En collaboration avec les associations Libera de don Luigi Ciotti et Marcobaleno située à Bari la mission est d’offrir une seconde chance à des mineurs condamnés pour différents larcins. Politiquement, cet aménagement du navire visait également à démontrer que les partenariats publics-privés peuvent déboucher sur de grandes réalisations.
Une perspective qui impliquait également le Centre de justice pour mineurs des Pouilles, les services de protections sociales de la Commune de Bari et la région Basilicate, voisine de celle des Pouilles. Les 8 jeunes concernés par le programme ont été accompagnés par les techniciens du chantier naval de Mar di Levante, dans le port de Bari.
La fin du trafic d'être humains
Et en effet, Kalimchè, navire qui servait aux passeurs — traversant de Bodrum (Turquie) jusqu’à Otrante, est devenu une bibliothèque sur l’eau, ouverte à l’ensemble de la communauté : enfants et séniors pourront s’y retrouver, sur un bateau changé en promoteur de la culture.
Un espoir, symbole de rédemption et de légalité
« Ce sera la première bibliothèque construite sur l’eau, ouverte à toute la communauté, où enfants, adultes, et personnes âgées pourront se transformer et devenir les protagonistes d’une expérience passionnante », indiquait Francesca Bottalico, conseillère municipale pour le bien-être social.
Pour Don Luigi Ciotti, président de l’association Libera, « ce projet représente un espoir », souhaitant qu’il « puisse devenir un exemple à suivre pour d’autres initiatives dans la région ».
Pour Giuseppe Centomani, directeur du Centro per la Giustizia Minorile di Bari, « Kalimchè incarnera désormais un symbole de rédemption et de légalité ».
Et la valeur symbolique de cette transformation, de la traite d’êtres
d’humains à passeur de culture, n’échappe à personne. De la mer servant
aux criminels à la navigation susceptible de ramener des jeunes sur le
droit chemin, que les vents soient propices à Kalimchè…
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