Antarctique Ivan C. Dupont



A l’heure où l’on n’accepte bien souvent de voyager qu’à condition d’emporter avec soi son petit confort, à l’heure où le tourisme ne sort plus des chemins balisés, à l’heure où l’ailleurs se doit d’être avant tout un havre de paix, Ivan C Dupont a fait le choix de l’extrême, et ce en plusieurs sens. Extrême sa destination, puisqu’il a embarqué sur la Croix-Saint-Paul II pour une expédition vers l’Antarctique. Extrêmes ses conditions de vie car l’existence sur un cotre, sous ces latitudes, n’est pas une sinécure... Cependant, ce qui ressort de chacune des lignes de ce texte, c’est l’émerveillement d’un homme qui a touché à ces terres des antipodes, à cette faune aujourd’hui en danger et à préserver. Journal de bord d’une expédition vers l’Antarctique, égrainant avec passion les îles, les espèces et les bases scientifiques croisées, Antarctique parvient à nous transporter, au fil de la plume, vers ces espaces qui seront pour beaucoup d’entre nous inaccessibles. De page en page, de villes en caps, nous cheminons aux côtés d’un auteur qui, par-delà la description et l’introspection, réussit à nous sensibiliser, de manière vivante, à la splendeur, à la richesse, mais aussi à la fragilité de ce lieu géopolitiquement à part qu’est l’Antarctique.

Expédition antarctique française (1903-1905)



Expédition antarctique française, Jean Charcot, Louis Joubin, France. Ministère de l'éducation nationale


Vendée Globe - jour 49 - une ile mystérieuse pour Arnaud Boissière



Revivez les temps forts du vendredi 28 décembre, 49ème jour de course sur le Vendée Globe 2012-2013.
Ça bouge sur le Pacifique.
Alors que les deux leaders sont encore aux prises avec des vents faibles, derrière on s'active. Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) a réduit son retard de plus de 150 milles en vingt-quatre heures. Plus à l'arrière, Arnaud Boissières (Akena Vérandas) commence à envisager de jouer sa partition dans l'harmonie des Tontons Flingueurs. Jean Le Cam qui les a quittés, préfère jouer les troubadours solitaires. Pour les deux solistes en tête de course, le Pacifique a troqué les cuivres symphoniques pour une petite musique de chambre. Le vent, qui a singulièrement molli, ne permet pas d'aller très vite, mais permet à Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) comme François Gabart (MACIF) de recharger leurs batteries avant le dernier tronçon qui les mènera jusqu'au cap Horn.
Avec encore près de 400 milles d'avance sur Jean-Pierre Dick, les deux leaders ne sont pas encore sous la menace immédiate de leur premier poursuivant. L'occasion est donc belle pour faire un check-up complet du bateau, engranger quelques heures de sommeil bénéfiques et commencer à se projeter sur le passage du cap Horn, d'ici quelques jours.
Les batteries de Bernard.
Pas de départ en fanfare pour Bernard Stamm. Le skipper de Cheminées Poujoulat a quitté Dunedin en toute discrétion, après un arrêt forcé et plus de vingt-quatre heures de travail de forçat pour remettre en état son bateau. Les deux hydrogénérateurs sont maintenant en place et le navigateur suisse fait à nouveau route. Joint ce midi à l'occasion du direct, lors d'une brève conversation, Bernard attendait de vérifier si la charge de ses batteries se faisait convenablement, maintenant que les deux hélices sont solidement fixées au tableau arrière du bateau. Du coup, les quelques heures à venir vont sûrement lui paraître longues, en attendant le verdict. Toutes les péripéties de son escale forcée ont fortement entamé le capital sommeil du solitaire qui avouait avoir besoin de dormir, maintenant que le bateau avance sous pilote. Entre la décompression survenant après une forte période d'incertitudes et de tension, et la fatigue physique d'un travail aussi usant qu'ingrat, la perspective d'une sieste réparatrice est plus que bienvenue.
Petite musique de nuit.
Pendant ce temps, derrière les deux leaders, tout baigne dans le meilleur des mondes. Jean-Pierre Dick avance à grande vitesse sur une mer qui s'est bien ordonnée, propice aux grandes vitesses. Il manque juste le souffle de vent supplémentaire pour aller titiller la barre des records, mais ce qui est pris n'est plus à prendre.
Même son de cloche chez Jean Le Cam. Le skipper de SynerCiel, toujours à l'affut derrière Alex Thomson (Hugo Boss), avouait dans un message à son équipe technique avoir dormi presque huit heures d'affilée. Lui aussi profite d'une mer rangée, d'un vent stable et de la lune qui, chaque nuit, se dévoile un peu plus pour avaler les milles en direction de la porte Pacifique Ouest. Ce trio devrait creuser, au moins provisoirement, les écarts avec le groupe Mike Golding (Gamesa), Dominique Wavre (Mirabaud) et Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered). Les trois sont, en effet, sous la menace d'une petite dorsale anticyclonique qui s'étend progressivement depuis le sud de la Nouvelle-Zélande vers la zone de course.
Bel Canto pour Alessandro.
La situation fait aussi les affaires d'Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui revient à grand pas sur ce petit peloton. Le Sablais d'adoption démontre, qu'au fur et à mesure de l'avancée de son Vendée Globe, il se sent de plus en plus en phase avec son bateau. Il tient actuellement la deuxième meilleure moyenne des dernières vingt-quatre heures, juste derrière Jean-Pierre Dick.
Dans son sillage, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) est entré à son tour dans le Pacifique. Ils ne sont plus que deux à être encore dans l'Indien, Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur) et Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) qui a fêté le passage du cap Leeuwin par un tonitruant air d'opéra. On ne renie pas ses origines d'un trait de plume.

