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Mer de Chine: Après le naufrage d’un pétrolier, une marée noire s’étale sur plus de 20 kilomètres de long
Le pétrolier iranien Sanchi a fini par couler en mer de
Chine, après avoir brûlé pendant une semaine début janvier. Il a relâché une
nappe de pétrole qui s’étale désormais sur près de 20 kilomètres de long.
Cette fuite laisse craindre l’une des plus importantes catastrophes écologiques de ces dernières décennies.
Poussé par des vents violents, le navire a dérivé vers la zone économique exclusive (ZEE) japonaise, avant de sombrer à quelque 300 kilomètres à l’ouest d’Amami Oshima, dans l’archipel des Ryukyu. Son équipage comptait une trentaine de personnes. Trois corps ont été retrouvés mais « il n’y a plus aucun espoir de retrouver des survivants » selon les équipes de secours qui ont abandonné les recherches dimanche 14 janvier.
Selon les experts, le mazout alimentant les machines du Sanchi devrait venir aggraver encore la catastrophe. Le mazout est le pétrole le plus toxique pour les organismes marins. « Cétacés, poissons, oiseaux et plancton qui entrent en contact avec cette pollution peuvent soit mourir à brève échéance soit contracter des maladies, des infirmités ou encore devenir stériles », poursuit Richard Steiner.
Cette marée noire en mer de Chine, déjà très polluée, est la plus grave dans le monde depuis celle de 1991, survenue au large des côtes de l’Angola, où 260.000 tonnes de brut s’étaient déversées dans l’océan.
Cette fuite laisse craindre l’une des plus importantes catastrophes écologiques de ces dernières décennies.
Collision avec un navire de fret
Le tanker iranien faisait route vers la Corée du Sud quand il est entré en collision avec un bateau de fret hongkongais, à 300 kilomètres au large de Shanghai le 6 janvier. Il transportait 136.000 tonnes de condensat, un brut ultra léger et très inflammable.Poussé par des vents violents, le navire a dérivé vers la zone économique exclusive (ZEE) japonaise, avant de sombrer à quelque 300 kilomètres à l’ouest d’Amami Oshima, dans l’archipel des Ryukyu. Son équipage comptait une trentaine de personnes. Trois corps ont été retrouvés mais « il n’y a plus aucun espoir de retrouver des survivants » selon les équipes de secours qui ont abandonné les recherches dimanche 14 janvier.
La plus importante marée noire depuis plus de vingt ans
L’explosion de la coque du Sanchi a libéré une gigantesque nappe de pétrole qui ne cesse de s’élargir. Le ministère chinois des Transports a indiqué que « des nappes d’hydrocarbures en provenance du bateau continuent à brûler à la surface de l’eau ». Richard Steiner, spécialiste des marées noires, estime que l’accident constitue « le plus gros rejet de condensats dans la nature de toute l’histoire du pétrole ».Selon les experts, le mazout alimentant les machines du Sanchi devrait venir aggraver encore la catastrophe. Le mazout est le pétrole le plus toxique pour les organismes marins. « Cétacés, poissons, oiseaux et plancton qui entrent en contact avec cette pollution peuvent soit mourir à brève échéance soit contracter des maladies, des infirmités ou encore devenir stériles », poursuit Richard Steiner.
Cette marée noire en mer de Chine, déjà très polluée, est la plus grave dans le monde depuis celle de 1991, survenue au large des côtes de l’Angola, où 260.000 tonnes de brut s’étaient déversées dans l’océan.
Marée noire historique en mer de Chine
Alerte maximale sur les côtes orientales de la
Chine et sur les côtes méridionales du Japon et de la Corée du Nord. Le
pétrolier iranien « Sanchi » qui a coulé dimanche en mer de Chine orientale , a relâché une nappe de pétrole d'environ 100 km2, ont annoncé lundi les autorités japonaises et les médias chinois.
Les
experts comparent cette marée noire à celle causée par l'Exxon Valdez
en Alsaka en mars 1989, ou encore à celle de l'ABT Summer qui avait
déversé 260.000 tonnes de brut au large des côtes de l'Angola en mai
1991.
Le « Sanchi » avait pris feu le
6 janvier au large de Shanghai après être entré en collision avec le
vraquier hongkongais « CF Crystal », alors qu'il faisait route vers la
Corée du Sud. Poussé par des vents violents, il a ensuite dérivé en
direction de la zone économique exclusive (ZEE) japonaise, avant de
sombrer à environ 300 km à l'ouest d'Amami Oshima, dans l'archipel des
Ryukyu dont la principale île est Okinawa (voir ci-dessous).
