L’Astrolabe, basé à La Réunion part pour sa première patrouille en Antarctique


C’est parti pour l’Astrolabe qui quitte ce jeudi son port d’attache de La Réunion. Le tout nouveau brise-glace français va naviguer prochainement à la rencontre des 40e rugissants, des 50e hurlants et des 60e mugissants, des noms donnés aux parallèles à cause des vents sévères qui y sévissent.

Base Dumont d'Urville

Dans des conditions souvent agitées et difficiles, le bateau ira ravitailler la base scientifique Dumont d’Urville que dirige la France en Antarctique. Les chercheurs sur place attendent le bateau "comme le messie". La base franco-italienne Concordia est aussi ravitaillée grâce aux rotations de l’Astrolabe.

Une fabrication Piriou

L’Astrolabe est sorti des chantiers Piriou à Concarneau (Bretagne) en juillet dernier. La1ère avait suivi le Baptême du bateau. Regardez ci-dessous le reportage :
Ce brise-glace français doit sa naissance à un partenariat assez inédit entre l’administration des TAAF (Terres australes et antarctiques françaises), la Marine nationale et l’IPEV (Institut Paul Emile-Victor). C’est ce dernier qui va superviser les missions de ravitaillement en Terre Adélie pendant l’été austral (de novembre à février).

Un timbre Astrolabe

Dans le cadre de la première mission logistique de L’Astrolabe en Antarctique, la collectivité des TAAF a émis le 9 octobre 2017, un timbre hors-programme à l’effigie du navire. La préfète des Terres australes et antarctiques françaises, Cécile Pozzo di Borgo a signé quelques plis en partance pour la Terre Adélie qui seront acheminés par L’Astrolabe.

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