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Le HMS Victory


Le HMS Victory est un trois-mâts à trois ponts, possédant 104 canons, navire de ligne de 1er rang, construit entre 1759 et 1765 avant d'être finalement mis en service en 1778. C'est l'un des deux seuls spécimens intact au monde de navire de guerre du XVIIIe siècle avec l'USS Constitution.

Histoire

Il a servi durant la guerre d'indépendance américaine, la Révolution française et les guerres napoléoniennes.

Il fut le navire amiral de Augustus Keppel, 1er vicomte Keppel durant la bataille d'Ouessant de 1778, celui de John Jervis durant la bataille du cap Saint-Vincent de 1797 et enfin celui de Horatio Nelson durant la bataille de Trafalgar.

Après 1824, il fut retiré du service actif et mis dans une forme de radoub en 1922 à Portsmouth. Il continue à être le navire amiral du Second Sea Lord. Il est préservé comme navire musée.

Il a été récemment pris comme modèle dans les films Pirates des Caraïbes 1 et 3, pour créer l'Intrépide (La malédiction du Black Pearl), et l'Endeavour (Jusqu'au bout du monde), le vaisseau amiral de Cutler Beckett.


Armement

C'est le premier vaisseau de ligne à transporter 104 canons sur trois ponts. Les canons les plus lourds sont placés plus bas pour stabiliser davantage le navire.

Son artillerie navale est composée pour la première batterie de 30 canons de 32 livres. Chacun de ces pièces pèse 3,5 tonnes (2,75 pour le canon lui-même et 0,75 pour son affût en bois). Ils tirent des boulets de 32 livres soit 14,5 kilogrammes. Propulsés par 5 kilogrammes de poudre, ils sortent du canon deux mètres au-dessus de l'eau à une vitesse de 487 mètres par seconde pour atteindre une distance de 1 600 mètres et pénétrer le chêne sur 60 centimètres à bout portant [1].

Deux canons à l'arrière sont prévus pour tirer sur les navires "qui ont pris chasse" c'est-à-dire poursuivant le navire (on les appelle aussi pièces de retraite dans ce cas; les canons tirant sur l'avant étant appelés "pièces de chasse").

La deuxième batterie est constituée de 30 canons de 24 livres. La troisième batterie, sur le pont principal, comporte 22 canons longs de 12 livres et 8 canons courts de 12 livres. Devant la dunette, sur le pont des gaillards, une batterie plus légère est formée par 12 canons courts de 12 livres et 2 caronades situées sur le pont supérieur à bâbord et à tribord projetant de la mitraille.

Les canons pouvaient tirer environ 1 ou 2 boulets par minute contre 1 boulet toutes les 5 minutes pour les autres navires de l'époque.

La vie à bord

Les marins étaient, comme sur la majorité des autres navires de guerre de l'époque, mal logés. Les hamacs et les tables étaient dans l'un des ponts entre les canons, et occupés par le quart qui n'était de pas service. Les marins étaient nourris avec de gâteaux souvent périmés, de la viande séchée et du tafia ou grog. Les officiers, eux, avaient des cabines plus privées (mais quand même collectives), et étaient nourris par un cuisinier différent. Ils pouvaient alimenter leur propre garde-manger selon leur bourse. Seul le commandant du navire avait une cabine entièrement privée.







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