« La
collision s'est produite près de la zone de pêche de Zhoushan, l'une
des sous-régions les plus riches de mer de Chine orientale et sa plus
grande zone de pêche de Chine », souligne Greenpeace. L'ONG
spécialisée dans la défense de l'environnement rappelle que la mer de
Chine - écosystème connu pour ses baleines, ses tortues de mer et ses
oiseaux marins, est aussi le lieu où 5 millions de tonnes de poisson ont
été pêchées en 2016. Ce qui fait de cette zone une source majeure de
nourriture, en particulier de protéines, pour une grande partie de la
Chine.
Le Sanchi a coulé, facteur aggravant pour la marée noire
Construit
en 2008, exploité par la National Iranian Tanker Co (NITC), qui l'a
enregistré sous pavillon panaméen, le 'Sanchi' transportait 136.000
tonnes de « condensat » - un pétrole brut ultraléger extrêmement
inflammable, pour le compte de Hanwa Total Petrochemical. Après
l'accident, sa cargaison qui représente l'équivalent de 1 million de
barils de pétrole environ, a brûlé pendant une semaine.
Seuls
les corps de trois des 32 membres d'équipage (30 Iraniens et deux
Bangladais) ont été retrouvés peu après l'accident; les 29 autres
membres d'équipage sont présumés morts.
La
nappe de pétrole libérée par l'explosion de la coque du Sanchi a été
repérée dimanche et n'a cessé de s'élargir depuis qu'il a sombré. Elle
s'étend désormais sur une surface de 13 km de long (8 milles nautiques)
et 11 km de large, ont annoncé lundi les gardes-côtes japonais. Une
partie de cette nappe est en feu, ce qui complique les opérations de
nettoyage, mais l'incendie a pu être éteint lundi vers 02h00 GMT,
précisent-ils.
L'équivalent de la marée noire de l'Exxon Valdez
Facteur
aggravant : le pétrolier a fait naufrage avant que la totalité de la
cargaison ait brûlé; ce qui constitue « la pire éventualité possible »,
a déclaré Ma Jun le directeur de l'Institut des affaires publiques
et environnementales au quotidien chinois Global Times. Outre la
cargaison de condensat, il va en effet libérer les mille tonnes de
mazout qui alimentaient ses turbines. Le mazout est considéré comme le
pétrole le plus sale. Il est aussi extrêmement toxique et nocif pour les
organismes marins.
Cet accident constitue « le plus gros rejet de condensats dans la nature de toute l'histoire du pétrole
» confirme de son côté le spécialiste des marées noires Richard Steiner
qui suppose que la totalité de la cargaison a été soit brûlée, soit
répandue en mer. Or, «même si un cinquième seulement de la cargaison
avait été rejeté mer, cela représenterait l'équivalent de la marée
noire de l'Exxon Valdez, qui a dévasté les côtes de l'Alaska en 1989 », explique-t-il à l'AFP.
« Actuellement
on ne sait pas exactement combien de condensat a déversé en mer
jusqu'à présent et comment il est susceptible de se répandre, ce qui
signifie qu'une évaluation complète des risques environnementaux n'est
pas encore possible », remarque de son côté Greenpace .
Jean-Michel Gradt
Le célèbre pirate Barbe Noire, amateur de livre de voyages et d'aventures ?
actualitte.com
Les conservateurs de Caroline du Nord, travaillant sur l’épave du navire amiral de Barbe Noire, la Queen Anne’s Revenge, ont en effet réalisé une découverte épatante. Dans un « désordre de boue humide », seize minuscules fragments de parchemins ont été mis à jour. Le plus grand ne dépasse pas la taille d’une pièce de 50 centimes, mais quelques mots étaient encore lisibles.
Né en 1680 à Bristol, Edward Teach a tout de même laissé deux ou trois choses sur sa biographie, bien que largement incomplète. Il est d’ailleurs présenté comme intelligent et stratège, loin de l’image stéréotypée du pirate despote. Mais après tout, personne n’est encore là pour réellement en témoigner.
