Evasion 32, un ketch et une timonerie intérieure

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Dans l’esprit du Nauticat 33 – mais en bien moins cher, l’Evasion 32 est le premier de la gamme des fameux fifties lancés par Bénéteau. La particularité de ce plan, c’est qu’il est résolument classique avec son gréement ketch, sa quille longue et sa timonerie intérieure. Reste que ce modèle a sa personnalité bien à lui… et il plaît toujours, plus de 40 ans après son lancement ! Confortable, il permet la vie à bord. Mais les performances sous voiles sont limitées. On apprécie logiquement la puissante motorisation.

Il s’agit d’un voilier qui navigue depuis plus de 30 ans… dont le moteur, très sollicité, risque d’être en fin de vie s’il est d’origine – 10 000 heures, c’est beaucoup, beaucoup. Tous les câbles du gréement seront remplacés si ce n’est pas déjà fait. Les grands hublots et panneaux peuvent être sujets à des fuites suite au vieillissement des joints. Pour le reste, l’Evasion 32 est réputé très solide : envisager à son bord une transat ou un tour de Méditerranée n’a rien d’une folie !

"C'est vrai qu'à la voile, ce n'est pas un foudre de guerre mais il peut très bien se débrouiller suivant les allures : j’ai relevé 9 nœuds sous spi dans les alizés portugais."
Lu sur le forum du site Hisse-et-oh

Les avantages

• Stabilité de route exemplaire
• Timonerie intérieure
• Cockpit profond et bien protégé

Les inconvénients

• Manœuvres délicates au moteur
• Installation d’une plate-forme de bains quasi obligatoire
• Visibilité réduite depuis la barre dans le cockpit

Mais que lui manque-t-il ?

Des appendices modernes, un cockpit ouvert, un gréement moderne… tout, quoi !

L’équivalent aujourd’hui ?

On ne trouve plus de ketch de 9 mètres sur le marché… mais l’Hallberg-Rassy 310 suédois ou l’Outre-Mer 33 en alu épais de Méta conservent cet esprit de baroudeur compact avec un ccokpit très protégé.