Des navigatrices rescapées suscitent beaucoup de questions



Le récit des deux navigatrices rescapées la semaine dernière dans le Pacifique suscite de nombreuses questions.
Les deux femmes étaient parties d'Hawaï en voilier au mois de mai avec l’intention de se rendre à Tahiti. Elles ont été rescapées par les autorités américaines la semaine dernière, affirmant avoir dérivé pendant cinq mois à la suite d'une avarie causée par le mauvais temps.
Or, la garde côtière américaine se questionne sur le fait que ni Jennifer Appel ni Tasha Fuiava n’ont activé le dispositif d’urgence, Emergency Position Indicating Radio Beacon (EPIRB), à bord du bateau.
Rien n’indique selon eux que le dispositif était défectueux ou que les navigatrices ne savaient pas comment le déclencher.
Elles ont aussi affirmé que les six appareils susceptibles de les aider en cas d’urgence étaient tous inutilisables.
La garde côtière serait par ailleurs entrée en contact avec leur bateau, le Sea Nymph, en juin près de Tahiti. Le message radio ne faisait état d’aucune avarie et indiquait que le bateau rejoindrait la terre bientôt. Le contact a eu lieu après que le couple a affirmé que le moteur et le mat avaient subi des dommages à cause du mauvais temps.
Les deux femmes ont dit qu’elles avaient affronté une tempête tropicale dès le premier soir et qu’elle a duré trois jours. Mais l’Agence nationale de météo ne rapporte aucune intempérie dans cette région durant cette période.
Enfin, les autorités s’expliquent mal pourquoi les navigatrices ne se sont pas arrêtées à l’une des nombreuses îles sur leur route, nommément Maui, Lanai et Christmas Island.
La garde côtière poursuit son enquête.
Une des rescapés accueille les sauveteurs
Une des rescapés accueille les sauveteurs. Photo : Radio-Canada

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