Quoi d’étonnant alors à ce que l’on retrouve un livre d’Edward Cooke ? « Cette découverte unique dans l’épave du Queen Anne’s Revenge apporte la preuve archéologique que des livres étaient transportés sur les navires au début du XVIIIe siècle. Cela ajoute à notre connaissance de l’histoire du vaisseau amiral de Barbe Noire et de ses marins », explique le Département des ressources naturelles et culturelles de la Caroline du Nord.
L’épave du vaisseau ne fut découverte au large de l’État qu’en 1996, alors que le pirate s’y échoua en 1718. Depuis plus de 20 ans, un travail de restauration est entrepris. Et les scientifiques qui s’y attellent tentent surtout de reconstituer des bribes du passé.
Cependant, la présence de livres pourrait aussi s’expliquer par des faits très pragmatiques : pour maintenir la charge de poudre dans un canon, il était commun d’utiliser du papier pour la coincer. « L’amateur de livres en moi déteste le fait que les pirates aient pu arracher une page de livre pour l’utiliser avec leur arme », note l’historien Angus Konstam.
L'extrait découvert...
Le fragment découvert est tiré du livre de 1712 écrit par le Capitaine Edward Cooke, A Voyage to the South Sea, and Round the World, Perform’d in the Years 1708, 1709, 1710 and 1711. Il s’agit d’annales sur ses propres périples en mer du Sud. Un ouvrage dont l’historien estime qu’il aurait pu être « une assez bonne histoire pour aider un pirate à s’endormir ».
Et d’ailleurs : « Qui sait ? Teach aurait pu avoir un penchant pour les livres de voyage et d’aventures », avance-t-il pour se rassurer du bon usage fait par Barbe Noire des livres...
Cette année 2018 marque d’ailleurs le 300e anniversaire de la mort de Barbe Noire. Une belle occasion en soi...
via Guardian, National geographic
Voici une authentique histoire de pirates, et d’un des plus fameux : Barbe Noire. Il terrorisa les Antilles et les colonies britanniques durant la fin du XVIIe siècle. Son nom vint de ce qu’il avait pris l’habitude d’attacher des mèches de canon allumées à ses cheveux. Diable d’homme. Et Edward Teach de son vrai nom vient de révéler un grand secret.
Les conservateurs de Caroline du Nord, travaillant sur l’épave du navire amiral de Barbe Noire, la Queen Anne’s Revenge, ont en effet réalisé une découverte épatante. Dans un « désordre de boue humide », seize minuscules fragments de parchemins ont été mis à jour. Le plus grand ne dépasse pas la taille d’une pièce de 50 centimes, mais quelques mots étaient encore lisibles.
Né en 1680 à Bristol, Edward Teach a tout de même laissé deux ou trois choses sur sa biographie, bien que largement incomplète. Il est d’ailleurs présenté comme intelligent et stratège, loin de l’image stéréotypée du pirate despote. Mais après tout, personne n’est encore là pour réellement en témoigner.
Quoi d’étonnant alors à ce que l’on retrouve un livre d’Edward Cooke ? « Cette découverte unique dans l’épave du Queen Anne’s Revenge apporte la preuve archéologique que des livres étaient transportés sur les navires au début du XVIIIe siècle. Cela ajoute à notre connaissance de l’histoire du vaisseau amiral de Barbe Noire et de ses marins », explique le Département des ressources naturelles et culturelles de la Caroline du Nord.
L’épave du vaisseau ne fut découverte au large de l’État qu’en 1996, alors que le pirate s’y échoua en 1718. Depuis plus de 20 ans, un travail de restauration est entrepris. Et les scientifiques qui s’y attellent tentent surtout de reconstituer des bribes du passé.
Cependant, la présence de livres pourrait aussi s’expliquer par des faits très pragmatiques : pour maintenir la charge de poudre dans un canon, il était commun d’utiliser du papier pour la coincer. « L’amateur de livres en moi déteste le fait que les pirates aient pu arracher une page de livre pour l’utiliser avec leur arme », note l’historien Angus Konstam.
L'extrait découvert...
Le fragment découvert est tiré du livre de 1712 écrit par le Capitaine Edward Cooke, A Voyage to the South Sea, and Round the World, Perform’d in the Years 1708, 1709, 1710 and 1711. Il s’agit d’annales sur ses propres périples en mer du Sud. Un ouvrage dont l’historien estime qu’il aurait pu être « une assez bonne histoire pour aider un pirate à s’endormir ».
