La justice équatorienne ne changera pas d'avis : elle a
confirmé le 21 novembre 2017 en appel l'amende de 5,9 millions de
dollars (environ 5 millions d'euros) infligée aux armateurs du navire
battant pavillon chinois arraisonné en août 2017 dans les eaux des Galapagos
avec quelque 300 tonnes de pêche à bord, dont des espèces en voie
d'extinction. La marine équatorienne, qui avait saisi le navire, et les
juges ont décidé que le navire baptisé Fu Yuan Yu Leng 999 pouvait être
restitué à ses propriétaires "après le paiement d'une indemnité de plus de six millions de dollars pour les dommages environnementaux", selon une déclaration du ministère de l'Environnement.
La pêche industrielle est interdite et seule la pêche artisanale est autorisée au sein des 138.000 km2 des Galapagos, la seconde réserve marine du monde, considérée comme un sanctuaire de requins. Pékin et Quito sont membres de la Convention des Nations unies sur les droits de la mer, ce qui normalement oblige les deux pays à préserver et conserver les espèces des océans, et notamment les espèces vulnérables et migratoires comme les requins.
Les peines de prison ferme confirmées
Le capitaine a vu sa peine passer de 4 à 3 ans de prison ferme en appel. Mais le tribunal a maintenu les peines de 3 ans pour ses trois adjoints et d'un an pour les 16 autres membres d'équipage. Le Fu Yuan Yu Leng 999, arraisonné précisément le 13 août 2017, contenait dans ses cales 300 tonnes de poisson, dont plus de 6.600 requins, notamment des requins marteau (Sphyrna mokarran), en voie d'extinction, et des requins soyeux (Carcharhinus falciformis). Lors de l'arraisonnement de ce navire, les autorités équatoriennes avaient précisé qu'il faisait partie d'une flotte de 300 navires chinois présents dans les eaux internationales face aux Galapagos.La pêche industrielle est interdite et seule la pêche artisanale est autorisée au sein des 138.000 km2 des Galapagos, la seconde réserve marine du monde, considérée comme un sanctuaire de requins. Pékin et Quito sont membres de la Convention des Nations unies sur les droits de la mer, ce qui normalement oblige les deux pays à préserver et conserver les espèces des océans, et notamment les espèces vulnérables et migratoires comme les requins.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire