Canada : un navire de la Marine royale déverse 30 000 litres de fuel dans la mer



Le NCSM Calgary. REUTERS/Andy Clark
Les Forces marines canadiennes ont annoncé que l’un de ses navires avait déversé 30 000 litres de fuel dans la mer des Salish.
Le ministère de la Défense nationale du Canada a annoncé lundi que l’un de ses navires, le NCSM Calgary, avait déversé 30 000 de carburant dans la mer des Salish, située dans le détroit de Géorgie. Cette frégate de la Marine royale canadienne naviguait entre Nanaimo et Parksville lorsque l’incident s’est produit. D’après le commandant Jeff Zwick, cité par Radio Canada, le déversement s’est produit pendant que les membres d’équipage transféraient du fuel à bord de l’appareil. Il a également déclaré qu’une erreur humaine était probablement à l’origine de la bourde.
«Nous prenons la gestion de l’environnement très au sérieux et nous travaillons de manière ardue pour remédier au problème le plus rapidement possible», a-t-il encore réagi, sans préciser les actions entreprises. «Au fur et à mesure que la situation progressera, l'échéancier de l'opération de nettoyage, si elle est nécessaire, deviendra plus clair. Il est encore trop tôt pour dire s'il y aura un impact sur les fermes piscicoles ou la vie marine, mais l'impact sera évalué», ont déclaré les Forces marines canadiennes lors d’une conférence de presse.

Un danger possible pour la faune marine

Le carburant déversé est de type F-76. Il est utilisé pour alimenter les moteurs diesel. Par chance, cet hydrocarbure est très volatile. «Par le passé, il n’a pas eu d’effet significatif sur la vie marine», a précisé M. Zwick. Toutefois, les associations de défense de la faune marine sont en alerte. «Tous les animaux respirant l’air, comme les baleines, les phoques et les oiseaux sont vulnérables aux vapeurs toxiques», a déclaré à Metronew, Peter Ross, vice-président de la recherche pour Ocean Wise et expert de la pollution des océans. «Ce qui est bien avec ce carburant, c’est qu’il est très volatile. Il va s’évaporer rapidement, ce qui limite le temps d’exposition», a de son côté réagi la biologiste et directrice de la Raincoast Conservation Foundation.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’incident.

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