Et d’ailleurs : « Qui sait ? Teach aurait pu avoir un penchant pour les livres de voyage et d’aventures », avance-t-il pour se rassurer du bon usage fait par Barbe Noire des livres...
Cette année 2018 marque d’ailleurs le 300e anniversaire de la mort de Barbe Noire. Une belle occasion en soi...
via Guardian, National geographic
un marin-pêcheur porté disparu, les recherches prennent fin
Il est 15h30, ce mercredi 10 janvier 2018, quand la préfecture
maritime de la Manche et de la mer du Nord est alertée par le centre
régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Jobourg
(Manche). Le sémaphore de Barfleur lui fait part du comportement anormal du bateau de pêche La belle époque, à un kilomètre au large de la ville.
Pendant 6h30, des recherches sont menées mais elles n'ont pas permis de retrouver le pêcheur disparu. Le préfet maritime a décidé l'arrêt de l'opération à 22h25. Le bateau du disparu a lui été ramené jusqu'au port de Barfleur.
Pas de pêcheur à bord
Le sémaphore tente de prendre contact avec le bateau. Sans succès. Un pêcheur est dérouté pour contrôler la présence à bord du pêcheur par appels de voix. En vain une fois encore. Une relève des filets du bateau de pêche est effectuée mais le disparu n'est pas retrouvé.6h30 de recherches
Un important dispositif de recherches est alors déployé : l'hélicoptère Caïman de la Marine nationale, le canot tous temps Amiral de Tourville de la DSNSM de Barfleur, une vedette de la SNSM de Saint-Vaast-la-Hougue, une autre de la SNSM de Fermanville, le patrouilleur de service public Pluvier de la Marine nationale et quatre bateaux de pêche se trouvant dans le secteur sont mobilisés.Pendant 6h30, des recherches sont menées mais elles n'ont pas permis de retrouver le pêcheur disparu. Le préfet maritime a décidé l'arrêt de l'opération à 22h25. Le bateau du disparu a lui été ramené jusqu'au port de Barfleur.
Cross Jobourg. Un bateau en difficulté au large de Port-en Bessin
Ce jeudi 11 janvier 2018, vers 7 h 30,
le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS)
de Jobourg a été alerté par le navire de pêche Jade II, à 10 milles
marins (18 km) au Nord de Port-en-Bessin (14). Ayant son hélice engagée
dans un filet, il est à la dérive avec ses 5 membres d’équipage.
Le patrouilleur des Affaires maritimes Thémis de la Direction des Affaires Maritimes, ainsi que le Patrouilleur de Service Public (PSP) Pluvier de
la Marine nationale ont proposé leur concours au Cross Jobourg pour
venir en aide au bateau de pêche Jade II ce jeudi matin au large de
Port-en-Bessin. Son hélice étant engagé dans un filet. A 7 h 40, le Pluvier
distant de 5 milles marins (9 km) du navire de pêche a donc été engagé
aussi par le CROSS Jobourg et s'est dérouté, après accord donné par le
Centre des Opérations Maritimes de la Préfecture maritime de la Manche
et de la mer du Nord. Le Pluvier a décidé de mettre à l'eau ses
plongeurs, qui sont parvenus à désengager l'hélice. Après un essai de
propulsion concluant effectué par la Jade II, le navire de pêche a pu reprendre son activité. L'opération s'est achevée à 9 h 45.Le Guilvinec. Cinq élèves du lycée maritime tombent de leur bateau-école
Vers 9h30, ce jeudi, cinq élèves du lycée professionnel du Guilvinec
(29) sont tombés à l'eau, au sud du port, alors qu'ils effectuaient une
sortie en mer à bord du bateau-école le Skol Armor. Déstabilisés par une
vague venant de l'arrière, ils ont été remontés par les quatre
personnes restées à bord.
La SNSM, qui avait dépêché un canot, n'a pas eu à intervenir, mais a fourni des couvertures de survie aux élèves remontés qui souffraient d'hypothermie. Revenus au port sur leur bateau-école, ils ont été transportés à l'hôpital de Pont-l'Abbé par les pompiers de Penmarc'h, du Guilvinec et de Loctudy pour examens.
La SNSM, qui avait dépêché un canot, n'a pas eu à intervenir, mais a fourni des couvertures de survie aux élèves remontés qui souffraient d'hypothermie. Revenus au port sur leur bateau-école, ils ont été transportés à l'hôpital de Pont-l'Abbé par les pompiers de Penmarc'h, du Guilvinec et de Loctudy pour examens.
