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Plan Galion- Plano Galeone







Deux cent cinquante réponses aux questions du marin curieux

Trois hommes dans un bateau, une traversée calme dans les mers du Sud, du temps libre. Les équipiers se posent des questions
précises sur les choses de la mer : « Questions pour un champion » à bord. À terre, le jeu continue et ainsi un livre s'écrit au fil des jours, questions et réponses d'astronome, de marin, d'architecte, d'océanographe... Scientifiquement motivées et appuyées par une centaine de croquis.

L'Architecture Navale - Le Routier des indes

L'architecture navale, contenant la manière de construire les navires, galères & chaloupes, & la définition de plusieurs autres espèces de vaisseaux:
avec les tables des longitudes, latitudes & marées, cours & distances des principaux ports des quatre parties du monde, une description des dangers, écueils, & l'explication des termes de la marine : le tout enrichi de figures

Élémens de l'Architecture Navale, ou Traité pratique de la construction des vaisseaux

Histoire du commerce et de la navigation des anciens

Par Pierre Daniel Huet

BD Mérite Maritime Dubois-Riondet




Une bd géniale qui date de 1992 et qui passionnera tous les lecteurs qui aiment le monde maritime. Personnellement, vivant dans un grand port, tous ce qui touche à la navigation m'intéresse et cette bd m'a ravi.

Ce premier tome est surtout axé sur la présentation des personnages et on découvre des hommes solitaires, peu enclin à discuter et en même temps très solidaires. Cet album se passe à l'époque ou les cargos faisaient des escales longues dans les ports. Les marins avaient le temps de débarquer et passaient leurs temps dans les bars ou les "filles de joie" comme on les appelle les attendaient avec impatience .C'est donc une certaine nostalgie qui se dégage de cet album et on est vite charmé par ces marins bourrus et bagarreurs.




Le dessin contribue à l'atmosphère car les personnages sont costauds et les visages fermés et toujours prêts à la bagarre. Les couleurs sont à dominantes marron, ce qui crée une ambiance pesante ou l'on sent que cette vie est quand même très difficile...

BD Trois Eclats Blancs Bruno Le Floc’h

TROIS ECLATS BLANCS

Dessin et scénario : Bruno Le Floc’h - Editeur : Delcourt, collection Mirages






Août 1911, un ingénieur parisien arrive dans un petit port breton avec comme mission de construire un phare. Mais l’entreprise s’avère plus difficile que prévue : le récif sur lequel l’édifice doit être construit n’est accessible que 20 jours par an !
Le vent qui fouette le visage, les embruns et l’odeur d’iode... Dans certaines planches, on se croirait presque au bord de la Grande bleue. Et c’est ce qui fait la force de cet album aux couleurs lumineuses et au dessin qui n’est pas sans rappeler un certain Hugo Pratt.
La vie rude de ces Bretons entièrement tournés vers la mer, qui la connaissent parfaitement mais qui sont en même temps incapables de la maîtriser, est décrite avec beaucoup de charme par Bruno Le Floc’h ("Au bord du monde" chez Delcourt également). En vivant au rythme des marées et des saisons, le lecteur se sent comme hors du temps, loin de la réalité. Le récit se déroule en effet très lentement, à l’échelle de la construction du phare qui s’étalera sur trois ans... jusqu’à ce mois d’août 1914, date de la fin du chantier mais aussi du déclenchement de la Seconde guerre mondiale...





Les Bateaux de Jules Verne




L'admission au Yacht Club de France

En 1874, après maintes sollicitations, Jules Verne est admis au Yacht Club de France comme écrivain et marin. Il est alors propriétaire d'une simple chaloupe pontée - baptisée le Saint-Michel I - sur laquelle il a écrit Vingt mille lieues sous les mers.

Son entrée au Yacht Club de France le pousse à chercher un bateau plus grand, digne de sa nomination. Il cherche un bateau solide mais avec un gréement ne demandant que peu de bras. De plus, il doit être suffisamment confortable pour accueillir quelques passagers et servir de cabinet de travail.

C'est donc sur les conseils de son ami Paul Bos que Jules Verne en vient à s'intéresser aux cotres. Il commande le Saint-Michel II aux chantiers Abel Lemarchand du Havre à la fin de l'année 1875 en imposant que le bateau soit terminé pour le 15 avril 1876. Celui-ci présente deux particularités : il s'agit du seul bateau dont Verne lui-même supervise les plans et, bien que construit pour la plaisance, il reprend les plans génériques de bateaux de travail à savoir les fameux cotres appelés aussi Hirondelles de la Manche.