Vendée Globe 2012 - Résumé de la septième semaine de course


Revivez les temps forts de la septième semaine de course du Vendée Globe 2012-2013. Alors que François Gabart sur Macif et Armel le Cleac'h sur banque Populaire naviguent à vue dans le Pacifique Sud, Bernard Stamm sur Cheminée Poujoulat doit faire escale dans la Baie de Dunedin pour réparer son hydrogénérateur.

L'Antarctique.Station McMurdo

Extrait reportage Werner Herzog.Témoignages.

Rencontre avec Jean-Robert Petit

Glaciologue à laboratoire de glaciologie de Grenoble, Jean-Robert Petit a effectué douze missions à Vostok. Pendant deux décennies il a partagé la vie des hommes de Vostok et porte un regard émouvant sur cette épopée hors norm

L'exploration de l'Antarctique

Présentation du livre L'exploration de l'Antarctique de Jean-René Vanney. Des premières navigations au 15e siècle jusqu'à l'installation des bases Antarctiques, l'auteur raconte avec autant de précision que de style les expéditions audacieuses qui osèrent affronter cet immense inconnu. Christian de Marliave, directeur éditorial des éditions Paulsen et considéré comme l'un des meilleurs spécialistes français des régions polaires, présente ce livre hors du commun. L'exploration de l'Antactique Grand format, 620 pages, 450 photos, le texte de référence sur l'Antarctique.

Vostok, le dernier secret de l'Antarctique



Voici la bande-annonce du livre évènement de Jean-Robert Petit, le climatologue français qui a travaillé pendant 20 ans aux cotés des Russes et des Américains dans la base de Vostok. Perdue au cœur de l'Antarctique, à près de 4000m d'altitude, au pôle du froid (-89,2°C), cette base est la plus isolée de la planète. C'est pourtant là qu'une poignée de scientifiques et de foreurs ont remonté le temps en perçant les 3700 m de la calotte glaciaire pour en extraire des carottes de glace dans lesquels sont enfermées des minuscules bulles d'air, témoins des climats du passé. Ces chercheurs hors du commun ont ainsi prouvé au monde que l'accélération du réchauffement climatique est due à l'action de l'homme. Mais cette base n'a pas fini de livrer ses secrets. Demain, les hommes de Vostok auront, peut-être découvert une forme de vie inconnue, enfouie depuis plus d'un million d'années dans le lac de Vostok sous 3700 mètres de glace. Le dernier secret de l'Antarctique, publié aux éditons Paulsen, révèle, sous la plume du glaciologue Jean-Robert Petit, comment la petite station polaire, au cœur de l'Antarctique ébranla le monde et entra dans l'histoire .

Blizzard sur l'Antarctique



Les jours de "blizzard", les manchots se regroupent pour se protéger des très forts vents chargés de particules de neige et de l'abaissement soudain du mercure qui plonge à une température ressentie de près de -60°C. .

Sous les Quarantièmes Rugissants




Après plusieurs années d'études sous les Quarantièmes Rugissants, une équipe de jeunes scientifiques a voulu faire partager sa passion pour ces régions à mi-chemin entre les tropiques et l'Antarctique. Rassemblant leurs compétences, leurs souvenirs et leur magnifique documentation photographique, ils expliquent comment oiseaux et mammifères marins vivent, se reproduisent, se nourrissent dans un environnement réputé hostile. On apprend par exemple comment les partenaires d'un couple se reconnaissent, comment un manchot royal retrouvera immanquablement son poussin dans une crèche regroupant des milliers d'individus, comment un albatros utilise les vents avec le maximum d'efficacité, ou comment les espèces se partagent les ressources des mers australes... Dans un style simple, accessible à tous, servi par des images d'une richesse exceptionnelle, ce livre de référence nous entraîne passionnément vers ces minuscules îles australes aux côtes inhospitalières et vers les glaces immenses du continent Antarctique. Il évoque leur découverte, les erreurs du passé, les menaces qui pèsent aujourd'hui sur ces écosystèmes, afin que nous prenions tous conscience de l'intérêt vital pour l'humanité de préserver ce patrimoine, par respect pour la vie et les générations futures...

