Le Chantier du Guip se prépare à fêter ses 30 ans



Le chantier du Guip, basé à l’Île-aux-Moines, à Lorient et à Brest, construit, répare de vieux gréements. Dernière commande : deux yoles de Bantry pour la Marine de Guinée du sud. « Mon projet a même été présenté au président de ce pays ». Il a préparé quelques photos sur une brochure pour montrer l’intérêt du bateau. « Ces deux yoles serviront à former les officiers de la Marine », confie Paul Bonnel, responsable de l’entreprise. Pourquoi un tel bateau ? « Ce voile aviron nécessite une cohésion de tout l’équipage. C’est un bateau très exigeant. Il faut que tout le monde réponde de façon précise aux instructions du chef de bord. Cela aide à développer le sens marin ». C’est aussi un beau bateau, très fin et peu profond.

Une belle commande pour le chantier du Guip fêtera en 2011 ses 30 ans. « On les fêtera à l’occasion de la Semaine du Golfe », fait savoir Paul Bonnel.

Source Ouest-France

Noël à bord du cuirassé Jean Bart

L'équipage du Jean Bart célèbre Noël à bord de leur cuirassé. Les marins ont eu droit à des cadeaux distribués par un Père Noël, à un repas de fête et à la messe de Minuit.Film muet


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L'arrivée du Père Noël par bateau



Le Père Noël a, comme prévu, débarqué à Vannes (56) cet après-midi où il devait participer à une animation avant de reprendre la préparation des cadeaux à distribuer aux enfants à la fin de la semaine. Les images de Bertrand Le Bagousse.
Source : letelegramme

Maquette Canot Breton (vendu)












(vendu) une maquette de canot en bois vernis construit sur couples "bordé sur membrure".
80€ + 10€ de port, expédition en France.
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Chaloupe sardinière

La chaloupe sardinière est un bateau à voile utilisé pour la pêche à la sardine. A la fin du XIXe siècle, les chaloupes mesuraient moins de 10 mètres et étaient faciles à manœuvrer à l’aviron. Elles pratiquaient donc la pêche dans son intégralité.








Les chaloupes sardinières ont connu peu d'évolution entre la fin du 19ème siècle et leur quasi disparition au moment de l'apparition du moteur dans les années trente. Selon les témoignages seuls quelques vieux marins étaient capables de reconnaître le port d'origine de tel ou tel bateau.
Peu de différence donc entre les 3000 à 4000 chaloupes qui chassaient les bancs de sardines entre Camaret et Le Croisic au début du vingtième siècle.

Une étrave légèrement avancée, un étambot très pointu à l'arrière, une coque pontée à l'avant et à l'arrière dès 1905, deux mâts, à l'avant le mât de misaine et à mi longueur de la quille, le mât de taillevent,.

Deux voiles gréées au tiers,la plus petite, celle de misaine à l'avant et celle de taillevent juste derrière, pour gagner un peu de vitesse par petit temps les marins ajoutent parfois un hunier au taillevent.

La misaine est établie sous le vent de son mât, le taillevent, au vent de son mât.

Musée de l'histoire maritime de Nouvelle-Calédonie

10 ans du Musée de l'histoire maritime de Nouvelle-Calédonie - Les Grands Naufrages


Les pilotes de l'Iroise - roman maritime

Par Édouard Corbière

Des pêcheurs ouessantins sauvent des eaux glaciales et agitées de la mer d'Iroise, un garçonnet et une fillette. Ils élèvent les deux jeunes orphelins avec leurs propres enfants. Quelques années plus tard, la jeune fille est enlevée par les Anglais. Cavet, son frère, embarque, traverse l'Atlantique, devient corsaire et mène de multiples courses, parfois sanglantes, contre les Espagnols, les Anglais... tantôt pour son propre compte, tantôt pour celui de Bolivar le Libérateur. De retour vers l'Europe, il n'a de cesse de retrouver sa sœur et d'assouvir sa haine contre l'Anglais... Un grand roman d'aventure maritime écrit par Edouard Corbière (1793-1875).

Jean Antoine René Édouard Corbière, né à Brest (Finistère) le 1er avril 1793 et mort à Morlaix (Finistère) le 27 septembre 1875, est un marin, armateur, journaliste et écrivain français, considéré comme le père du roman maritime en France.






Biographie


La famille Corbière est originaire du Haut-Languedoc (le hameau de Valès, aujourd'hui sur la commune du Bez, à l'est de Castres, dans le Tarn. À la naissance d'Édouard, son père est capitaine d'infanterie de Marine. Sa mère, Jeanne-Renée Dubois, est née à Morlaix en 1768. Édouard est le troisième de quatre enfants.

Orphelin de père en 1802, le jeune Édouard n'a alors d'autre choix que d'entrer dans la Marine pour subvenir aux besoins de sa famille. Mousse en 1804, novice en 1806, aspirant dès 1807, Édouard Corbière connaît la dure expérience d'un ponton britannique, celui de Tiverton (Devon) en 1811-1812. Il est écarté de la Marine à la Restauration en raison de ses opinions libérales.

Devenu pamphlétaire, il connaît quelques déboires avec la justice royale, d'abord à Brest en 1819, à cause de ses écrits dans « La Guêpe », puis à Rouen en 1823, dans « La Nacelle », qui le poussent à reprendre la mer, cette fois au commerce. Pendant cinq ans, il navigue surtout entre Le Havre et la Martinique, comme capitaine au long cours, sur un vieux trois-mâts de prise britannique, la Nina.

