par Jean Baptiste Henri Savigny,Alexandre Corréard
Roman Maritime - L'Ile de la Tortue
L'ile de la tortue: roman maritime, Volume 1
Par Jules Lecomte
Histoire de flibustiers
Par Jules Lecomte
Histoire de flibustiers
Pirates, Corsaires et Flibustiers
Il est des continents à redécouvrir, et des océans. Le monde de la course et de la flibuste en fait partie. Non pas qu'il soit absent de notre imaginaire ; bien au contraire, il l'encombre de souvenirs adolescents : récits de piraterie dévorés dans la Bibliothèque verte, sagas hollywoodiennes en technicolor. La science historique est destinée - malheureusement ? - à expliquer et à détruire nos illusions sur le passé. Ce recueil est d'abord un inventaire des formes que prit ce que l'on appelle indifféremment la course, la flibuste ou la piraterie. Point d'héroïsme guerrier en cela, il s'agit de simple commerce : la guerre moderne, dépourvue de tout esprit de sacrifice chevaleresque, n'est pas loin. Comment se fit le passage en littérature de ce qui ne pouvait, décemment, ni divertir ni instruire selon la vulgate horatienne ? Véhicule de la mort et de l'injustice, le pirate est aussi le messager de l'au-delà pour le chrétien, d'une vie différente pour le commun des mortels. D'où la fascination que le pirate exerce sur ses victimes - source de romanesque - ou sur l'imaginaire social. L'image du pirate, homme libre, héros sans moralité sinon sans morale, se forme précisément au confluent de l'Âge classique et des Lumières comme un impossible absolu et pourtant réel. Ayant perdu sa défroque diabolique, même dans sa version " barbaresque ", le pirate est décidément " humain, trop humain ". C'est ce que disent les premiers chroniqueurs de la flibuste, Exquemelin et Defoe. Mais, avec les guerres de l'Empire et le XIXe siècle, l'armement de la course devenant une activité strictement commerciale, le " corsaire " littéraire se transforme lui-même en simple produit de la société marchande. La littérature de la flibuste, des trésors, et des îles désertes se situa alors dans le passé régressif d'un âge d'or mythique, qui protégeait de toute assimilation au quotidien : un excellent placebo social. Elle rejoignit la vaste littérature d'aventures que la société industrielle fabriqua pour la jeunesse à partir du Second Empire : c'est précisément l'époque où les États renoncent solennellement à la course, mais pas à la guerre et encore moins aux " aventures " coloniales. On trouvera encore dans ce volume des textes peu connus extraits de la vaste littérature de mer, des personnages illustres réinterprétés, le commun des hommes qui vécurent et dont si peu écrivirent, des analphabètes et des intellectuels, des libertins et des dévots, des héros et des couards, les alizés réparateurs et la moiteur des entreponts, la vie et la mort, l'histoire et l'anecdote. On y rencontrera aussi l'écho d'un colloque printanier tenu au château de La Napoule dans une salle ouverte sur cette Méditerranée, témoin muet de combien d'aventures pirates et de nos travaux.
Les tyrans de la mer: pirates, corsaires et flibustiers
Par Sophie Linon-Chipon,Sylvie Requemora
Les tyrans de la mer: pirates, corsaires et flibustiers
Par Sophie Linon-Chipon,Sylvie Requemora
Moi, Matthew Flibustier de la Caraïbe Par Isabelle Le Charpentier
Matthew, jeune Anglais, est devenu officier de marine pour fuir une société trop dure et contraignante. Mais très vite, il déchante. Lors d'une escale, il rencontre le capitaine Ryan, flibustier idéaliste qui tente d'établir une République dans son repaire des Caraïbes. Matthew y passera cinq ans en compagnie de l'équipage et d'une tribu d'Indiens Arawak vivant également sur cette île. Matthew connaîtra de nombreuses aventures mais trouvera-t-il enfin sa place sur cette île où l'on vit au ban du monde ?
Histoire de la littérature maritime Par René Moniot Beaumont
René Moniot Beaumont est passionné depuis son plus jeune âge par la lecture des grands auteurs maritimes. De cet enthousiasme pour la mer et son peuple, de la fréquentation assidue des maisons d'écrivain de France et enfin, de la création de la Maison des écrivains de la mer à Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée, il a eu l'idée originale de cet ouvrage. Une biographie, une bibliographie, illustrées par des extraits de textes - quelques fois inédits - rappellent les incontournables, les précurseurs et les bons auteurs oubliés.