Le Saint Michel II

Dès son lancement à Boulogne le 24 mai 1876, Jules Verne sillonne la Manche et les côtes de l'Angleterre. Le bateau et ses finitions suscitent des commentaires élogieux :"La menuiserie de la chambre est en bois de cyprès et d'acajou vernis. On remarque beaucoup le salon où il y a deux canapés, une chambre à coucher avec deux lits élégants et un lavabo. Le poste d'équipage est également remarquable."

Jules Verne est enchanté, le Saint-Michel II est à la fois rapide et confortable. Pendant 18 mois, il effectuera plusieurs navigations hauturières.



L'arrivée du Saint Michel III et le retour aux sources pour le Saint Michel II

C'est lors d'un retour à Nantes que Jules Verne croise le futur Saint-Michel III et décide d'acheter ce steam-yacht en métal de 35 mètres de longueur avec lequel il fera ses très grandes navigations en Manche, Atlantique et Méditerranée.

Quant-à lui, le Saint-Michel II retrouve sa vocation de bateau de travail. Il est alors rebaptisé en Loire I et navigue pour le compte du pilotage à Saint-Nazaire pendant de nombreuses années.

En 1892, il est retiré du service et est acheté par un yachtman malouin. Puis, en 1901, il est vendu au bagne de Belle-Île où il sert de navette entre le continent et la colonie pénitentiaire.

Il est détruit en 1911.




En Savoir Plus : l'Association nantaise pour la sauvegarde du patrimoine maritime et fluvial "La Cale 2 l'Ile"

Voir les photos du St Michel II



Tintin, Haddock et les bateaux



Cet "album" a été réalisé à l'occasion de l'exposition "Tintin, Haddock et les bateaux" qui s'est tenue à St Nazaire du 22 mai au 7 novembre 1999, organisée par l'association les 7 soleils présidée par Jean-Claude Chemin.
on y retrouve des explications convaincantes sur le calcul permettant d'identifier le le point précis où est tombé l'aérolithe, l'emplacement de l'île au Trésor (pas la place St Pierre de Rome, mais aussi toute la remarquable documentation servant de base au croiseur américain de Coke en Stock, au Sambouk, à la Licorne, au Sirius, à l'Aurore...
Bref de quoi se rendre compte que Tintin, souvent via le capitaine, mais pas que... fait énormément appel à la mer et aux bateaux.

Pour les puristes un débat existe page 11 quant à la réalité ou non de l'existence d'un trépied sur le gaillard d'avant de l'Aurore qui semble là pour lover une aussière et que d'aucuns dénoncent comme imaginaire.



BD Les Marins Perdus


De Jean-Claude Izzo et Clément Belin

Résumé du livre

Marseille. Depuis cinq mois, l'Aldébaran est relégué au bout de la digue du grand large. Étrangers, sans le sou, séparés de leurs familles, les marins vivent à bord, dans la promiscuité et le dénuement en attendant un repreneur pour ce foutu cargo. Leur capitaine est Abdul Aziz. C'est un Libanais. Son second, Diamantis, est grec. Marin par tradition et par goût. Autant Diamantis est perméable aux autres, autant Aziz est renfermé, arc-bouté sur ses principes. Ils ont de l'estime l'un pour l'autre. Mais d'amitié, il n'y en a pas. Leur seul lien, c'est la mer. Un jour, l'équipage est débauché. Seuls Abdul et Diamantis restent à bord... Commence alors une vie d'errance, sur le bateau, les quais, aux alentours du port. Ils y côtoieront, l'espace de quelques nuits, d'autres êtres aussi perdus qu'eux avec lesquels ils danseront le ballet dérisoire des éphémères avant d'affronter leur destin.








Site officiel de l'écrivain Jean Claude Izzo


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BD Terre Neuvas de Chabouté





Résumé de présentation de l'éditeur sur le site de Vents d'ouest :

Chaque année des milliers de pêcheurs de morues partaient en direction de Terre-Neuve, vers des mers froides et dangereuses.
Durant ces longues campagnes qui pouvaient durer six à neuf mois, la maladie, les blessures, les noyades, l'hygiène déplorable, la saleté repoussante, la violence et l'alcoolisme étaient le lot quotidien de ces pêcheurs que l'on surnommait aussi les “forçats de la mer”. 3 avril 1913, après avoir navigué pendant trente-sept jours, la goélette “la Marie-Jeanne” et ses 28 hommes d'équipage arrivent enfin au large de Terre-Neuve… mais les poissons ne “donnent” pas. L'absence de bancs de morues présage une mauvaise pêche et un maigre salaire… Les tensions montent. L'ambiance à bord s'échauffe… Quand un matin, on découvre le corps inerte du second dans sa couchette, un couteau planté dans le dos… Autour du manche, un petit ruban de soie…



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