Ayant définitivement posé sac à terre au Havre, en 1828, il est aussitôt sollicité par Stanislas Faure, gérant du Journal du Havre, pour en devenir le rédacteur en chef, poste qu'il occupe jusqu'en 1839. Il demeure dans l'équipe du journal jusqu'en 1843. Sous son impulsion, ce quotidien, qui n’était qu’une maigre « feuille d’annonces », devient un organe d'information commercial et maritime de première importance.

Entre-temps, il rédige plusieurs romans dont le plus connu, Le Négrier (1832), lui confère une célébrité nationale.

En 1839 a lieu la création de la Compagnie des paquebots à vapeur du Finistère, qui assure la liaison entre Le Havre et Morlaix. Édouard Corbière en est l’un des administrateurs, puis le directeur, jusqu'à sa mort.

En 1844, son mariage avec Marie-Angélique-Aspasie Puyo, fille cadette de son ami Joachim Puyo, négociant, entraîne son installation définitive à Morlaix. Il y lance des régates en 1851, puis propose, sans succès, l'ouverture d'une souscription nationale. Il souhaite en effet que la France aligne un yacht lors d'une régate autour de l'île de Wight, animée par le Royal Yacht Squadron. Le 22 août 1851, le schooner America remporte le trophée historique qui, depuis, porte le nom de « coupe de l'America ».

Corbière est aussi membre du conseil municipal de Morlaix en 1855 et 1860. Entré à la Chambre de commerce en 1848, il en est le vice-président de 1866 à 1868, puis le président de 1868 à mars 1875.

Il meurt le 27 septembre 1875. Quelques mois plus tôt, la disparition de son fils aîné, Édouard-Joachim, plus connu sous le nom de Tristan Corbière, l'a profondément affecté. La mort d'Édouard Corbière est ressentie comme un véritable deuil public tant au Havre qu’à Morlaix. Le Morlaix, de la Compagnie des paquebots à vapeur du Finistère, ainsi que tous les autres navires du port finistérien, mettent leurs pavillons en berne dès l'annonce du décès. Lors des obsèques, le cercueil est porté par des marins du Morlaix. En 1880, Le Havre honore sa mémoire en donnant son nom à une petite rue du centre ville. Plus tard, un hommage similaire est rendu par la ville de Brest. Morlaix et Roscoff font de même en 1905 et 1911. En 1906, le conseil d'administration de la Compagnie des paquebots à vapeur du Finistère décide de baptiser son cinquième et dernier vapeur Édouard Corbière. L'armement fondé par Édouard Corbière en 1839 disparaît en 1921, à défaut d'avoir été intégralement remboursé par l'État pour la perte de son dernier vapeur, torpillé en Méditerranée en 1917.


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Les passagères - roman maritime

Par Gabriel de La Landelle

Guillaume Joseph Gabriel de La Landelle, né à Montpellier le 5 mars 1812 et mort à Paris en 1886, est un officier de marine, journaliste et homme de lettres français, romancier de la mer et auteur d'autres ouvrages maritimes. Il figure également parmi les pionniers de l'aéronautique



Biographie

Né de parents bretons à Montpellier, où son père se trouvait en garnison, il fait ses études au collège de Strasbourg et entre à l'âge de seize ans comme élève dans la marine royale. Pendant onze ans, il est en service actif au Brésil, au Portugal et à la Guadeloupe. Devenu capitaine de frégate, il démissionne de la marine en 1839 pour se consacrer au journalisme et à la littérature. Il collabore au Journal de la Flotte, à L'Union catholique, au Commerce et, après la Révolution de 1848, à des journaux politiques contre-révolutionnaires tels que La Liberté, L'Avenir national, Le Pamphlet et Le Lampion.

À partir des années 1840, il publie sous forme de feuilletons une longue série de romans maritimes, appréciés tant pour l'intérêt du récit que pour la vérité des scènes de la vie en mer. Inspirés en particulier des romans de James Fenimore Cooper et de Frederick Marryat, certains d'entre eux serviront à leur tour de source à son ami Jules Verne. Les plus importants sont publiés en librairie et traduits notamment en espagnol. Il compose aussi d'autres écrits, y compris des poèmes et des chansons, sur différents aspects de la vie maritime. « Le public, écrit Charles Monselet, ne connaît de lui que des romans sauvages et tatoués : Les Princes d'Ébène, Les Îles de glace, L'Homme de feu, etc. Mais ce que nous connaissons, nous, ce sont ses chansons de bord, malheureusement inédites pour la plupart : son vrai talent est là. »

En 1861, il construit avec Gustave Ponton d'Amécourt un prototype d'hélicoptère à moteur à vapeur, puis il fonde avec Nadar et Ponton d'Amécourt en 1863 la « Société d'encouragement pour la locomotion aérienne au moyen d’appareils plus lourds que l'air ». Il publie par ailleurs plusieurs ouvrages sur l'histoire de l'aéronautique, où il retrace notamment les premiers vols de Jean-Marie Le Bris. C'est dans son livre Aviation, ou Navigation aérienne sans ballon, publié en 1863, que le mot « aviation » serait apparu pour la première fois avant d'être repris en 1875 par Clément Ader pour désigner ses appareils volants.