Ce bateau de croisière pris en pleine tempête va vous faire passer l'envie de partir
TEMPÊTE - Des vagues gigantesques, des endroits totalement inondés, un bateau totalement penché... c'est l'enfer qu'ont vécu les passagers d'un bateau de croisière de la compagnie Norwegian Cruise Line ship(voir la vidéo ci-dessus). Alors que la tempête faisait rage sur la côte est des États-Unis, le bateau au départ de New-York, a néanmoins pris la mer jeudi 4 janvier, en direction des Bahamas.
Sauf que les vents extrêmement violents et des trombes d'eau se sont abattus sur l'océan Atlantique, obligeant le navire à rebrousser chemin après trois jours cauchemardesques. 4000 passagers ont été pris dans la tourmente, certains ont même dû quitter leur chambre, totalement inondées. Heureusement, l'histoire se termine bien puisque tous ont pu rentrer sains et saufs à New-York. Tous demandent désormais des comptes à la compagnie, pour avoir maintenu la croisière malgré les conditions météorologiques très défavorables.
Sauf que les vents extrêmement violents et des trombes d'eau se sont abattus sur l'océan Atlantique, obligeant le navire à rebrousser chemin après trois jours cauchemardesques. 4000 passagers ont été pris dans la tourmente, certains ont même dû quitter leur chambre, totalement inondées. Heureusement, l'histoire se termine bien puisque tous ont pu rentrer sains et saufs à New-York. Tous demandent désormais des comptes à la compagnie, pour avoir maintenu la croisière malgré les conditions météorologiques très défavorables.
Le démantèlement des bateaux prend un nouveau virage en région Paca
Sclavo Environnement, qui emploie une centaine de personnes et réalise un CA annuel de 30 M€ en 2016, fait déjà partie des sites agréés par l’Aper (Association pour la plaisance éco-responsable) qui a pour mission de structurer et animer la filière déconstruction, avec le soutien de la FIN (Fédération des industries nautiques).
La société, pour qui le démantèlement de bateaux était jusqu’à présent une "activité connexe", va connaître une nouvelle impulsion à partir de 2019. Elle a récemment obtenu le permis de construire d’un site à Fréjus qui sera entièrement dédié au démantèlement et à la dépollution des bateaux de plaisance et de sport hors d’usage (NPSHU), nous apprend Les Echos.
Le bâtiment de 6 000 m² verra le jour en 2019, après une phase de travaux qui commencera début 2018, précise le quotidien. Il bénéficiera très judicieusement des équipements de l’écopôle recyclage du groupe situé à proximité. Ce dernier traite chaque jour 300 t de déchets industriels non dangereux provenant des entreprises des Alpes Maritimes et du Var.
Cette plateforme devrait être la première en région Provence-Alpes-Côtes-d’Azur à se consacrer exclusivement à cette activité. Selon une étude de l’Ademe publiée en 2016, le stock de NPSHU se monte à près de 6 000 unités en Paca, rappelle Les Echos.
Dans le cadre de la loi pour la transition énergétique, une responsabilité élargie du producteur (REP) est programmée pour 2019. Elle permettra, avec l’aide d’un éco-organisme qui pilotera la filière, d’améliorer le processus de déconstruction et de dépollution des NPSHU jusqu’à maintenant à la charge de son dernier propriétaire.
Ailleurs, l’activité est aussi développée, notamment en Bretagne, par l’entreprise Les Recycleurs Bretons
Un bateau de plaisance prend l’eau
Ce
mercredi 27 décembre, les pompiers ont été appelés vers 12h15 pour un
bateau de plaisance qui avait pris l'eau dans le port de plaisance de
Péruwelz. Une bonne partie de l’embarcation, longue d'une dizaine de
mètres, était immergée. D'après un voisin, le bateau aurait coulé durant
la nuit.
Le bateau, qui était amarré, n’avait personne à son bord. La police fluviale a été prévenue, ainsi que le propriétaire. Une grue sera nécessaire pour sortir l'engin de l'eau. D’après les pompiers, il n’y a heureusement aucun risque de pollution.
Le bateau, qui était amarré, n’avait personne à son bord. La police fluviale a été prévenue, ainsi que le propriétaire. Une grue sera nécessaire pour sortir l'engin de l'eau. D’après les pompiers, il n’y a heureusement aucun risque de pollution.