Le maître de la Désolation: 35 ans aux îles Kerguelen, 1860-1895



Joseph J. Fuller (1839-1920) fut un capitaine baleinier célèbre en son temps. Durant plus de trente-cinq ans, il consacra sa vie à la chasse à l'éléphant de mer dans les mers australes et principalement dans l'Océan Indien, aux îles Heard et Kerguelen. C'est sur les côtes déchiquetées de cette dernière qu'il fit naufrage en 1880 et passa un an dans des conditions dramatiques, avec un équipage en révolte. Ce livre est le passionnant récit de cette vie d'aventure, des nombreux" périls affrontés et de cette expérience éprouvante qui fit du capitaine Fuller le " Maître de la Désolation ", nom donné à l'époque aux îles Kerguelen. A travers ses mémoires, Fuller témoigne du rude quotidien des marins baleiniers et porte un regard éclairé sur une industrie, ses enjeux, ses dangers et indirectement sur le désastre écologique qu'elle provoqua dans cette région du monde. Le Maître de la Désolation n'avait jusqu'alors jamais été traduit en français. La présente édition est précédée d'une introduction par Jean-Claude Bousquet, " Ancien des Terres australes ", qui longtemps travailla sur les îles Kerguelen. Préfacé par Jean-Claude Hureau, professeur honoraire du Muséum national d'histoire naturelle de Paris, Le Maître de la Désolation est, au-delà du témoignage rare, une émouvante et authentique histoire de marin.



Chasseurs d'éléphants de mer aux îles Kerguelen




En 1850, les chasseurs américains de Nantuckett partaient chasser l'éléphant de mer et l'otarie sur les rivages encore vierges des îles Kerguelen. Un massacre perpétré par des hommes rudes qui ne craignaient ni le froid ni les naufrages et les années de solitude sur ces terres inhospitalières.

A bord du Marion Dufresne



A bord du Marion Dufresne, navire ravitailleur des terres Australes et Antarctiques Françaises: Crozet, Kerguelen, Amsterdam et Saint Paul.

A bord du Marion-Dufresne



Visite du Marion-Dufresne, navire des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf), durant une escale à la Réunion

Voyage aux îles de la Désolation - Futuropolis..



Version longue du teaser réalisé par Jacques Ledoux, au printemps 2010. Emmanuel Lepage, auteur de bande dessinée a embarqué sur le Marion Dufresne pour rejoindre les Terres Australes et Antarctiques Françaises. Des confettis d'empire, égarés dans l'immensité bleue à des milliers de kilomètres de toute terre habitée. Îles inconnues, sauvages, inhospitalières, mystérieuses. Battues par des vents violents, elles ne comptent d'humains que les scientifiques, de toutes disciplines, venus le temps de missions pouvant durer plusieurs mois, et les quelques militaires et contractuels chargés de faire fonctionner leurs bases d'habitation et de travail. Emmanuel Lepage a écrit et dessiné plus de cent cinquante planches, dans lesquelles il a inséré peintures, croquis et portraits réalisés sur place, donnant à son récit de voyage une dimension exceptionnelle et une densité impressionnante, publié aux éditions Futuropolis (Voyage aux îles de la Désolation, parution le 10 mars 2011, www.futuropolis.fr).

Les Corsaires des Terres Australes




En décembre 1940, le corsaire allemand Atlantis se réfugie aux îles Kerguelen pour réparations et envoie une équipe par voie terrestre afin de vérifier si la station de Port-Jeanne d'Arc n'est pas occupée par les Britanniques. Pendant ce temps, le navire se dirige sur le volcan de Saint-Paul pour y construire une base secrète.... Ce roman sur fond historique permet au lecteur de visiter les îles australes françaises et de s'initier au fameux syndrome austral.

Trois Naufrages pour trois îles - kerguelen, crozet

Présentation des récits de trois naufrages qui ont eu lieu entre 1825 et 1875 dans l'Océan Indien austral aux îles Crozet et Kerguelen et réunis en un ouvrage abondemment illustré "Trois naufrages pour trois îles" publié en 1998 aux Editions de la Dyle.